Nos premières impressions

Voici en vrac nos premières impressions sur ces 5 premiers jours passés à Santiago :

- La ville est très grande : 2 ou 3 fois Paris (on n'en a vu qu'une partie). Elle est partagée en quartier : des quartiers riches (là où on réside actuellement et où est l'école), des quartiers pour les classes moyennes (le centre de la ville et c'est là où on a envie d'habiter) et les quartiers pauvres (on ne connait pas).

- Les transports en commun sont plutôt pratiques avec un vaste réseau de bus et quelques lignes de métro. Les bus n'ont pas d'horaires fixes mais passent toutes les 5-10 minutes ( on n'a encore jamais attendu plus). Mais le gros problème, c'est la circulation. Le matin et le soir, c'est bondé et les bus sont bloqués (on ne l'a pas encore vécu mais on l'a vu dans l'autre sens). Le métro ne couvre pas du tout toute la ville comme à Paris : seulement le centre et une partie du reste de la ville.

- Les chiliens sont dans l'ensemble très sympathiques. Dès qu'ils te voient avec une carte ou en train de chercher quelque chose, ils t'accostent et te proposent de t'aider. Ici, les gens ne semblent ni stressés ni pressés. Ils patientent tranquilement sans s'énerver. Personne ne se bouscule dans le métro ou dans le bus alors que c'est bondé. Bref, tout le monde se respecte : ça change de la France!

- Par contre, au volant, les chiliens sont des grands malades. Ils roulent super vite (bien au delà des 50 km/h en ville). Ce sont des dangers publiques mais comme tout le monde roule comme ça, peut être qu'il n'y a pas plus d'accidents. A pied, il faut faire super attention, surtout pour traverser car ils brûlent quelque fois les feux rouges. Même le chauffeur de bus est complètement malade. Il démarre en trombe, roule vite, fait des écarts au dernier moment et ouvre la porte arrière avant de s'être arrêté. Il parait aussi (on ne l'a pas vu mais une futur collègue nous l'a raconté) qu'en fonction du moment de la journée, le sens de circulation est modifié afin de fluidifier le traffic. En gros, le matin la route est dans un sens et le soir, c'est le contraire. Les chiliens semblent être habitués : il y a des panneaux informatifs mais t'as intérêt de regarder : tout ça ne donne pas envie de conduire dans la ville.

- L'administration chilienne est très pointilleuse (on l'a vécu avec notre histoire de tampon) mais plutôt bien organisée.

- Dans les supermarchés : il y a des personnes ( des étudiants) qui te mettent tes provisions dans des sacs plastiques : c'est leur job. Ils ne sont pas encore passés au "sac cabas". Dans l'ensemble, au niveau écologique, ils sont en retard par rapport à nous. Sinon, on trouve le maïs dans des boites en carton et non en conserve. Il n'y a pas de petits suisses ni de fromage blanc (mais il y a des yaourts). Le fromage et le chocolat sont très chers (déjà dit).  Il n'y a pas de coton en rondelles (seulement en vrac dans un sachet). Les haricots ne sont pas comme chez nous : la présentation est différente. Les prix sont dans l'ensemble identiques à la France, enfin dans le quartier des riches. A voir dans les autres !

- Les boulangeries : il n'y a pas de pain au chocolat. Les croissants sont fourrés de crème : ça devient plus une pâtisserie qu'une viennoiserie. En gros, les chiliens mangent plutôt salés que sucrés le matin.

- Dans le centre ville, il y a des gens qui cirent vos chaussures pour environ 50 centimes d'euro. Les rues sont très bien indiquées : il y a même les numéros sur les panneaux indicatifs (c'est très pratique).

- La météo en hiver est très variable. On a eu 3 jours de grand beau (froid le matin et le soir : veste chaude recommandée ; chaud la journée : tee-shirt manche courte et lunette de soleil indispensable) et 3 jours de grisailles dont un de pluie : ça ressembe à la France sauf qu'il fait un peu moins froid que dans le Pays de Gex.

- Il y a beaucoup d'immeubles (quartier riche et quartier des classes moyennes) avec des gardiens. Dans le quartier riche, l'employé se précipite même pour venir t'ouvrir la porte d'entrée et il te la tient. Là où on réside actuellement, il y a un gardien 24h/24. Dans ce même quartier, il y a beaucoup d'employés de maison ("nana"). Et il parait qu'une femme riche ne marche pas sur le trottoir, elle se déplace en voiture. Seule l'employée de maison y est. C'est hallucinant!

- Dans le quartier riche, il n'y a que de belles voitures (beaucoup de 4x4) : on se croirait en Suisse.

A bientôt

Nelly et Nico

Comments

[stéph]

le soir plus la peine de regarder un film à la télé, votre série aventure à suspens est formidable! vivement le prochain épisode... bisous

[celine]

coucou les amoureux, très content d'avoir de vos nouvelles!!!! vous avez l'air bien!!!!!! profitez bien et impatiente de lire la suite. bisous à vous deux.

[niconellyauchili]

Cool que ça te plaise Cédric. Pour l'instant, la mission, c'est "recherche d'appart"!

[cema08]

merci, c genial de vous lire, le soir en rentrant, je regarde sil y a la suite des aventure de nico et Nelly

A+