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Nico et Nelly en Amérique du Sud
3 août 2014

Du départ de Vitacura jusqu'à l'emménagement

Il ne sait pas passer grand chose jusqu'au jour de l'emménagement. Il a fait gris pendant 2 jours. De toute façon, depuis le début, c'est toujours le même temps. Deux jours de gris pour un jour de grand beau. Deux jours où on sort le manteau et un jour où on peut ressortir le short et le tee-shirt.

Donc mercredi (nuageux), on est restés « tranquilou à l’appart’ », avec quelques recherches sur des sites d’instit’ et l’aprèm, Nico est allé dans sa classe : CM2 H : un préfabriqué glacial où Nelly est juste allée jeter un œil (on ne sait jamais, s’il y avait de bonnes idées à piquer, mais elle repartira bredouille (pas d’affichage ou de travaux dans les cahiers des élèves qui l’aient interpellée… ). Elle espère faire de bonnes découvertes avec les autres classes dans lesquelles elle fera des remplacements (et dans ce cas-là, elle ne manquera pas d’en faire part à ses anciens collègues restés dans le pays de Gex..)

Jeudi (jour de bruine), matin tranquille aussi, avec une partie de scrabble (en français), et après-midi shopping dans le centre commercial, qui a l’allure Disneyland (comme dirait Justine, des ressources humaines). Nelly en profitera pour faire ses photos d’identité (à Santiago : pas de photomaton, c’est le « photographe » qui te tire le portrait et 20 minutes après tu peux les récupérer). Nicolas, pendant ce temps-là, s’est acheté un jogging (très utile pour faire du vélo, ça évitera qu’il troue tous ses beaux pantalons).

 

Vendredi 1er août, le jour où on doit emménager et donc faire le ménage chez notre hôte, il fait, « manque de bol », grand beau . Et oui, on aurait préféré qu’il fasse ce temps les jours précédents. Le matin, Nico se rend au magasin de vélo (à 30 minutes de marche) pour aller acheter un vélo d'occasion. Il y a plein de vélos devant le magasin mais il s'avère qu'ils appartiennent aux clients (ils sont en attente de réparation). Il n'y a pas de vélos de « seconde main », comme ils disent ici. Le monsieur prend son numéro (au cas où quelqu’un dépose son vélo pour le mettre en vente) et Nico rentre bredouille. Pendant ce temps-là, Nelly fait ses valises (les 3 sur les 4 emmenées) et commence à frotter. Nico arrive, il fait sa valise, on mange, on passe l’aspiro dans le grand appartement (c'est long, vu que c'est grand, en plus le fil de l’aspiro est tout petit, du coup, il faut sans cesse le brancher et le débrancher aux diverses prises), ensuite la serpillère. Puis, on se rend au supermarché pour remplir un peu le frigo de notre hôte et acheter une couette, un coussin (pour Nico) et des draps pour le soir… … pour notre nouveau logement (appartement 1007, au 10ème étage...      ...sur....   ...24 !) !!

On rentre pile poil dans les temps : Vesjna vient nous chercher, avec sa fille de 4 ans. Et oui, en plus de venir faire l'interprète pour l'état des lieux, elle est venue avec sa voiture afin de nous transporter avec nos valises : quelle gentillesse !

 

On arrive pile à l'heure (il fallait bien les ¾ d’heure prévus par Vesjna). Avec la propriétaire, on commence à relever les compteurs d'eau et électricité. D'ailleurs, ici, ce n'est pas pratique. En France, chacun a son compteur personnel qui est affiché. Ici, il n'y a qu'un seul petit écran et il faut attendre que celui qui corresponde à son appartement arrive. Une fois que ça affiche le bon compteur, il faut se presser pour noter : ça va très vite. Il faut être plusieurs : un qui allume (avec le portable), un qui note et un qui dicte. Bref, c'est du sport et il faut être organisé.

 

On retourne dans l'appartement. Barbara (la proprio) nous explique qu'elle va nous envoyer par mail le manuel d'utilisation du chauffage et les horaires de consommation (heures pleines, heures creuses) afin qu’on puisse faire notre lessive au moment opportun : eh oui, c’est le luxe ici : on a notre propre machine à laver. Dans la plupart des appartements qu’on a visités, il n’y avait pas de machine, juste une laverie dans l’immeuble (ce qui est aussi le cas dans le nôtre). Barbara nous laisse l'inventaire (de trois pages) des choses présentes dans l'appartement (les moindres petits détails sont notés). Elle nous dit que l'on a une semaine pour déclarer ce qui manque, ce qui est abîmé ou ne fonctionne pas. On doit aussi faire des photos et les lui envoyer pour prouver l'état de telle ou telle chose. Tout est écrit en espagnol, ce qui est normal. Heureusement, Vjesna est là et nous traduit, et il valait mieux, sinon on aurait pu chercher encore longtemps l’utilisation de certains appareils. Dans le grand inventaire, il y a aussi quelques petites choses qui sont écrites en plusieurs fois ou qui manquent, mais dans l'ensemble, tout est bon mis à part le canapé qui perd « son scaille » (voir photo) mais on l'avait déjà vu lors de la visite.

