Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Nico et Nelly en Amérique du Sud
29 novembre 2014

Patagonie : Jour 6 : Isla Magdaléna

Le réveil sonne cette fois-ci un peu plus tôt que le jour précédent, vers 7h15, mais Nico était réveillé depuis un petit moment, par le jour. La veille, on avait demandé au petit vieux si on pouvait laisser nos sacs à l'auberge et si on pouvait avoir le petit déjeuner ( et oui, il est compris dans le prix) à 8h, et si c’était possible qu’il contacte le bus-navette pour notre retour à l’aéroport (car souvenez-vous : ce bus dépose où l’on veut, il suffit de le noter sur le papier, donc dans le sens inverse, on se dit que c’est pareil, il suffit de l’informer du lieu où on part).

 

Le propriétaire nous dit qu’il n’y a aucun problème, ni pour le petit-dèj, ni pour le bus. Ce matin-là, on descend donc à l'heure mais rien n'est prêt. A 8h05, on s'inquiète. Et oui, maintenant que nous avons nos billets pour les pingouins, on ne va pas les rater à cause d’un petit déjeuner pris trop tard. Nico ira taper à la porte de la cuisine des propriétaires...Une bonne femme est en train de déjeuner tranquillement. Tant pis, Nico la dérange. On a payé un service. Elle se lèvera donc et ira préparer un petit déjeuner sommaire (normal, vu le prix de la chambre : 17 000 pesos pour 2, environ 22 euros) : thé, beurre, confiture, pain et biscuits à la fraise chimique. D'ailleurs, pour le pot de confiture, c'était assez drôle : elle nous a servi un pot presque vide. On lui demandera donc de le remplir. Avant de partir, un couple de jeunes arrive pour déjeuner. On se demande où ils ont dormi car ils viennent d'une porte venant de l'autre côté de la pièce. Bref, pas le temps de discuter, on doit y aller.

 

On laisse donc les bagages comme prévu. On emporte seulement un des deux sacs (mais moins chargé) avec le pique-nique. Il est 8h45 quand nous partons. Le petit vieux est tranquillement en train de déjeuner dans sa cuisine. Nous aurait-il oubliés ? On se dit qu’on va s’occuper nous-même du minibus pour l'aéroport, pour ce soir. On n'a plus trop confiance en papy... on ne le lui rappelle donc pas.

 

A 9h00, on est déjà dans le centre et on attend un collectivo pour se rendre au port (taxi qui fait un trajet précis mais qui prend plusieurs personnes. On paie un prix fixe, affichée, par personne qui varie en fonction des villes et des lieux). Les 3 premiers sont pleins mais le 4ème sera le bon (après 5-10 minutes d'attente, seulement). Verdict : 800 pesos à deux (un peu plus d'un euro) pour faire 4 km environ. Trajet très économique et assez pratique : bien plus que le bus.

 

Nous arrivons donc largement en avance au port (vers 9h20). Ouf, il y a une salle d'attente afin de patienter, au chaud, avant l'embarquement. Aujourd'hui, on a encore de la chance : il fait beau (soleil et quelques nuages éparses). A 10h15, c'est parti, nous embarquons dans un ferry pouvant accueillir jusqu'à 230 personnes. Nous sommes une petite soixantaine...Parfait! C'est d'ailleurs le 1er voyage de l'année, comme on vous l’avez dit.

 

Le trajet durera 2 heures, comme prévu : ça secoue un peu. Nelly a un peu le mal de mer mais ça va. Durant la traversée, on nous montrera une vidéo sur les consignes de sécurité à respecter dans le bateau en cas d'accident ainsi que sur l'attitude à avoir sur l'île. Avant de débarquer (vers 12H15), on ira voir sur le pont si on aperçoit « ces fameux pingouins ». Pour l'instant, on ne voit rien : seulement des points noirs et beaucoup de mouettes. On est inquiets : va-t-on vraiment les voir ? On s'impatiente puis petit à petit, on commence à les voir. Une française, qui est à côté de nous, est tout excitée à l'idée de voir les pingouins, elle sautille et s’exclame de joie comme une petite fille. (sacrés français! Mince alors, on les croise partout!)

