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Nico et Nelly en Amérique du Sud
29 juillet 2014

Du repas de "rois" à la journée de géocaching

Il est dimanche. On peut enfin dormir un peu le matin. Nico se lève aux mêmes horaires que depuis notre arrivée au Chili (c'est à dire autour des 7h) pendant que Nelly fait la marmotte jusqu'à 10h. A 13h, Vjesna vient nous chercher (comme prévu) avec son beau 4x4 (à croire que tous les gens aisés ont un 4x4 ici). Elle et sa petite famille n'habitent pas très loin (dans le quartier aisé d'à côté).

Ils habitent dans un immeuble récent où ils ont acheté un T4 à un prix très raisonnable (160 000 euros environ, il y a 10 ans). Maintenant, les prix ont explosé. De leur beau salon, on aperçoit un peu la cordillère enneigée. Ils ont trois enfants mais seul le petit dernier est présent (Lucas qui a 2 ans). Les deux autres (7 ans et 4 ans) sont chez les grands-parents et sont scolarisés à l'alliance française (l'école où on va enseigner). Vjesna et son mari sont 2 anciens élèves de l'école. Du coup, ils parlent très bien le français.

On prend l'apéro. On nous propose soit du champagne soit du "pisco sour " (liqueur chilienne avec du citron vert). On choisit sans hésité la nouveauté : on est là pour goûter de nouvelles choses (et surtout typiques), non? Surtout que c'est le mari de Vjesna qui l'a préparé. La boisson est excellente,mais au bout de 2,ça tourne un peu, mais ça va. On nous explique que le Chili et le Pérou se disputent pour savoir qui l'a inventé (la liqueur: pisco vient du Pérou mais c'est le Chili qui l'a commercialisé et tout et tout). Avec ce délicieux breuvage, il y a des toasts américains (on ne se souvient plus du nom).

Puis, on passe à table (autour des 15h). On est reçu comme des rois : huître en entrée (elles sont plus petites qu'en France mais très bonnes), puis lasagne au crabe et pour finir un gâteau à base de pomme avec de la glace ("maracuja" (fruit de la passion) ou "chocolate"). Lors de ce repas, on apprend plein de choses sur le Chili et son histoire. Nos hôtes sont super sympathiques et en plus, on parle en français : aucun problème de compréhension.

Ils nous ramènent à proximité du métro "Manquehue" là où on prend habituellement le bus. Ils nous proposent de prendre un taxi mais on insiste, on prendra le bus (que l'on connait bien en plus). Il arrive une minute après. Donc très vite, nous sommes à l'appartement, un peu fatigués : on a bien bu entre le pisco et le vin blanc. On ne s'éternisera pas trop et on ira se coucher tôt. Pas besoin de manger le soir (on a bien mangé et on a fini le repas il n'y a pas très logntemps).

Lundi matin, le réveil sonne vers les 8h. On doit aller dans le centre de Santiago afin de légaliser nos diplômes ainsi que les faire traduire. En 10 minutes, tout sera réglé. Il faudra quand même revenir pour venir chercher la traduction (le 7 aout pour Nico et le 11 aout pour Nelly alors qu'on est venus déposer notre dossier à quelques minutes d'intervalles : allez comprendre : c'est l'administration chilienne. Maintenant, plus rien ne nous surprend, et c'est la même chose pour notre carte d'identité chilienne : Nelly doit la récupérer autour du 6 août, Nico autour du 20).

On achète un plan à une marchande ambulante (il y en a beaucoup dans le centre de Santiago : qui vendent des foulards, des fruits...), parce que sans le vouloir, on commence à détruire celui que nous a prêté Hélène...

Nico veut s'acheter un vélo. On décide donc de se rendre dans la rue "San Diego"  à pied qui n'est pas trop loin. Il paraît que c'est la rue des marchands de vélo. Il s'avère qu'il n'y a que des vélos neufs et qu'ils sont plutôt chers. On cherchait plutôt des vélos d'occasion. On verra plus tard. On retourne à l'appart pour manger. L'après-midi, on enfourche les vélos qu'on nous a prêtés pour nous rendre dans le "parc américain" que Nico avait repéré il y a quelques jours en y passant. On y fait un petit tour, on prend quelques photos et on rentre.

Mardi, les nuages ont disparu pour laisser la place à un magnifique soleil. On décide donc de faire une journée de "géocaches". Pour ceux qui ne savent pas ce que c'est, aller voir sur ce site : http://www.geocaching.com/. En gros, des gens cachent quelque chose (généralement une petite boite) et d'autres (en l'occurence nous) essaient de la retrouver à l'aide d'indices et de coordonnées GPS. On a commencé ça il ya un peu plus d'un an à Ferney et on s'y est pris au jeu (Merci Sophie !   :-)  ). Et maintenant, partout où on va, on cherche des "géocaches".

Il s'avère qu'il y a en a 2 à proximité de là où on est actuellement. Il faut prendre les vélos quand même car c'est à environ 3kms. On fera "choux blanc". La 1ère avait sans doute disparu car on a identifié le lieu de la cache (sous le cheval). Pour la 2ème, l'espace était plus vaste. On retourne à l'appartement pour manger. L'après-midi, on décide de reprendre nos vélos pour se faire une dizaine de caches placées sur une piste cyclable. En réalité,  le parcours n'était pas très agréable car la piste cyclable se trouve au milieu de la route. C'était donc très bruyant. On ne trouvera que 3 caches sur 9. Le bilan n'est pas très glorieux. Soit on a perdu la main, soit les chiliens cachent beaucoup mieux que les européens ou soit certaines caches ont disparu (possible pour certaines, mais peu probables pour toutes).

Bref, on revient un peu déçu. On reviendra une prochaine fois avec les photos pour certaines (Nico n'a pas pensé à les télécharger à l'avance. Il croyait qu'il n'y en avait pas). On aura largement le temps de retenter notre chance une prochaine fois.

A bientôt pour de nouvelles aventures.

Nelly et Nico

 

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Commentaires
C
super les amis, continuer à profiter et à en nous en faire profiter par la lecture. des gros bisous
Nico et Nelly en Amérique du Sud
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