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Nico et Nelly en Amérique du Sud
9 novembre 2014

Patagonie : Jour 1 : sale journée!!!

Comme prévu, le réveil sonne à 5h30. Nous sommes le samedi 1er novembre. Une toilette rapide, les sacs sont prêts depuis la veille...et 20 minutes plus tard, c'est parti pour 30 minutes de marche dans Santiago. Il fait nuit et il n'y a pas grand monde dehors. Il fait déjà bon. A 6h20, nous sommes à l'arrêt de bus où un bus pour l'aéroport (Centropuerto) est prêt à partir.

 

A 7h50, nous sommes déjà à l'aéroport: aucun embouteillage à cette heure-ci. On prend rapidement notre « petit-déjeuner » (biscuits de l’appartement). Et en même pas 30 minutes, tout est réglé : bagages enregistrés (15 kg pour Nico et 10 pour Nelly) et passage au contrôle de sécurité (avec un sac à dos et notre gros sac de couchage 2 personnes). L'avion ne décolle que dans 1h30. On ne peut pas dire qu'on n'est pas en avance mais on ne pensait pas que ça allait être aussi rapide.

 

Le vol (avec Lan) se déroule sans encombre (aucun retard ni perturbations). Les hôtesses nous proposent deux petits trucs à grignoter et une boisson (inclus dans le vol). Le ciel est dégagé. Le pilote fait même une annonce aux passagers en nous disant qu'on est en train de survoler le parc national « Torres Del Paine » (le parc à ne pas manquer, ça tombe bien, on y va!). C'est magnifique vu du ciel. Tout le monde se lève et s'agglutine contre les hublots pour prendre des photos : c'est marrant à voir. Le haut des montagnes est enneigé et on aperçoit bien les divers lacs et glaciers. Et en plus, il fait beau. On trépigne!

 

A 12h20, l'avion atterrit. A l'aéroport, on a prévu de prendre un bus pour Puerto Natales, mais là on nous annonce qu’il fallait le réserver avant et que nous n’avons pas d’autres choix que d’aller dans le centre de Punta Arenas ( à 30 minutes) afin d'y prendre un bus pour Puerto Natales (3 heures de trajet). Pour nous rendre au centre ville, nous choisissons un minibus: 3 000 pesos/personne plutôt que le taxi. Une fois installés dans le minibus, nous inscrivons sur une feuille, comme les dix autres personnes à bord, le lieu où on veut aller et le chauffeur nous y dépose. Nous descendrons donc à un des bureaux d'une compagnie de bus (Fernandez). Une fois sur place, on nous annonce que le 1er bus pour Puerto Natales est à 18h30, c'est à dire dans 5 heures: tous ceux avant sont complets. Il nous dirige vers son concurrent (Bus Sur) pour voir s’il n’y a pas de bus qui partent avant.

 

Effectivement, il y a un bus à 17h30 et il ne reste que 3 places, alors nous nous empressons de les réserver. Nico tend sa carte de crédit chilienne mais ça ne passe pas, même après plusieurs essais. La dame la lui rend et il la range dans son portefeuille qu’il met dans la poche de son coupe-vent (oui, ici, il fait froid: autour des 10°C avec un petit vent; rien à voir avec les 30°C de Santiago). Du coup, c'est Nelly qui paiera avec sa carte et ça fonctionnera. Une jeune fille arrive au comptoir et demande s'il reste de la place pour Puerto Natales (il en reste qu'une seule et elle est avec un gars qui passe derrière nous). Les billets de bus en main, nous décidons d'aller faire un tour dans la ville avant de prendre le bus (nous avons 4 heures devant nous). Nico décide d'enlever son cape-vent pour mettre sa veste plus chaude, et là, problème...Il n'arrive plus à mettre la main sur son portefeuille. Il était pourtant persuadé de l'avoir sur lui : soit dans une des poches de sa veste soit dans une de son jean. On le cherche partout, même sur et sous le comptoir, aux toilettes... mais rien !

 

Nelly ne voit qu'une seule explication : on vient de nous le piquer. Rappelez-vous du couple qui venait de demander s'il y avait de la place dans le bus. En fait, c'était une diversion (ou une mauvaise circonstance). La fille attire l'attention de tout le monde pendant qu’une autre personne passant derrière nous pique le portefeuille. Nico a la rage, surtout qu'il y a 200 euros (environ 160 000 pesos), sa carte de crédit, sa carte de transfert bancaire, sa carte d'identité chilienne super importante ainsi que sa carte de métro (ça, ce n'est pas trop grave). Bref, c'est la panique: le séjour commence bien. Même pas 1 heure qu'on est en Patagonie et les emmerdes commencent : ça promet !

 

Il ne reste qu'une seule chose à faire : aller voir les « carabineros » pour déclarer le vol. On tombera sur des carabineros sympas à qui on expliquera plusieurs fois la même chose : ils comprennent bien la situation. Au bout d'un moment, le flic a une bonne idée : il faut bloquer la carte de crédit et Nelly se rappelle qu'on peut le faire par internet. Et c'est parti, elle file dans un cybercafé pour faire cela pendant que Nico fera sa déposition et que deux autres carabineros iront dans l’office de bus pour voir s’il y a des caméras de surveillance. Heureusement, dans l'histoire, Nico avait mis son passeport à un autre endroit (enfin une brillante idée) qui lui sera bien utile pour la suite. Heureusement aussi que Nelly a encore son portefeuille avec le même contenu (par la suite, on se rendra compte qu'on n'avait pas besoin d'autant de liquidités).