Le soir, on commandera une pizza (familiale, pour environ 7 euros) en revenant des courses (magasin Ekono, superette du coin à 5 minutes de l'immeuble) puis on ne se couchera pas trop tard : on est épuisés!

 

Le lendemain matin, le ciel est variable. On n'a pas droit à un grand soleil mais il fait bon et il y a de belles éclaircies. On engloutit notre petit-déjeuner puis on prend nos sacs à dos pour aller acheter nos fruits et nos légumes au marché de « La Véga ». En effet, il paraît que c'est 2 ou 3 fois moins cher qu'en magasin. On mettra 30 minutes à pied et on repartira avec les sacs à dos remplis de fruits et légumes. On confirme, les prix sont extrêmement bas. A titre d'exemple, 30 centimes d'euros le kg de bananes, 0,80 euros les 2 kg de tomates, etc... Sur le chemin, on s'arrêtera aussi devant un magasin pour acheter « des couteaux qui coupent », un tapis pour la salle de bain, une brosse pour les toilettes, une cuillère en bois et deux tuperwares. Et oui, même si l'appartement est meublé, il nous manque certaines choses. Mais par rapport à tous les appartements de visités, c'est celui où il manque le moins de choses. On achètera au fur et à mesure.

 

L'après-midi, on décide de se rendre à un hypermarché que Nelly avait repéré sur Internet afin d'acheter ce qu'il nous manque. C'est plutôt pratique, il se trouve à côté d'une bouche de métro (à environ 30-40 minutes de métro de chez nous).

 

On remarque qu'il y a des tentes pas trop chères (si jamais on décide d'aller camper), des matelas gonflables (si jamais des gens décident de venir nous voir, on vous accueille avec grand plaisir mais dites-nous le à l'avance). Et puis Nico passe devant le rayon des vélos. Par curiosité, il regarde. Il en repère un qui correspond aux caractéristiques qu'il recherche. Il regarde le prix et remarque qu'il est en promo et que c'est le dernier en stock. A moins de 100 euros, soit c'est une arnaque, soit c'est une affaire à ne pas laisser passer. Et après réflexion, il décide de le prendre. Nelly continuera les achats toute seule pendant que Nico va faire le long chemin du retour à vélo.

 

Tout se passait bien. Même si Nico n'avait pas de plan de la ville sur lui et ne savait donc pas où allait, il repère une rue qu'il connait puis demande son chemin pour ne pas se tromper de sens. A mi-chemin, tout part de travers. Il sent que la pédale gauche est en train de « se faire la malle ». Il s'arrête et se retrouve avec la pédale dans les mains. Elle ne devait pas être réglée et comme on n'était pas dans un magasin de vélos, ils ne font pas les réglages nécessaires. Nico avait pensé à faire regonfler les pneus mais a oublié de parler des pédales. Le vélo semblait si bien. Il ne reste plus qu'une seule solution pour l'instant : faire la suite du parcours à pied (environ 45 minutes). Nico arrivera 20 minutes avant Nelly qu’il attendra (et oui, Nelly trouve à peu près tout ce qu’il fallait pour l’appart’ : une poêle plus grande, une essoreuse à salade et des produits alimentaires qui ne se trouvent pas dans les autres magasins fréquentés (elle constatera, avec une certaine tristesse, que le prix du chocolat est toujours aussi élevé). Avec l’achat du vélo et de la pompe (qui n’était pas forcément prévu au départ), il faut calculer (nous payons, pour le moment tout en cash): ce serait balo de ne pas avoir assez d’argent arrivée à la caisse. Et avec les deux sacs à dos, ce serait aussi balo de ne pas pouvoir tout porter (Surtout que ce n’est pas une petite pompe qu’a choisi Nico, mais une grande qui prend de la place). Sans oublier que le métro sera blindé. Mais elle calcule bien et retrouve son chéri… …dehors : en effet, nous n'avons qu'un seul jeu de clés. Il faudra en faire une copie ou changer totalement la serrure comme nous le conseille Vjesna.

 

Bref, Nico est bien déçu de ne pas avoir un vélo qui fonctionne. On le range (ainsi que « sa pédale ») à la cave, avec les valises. Il y a donc 2 solutions : soit retourner au magasin et faire marcher la garantie, soit trouver un magasin de vélos pas trop loin pour faire réparer la pédale. La logique voudrait qu'on fasse marcher la garantie, mais le problème, c'est que le magasin est assez loin (environ 1h30 à pied). Nico ira, sans son vélo, à l'école lundi matin et on prendra le temps de réfléchir.

 

Dimanche, il fait de nouveau gris. On s'occupe du blog (d’écrire ce que vous êtes en train de lire), prendre des photos de l'appartement et se reposer avant la rentrée demain matin. (Nelly, qui est remplaçante, ira certainement faire un tour au petit marché artisanal qui se trouve à la station de métro d’à côté). Pour nous, les vacances se terminent pendant que certains d'entre vous « se dorent la peau » au soleil. Mais on se vengera, pendant que ça caillera en France en décembre, on se trémoussera au soleil en maillot de bain!

 

A suivre

 

Nelly et Nico

 

 

 

 

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Commentaires
C
bon, je suis rassuré, il y a une douche ;) je vais pouvoir passer dans votre region
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