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Nico et Nelly en Amérique du Sud
14 août 2014

Les transports

A Santiago, il y a beaucoup de traffics. Les routes sont très souvent embouteillées (encore plus aux heures de pointe : de 7h à 9h et de 18h à 20h). Les chiliens conduisent très vite même s'il y a des limitations de vitesse (pas de radars en ville, ni de « jumelles »). La circulation est très bruyante : coups de klaxons, coups de freins, accélérations rapides,etc...

 

Du coup, pour éviter cela, mieux vaut circuler soit par un autre moyen de transports soit à d'autres moments de la journée. Il y a 5 lignes de métro. Il est très pratique mais malheureusement, il ne couvre pas l'ensemble de la ville, uniquement les lieux principaux. Le métro est bondé en heures de pointe mais reste accessible. Même dans les autres moments, il est relativement plein. Le prix d'un trajet varie en fonction de l'heure à laquelle on prend le métro. Il y a 3 tarifs différents et pas d'abonnements ni de zones comme à Paris. Avoir une place assise est compliquée (voir impossible le matin) sauf le dimanche (et encore ça dépend). Il est propre, bien fléché et il y a très peu de fraude (contrairement à Paris) : cela est sans doute dû à la présence de personnels à l'entrée des portillons. Les gens ne se bousculent pas, ne semblent pas stressés. Le métro est plutôt bruyant (bruit strident), notamment lors des fermetures des portes.

 

Comme le métro ne couvre pas beaucoup la ville, il existe un réseau important de bus. Il n'y a pas d'horaires de bus mais il passe très régulièrement (on n'a jamais attendu plus de 5-10 minutes). Chaque arrêt dispose d'un code qui sert à savoir quand va arriver le bus. Pour cela, il suffit d'envoyer ce code à un certain numéro par sms ( 2 sms gratuits par jour ). On ne peut prendre le bus et valider son trajet que si on a une carte magnétique (carte BIP qui coûte entre 2 et 3 euros) qui s'achète et se recharge dans les bouches de métro et un peu partout dans la ville. On utilise la même carte pour le bus et le métro car c'est la même compagnie (depuis seulement 2006, Transantiago). Les bus sont bondés aux heures de pointe (le matin et le soir) mais les gens sont plutôt disciplinés et ne se bousculent pas. Ils font aussi la queue tranquillement sans essayer de doubler. Si vous êtes bloqués dans le bus et que vous souhaitez sortir, il vous faudra dire « permisso » et les gens vous laisseront passer.

 

On peut aussi prendre un taxi, facilement raconnaissable (noire avec le toit jaune) qui sont nombreux dans la ville. Par contre, prendre un taxi pendant les heures de pointe n'est pas très avnatageux (autant prendre le bus) car le compteur défile assez vite vu que vous êtes dans les embouteillages. Néanmoins, il reste pas cher le soir (quand il n'y a plus de bus ni de métros). Par exemple, pour environ 9 bouches de métro (8km), lorsqu'on a fait une soirée chez un collègue de l'école (barbecue en plein hiver, le soir), on a payé environ 7 euros.

 

Il ya aussi quelques pistes cyclables dans Santiago. Elles sont plutôt bien sécurisées : soit bien séparées de la route (au milieu de terre-plein) soit juxtaposées comme en France ( mais elles sont plus larges et parfois délimitées par des petits blocs de béton).

 

Nelly prend le métro et le bus tous les jours pour aller à l'école tandis que Nico a tenté le trajet à vélo puisque sa pédale est maintenant réparée (pour environ 6,50 euros). Le temps de parcours est pour Nelly d'environ 50 minutes (peut être légèrement augmenté en fonction de la circulation le matin) tandis que pour Nico, il est de 55 minutes le matin et de 45 minutes le soir (et oui, ça descend!). Autant dire qu'en moyenne, c'est pareil.

 

A bientôt

 

Nelly et Nico

 

 

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