 

Cette histoire est vraiment embêtante mais la terre ne s'arrête pas de tourner. On essaie de relativiser : la carte est bloquée, nous ne sommes pas sans argent et on est en bonne santé… Les lendemains seront meilleurs. Déprimés mais pas abattus, nous nous rendons au bureau de la « Comapa » (opérateur-tour qui gère les excursions sur l'île Magdaléna, là où il y a les pingouins). Rappelez-vous, on n'avait pas pu payer par internet car ils disaient qu'il n'y avait plus de places (alors que les autres jours, il en restait plein). C'était bizarre. Et là, enfin une bonne nouvelle, il reste de la place...C'était un bug informatique (Nico avait raison) mais comme c'est férié, on ne peut pas acheter les places ce jour-là (ah, c'est qu'ils jouent avec nos nerfs). Il faut revenir le jour J : jeudi matin avant le départ, à 9h puis se rendre en taxi au port pour prendre le bateau vers les 10h. Bref, ce n'est pas encore gagné...on verra jeudi.

 

Il nous reste encore le temps d'aller au point de vue qui permet de voir la ville. Sympa mais sans plus. De toute façon, le cœur n'y est pas. On retourne au bureau de « Bus Sur ». La nana de l'accueil nous informe que le policier a visionné la caméra et a bien vu le vol (c'est donc confirmé). Elle est désolée: cela s’est passé tellement vite.

 

De toute façon ce qui est fait est fait… Nous montons dans le bus en direction de Puerto Natales et 5 minutes avant le départ, Nico pense à quelque chose. Pourquoi on n'achèterait pas maintenant les billets de bus pour le parc Torres Del Paine. Nelly retourne donc au comptoir pendant que Nico garde les sacs dans le bus. Problème, Nelly ne revient pas et le bus va partir. Nico demande au chauffeur d'attendre quelques instants et va la rejoindre. En effet, la femme voulait les jours, heures et lieux exactes du retour. Le problème, c'est qu'on n’en sait rien. Le but de ne pas réserver, c'est d'être libre et d'adapter notre séjour en fonction des événements...!

On abandonne donc l'achat des billets, car nous ne sommes pas sûrs à 100% des dates et le bus pour Puerto Natales nous attend. On verra plus tard (mais vu qu'on arrive à 20 h 15, on a peur que les comptoirs soient fermés).

On court donc pour prendre le bus (sympa, il nous attendait!). On s'occupera pendant le trajet (3 heures de route) en faisant un scrabble et en regardant le paysage. Celui-ci est vraiment particulier : nous ne traverserons aucune ville (seulement quelques fermes et quelques maisons isolées) et beaucoup de champs. Il n'y a qu'une seule route (à une voie de chaque côté), quasiment pas de trafic. On est vraiment au bout du monde (d'ailleurs, la route s'appelle « Ruta del fin del mundo »).

 

On arrive comme prévu à 20h15 à Puerto Natales (petit port de pêche bien mignon et beaucoup plus joli que Punta Arenas : les guides ont raison!). Par chance, les comptoirs sont encore ouverts. On réserve donc nos billets de bus aller-retour pour « Torres Del Paine ». Départ demain matin à 7h30 et le retour est libre (aussi bien sur le jour, l’heure et le lieu). Parfait. Enfin une bonne nouvelle!

 

Dernier objectif : trouver une auberge de jeunesse. La 1ère sera la bonne. Pas chère, accueil sympathique, il y fait bon et on peut y laisser quelques affaires pendant notre séjour au parc. L'hôtelier nous présente ses chambres disponibles : une en dortoir composée de 4 lits (pour l'instant, elle est vide) et une pour deux personnes qu'il essaie...tant bien que mal d'ouvrir. Après avoir galéré 2-3 minutes avec la clé, il l'ouvrira enfin. Il y a 2 lits, mais pas de fenêtres (on s'en fiche, on ne reste qu'un soir). Par contre, pour plus de sécurité, on prendra le dortoir, car c’était un peu moins cher et vu la poisse de nos débuts en Patagonie, ce serait dommage de rester enfermés (nous n’avons pas trop confiance en la fameuse clé...) Nous serons donc finalement seuls dans ce dortoir de 4 lits (17 000 pesos pour 2, soit environ 22 euros). Dans cette région, il n'y a pas moins cher!

 

On demandera conseil à l'accueil pour un bon restaurant...mais finalement, on s'arrêtera ailleurs sur le chemin (endroit simple et pas cher). Nelly prendra une soupe aux asperges et Nico une salade. Puis on mangera tous les 2 une petite pizza. A 23h, on se couche...épuisés! Quelle journée!! Demain sera un autre jour que nous espérons meilleur...

 

A bientôt

 

Nelly et Nico

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Commentaires
L
Oh nan mais la poisse ! J'espère que tout va bien et que vous êtes bien rentrés !<br /> <br /> La suite, la suite ! ! :p
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