 

On trépigne d'impatience, on a hâte de débarquer (la française nous fait bien rire, mais intérieurement, on est un peu comme elle). On aperçoit donc pleins de mini-pingouins. Et oui, ils ne sont pas bien grands : environ 50 cm de hauteur .Nelly le savait. D’ailleurs, ce sont des manchots, et pas des pingouins (nous sommes dans l'hémisphère sud) mais ici, on dit : pingüinos. Ce ne sont pas non plus des manchots empereurs, pour info, il existe 17 espèces de manchots. Bref, on restera 1h15 sur l'île. Il y a un sentier balisé par des cordes sur une distance d'environ 800 mètres. On n'a pas le droit de sortir de ce chemin. Il mène à un phare en haut de l'île dans lequel il y a un registre où l'on peut signer. Des gardes de la Conaf ouvrent et ferment la marche.

 

C'est génial. On fera plein de photos et de vidéos. Les pingouins traversent devant ou derrière nous. Ils font leur vie sans vraiment se préoccuper de cette horde de touristes qui les prend en photo sous tous les angles. On les voit se promener, nager, rentrer dans leur terrier, y dormir ou se constituer un nid douillet avec les algues ou l’herbe qu’ils récoltent avec leur bec...c'est excellent. Vous l’aurez compris : on a adoré cette sortie. Etre aussi proche d’autant de pingouins dans leur milieu naturel, c’est top ! Par ailleurs, nous avons la chance d’être assez peu de touristes. A 13h30, on remonte dans le bateau. On en profitera pour pique-niquer : on finira les restes (pâté, pain, salade, saucisson, carottes, pommes (pour changer…). Nelly n’aura pas le mal de mer ( on a évité la vue sur la mer cette fois-ci, du coup ça doit aider. Nico en profitera pour faire la sieste pendant que Nelly feuillettera le guide pour de prochaines vacances. Deux heures plus tard, nous revoilà sur la terre ferme.

 

On marchera environ 1 km afin de se rendre à la zone franche située non loin du port. En effet, c'est une grande zone commerciale où tout est détaxé. On en profitera donc pour faire plusieurs achats et donc alourdir le sac de Nico. Pour environ 50 000 pesos, on sortira avec 1 tente (normalement, elle est plus résistante que l'autre, il y a un toit et elle est respirante), 2 sacs de couchage individuelle qui ne prennent pas beaucoup de place (plus pratiques que celui pour 2 et il paraît qu'ils résistent à une température inférieure à 3°C: matière en polaire), un thermomètre (enfin, on en trouve un !), 2 ponchos pour la pluie, 1 espèce de couteau suisse amélioré pour le camping et un truc pour le scratbooking pour Nelly (et oui, Manue : un massicot plus grand que le mien pour 7 €, mais il manque la grande règle, ce n’est pas grave, il me servira toujours pour fabriquer mes petits livres pour ma prochaine classe).

 

Après tous ces achats, on retournera chercher nos bagages chez « Papy ». Et à 19h15, on est au café « Tostado » là où on voulait manger la veille. Vu l'heure, cette fois, il y a de la place. Nico prendra des tortillas tandis que Nelly prendra des sandwichs: malheureusement, elle n'a pas pu commander le plat qu'elle voulait (« panqueque a la centolla »  = crêpe au crabe). Décidément, les restos à Punta Arenas, c'est une sacrée galère! Il n'y a pas de muffins (bien qu’ils soient mentionnés dans la carte): on prendra donc le dessert… ailleurs. [A la rédaction de cet article, on découvrira sur le net qu’on aurait peut-être pu goûter le « panqueque a la centolla » dans un autre resto : La Luna restaurante, O'Higgins 1017, Punta Arenas, Chile, tant pis pour nous et tant mieux pour vous qui nous lisez et qui envisagez peut être d’aller à Punta Arenas].

 

 

On retourne donc à un des cafés où on s'est fait jeter la veille. On est persévérants (en même temps, il n'y a pas 40 000 choix). Il est plus tôt (20h15) : ça devrait le faire. Ils n'ont plus de brownies ni de muffins (pourtant indiqués dans la carte aussi…) mais...on peut commander des crêpes qui seront bien bonnes (au manjar (caramel) et coulis de chocolat pour Nelly et à la framboise pour Nico).

 

A 21h, on sort du café. Là encore, ça sera bien comique. La grille est à moitié fermée (normal, ça ferme dans 30 minutes). Il faudra donc se baisser pour sortir. Pas simple avec nos grands sacs: gros moment de fou rire!

 

Etant donné qu'il n'y a pas de bus aux horaires qu'on souhaite, on prendra un taxi pour aller jusqu'à l'aéroport (environ 13 euros). On doit être là-bas plus de 2 heures avant le départ car on doit faire le check-in (on ne peut le faire que 2 jours avant, ce qui n'est pas très pratique). En 30 minutes, tout est réglé : dépôt des bagages et contrôle sécurité. C'est un tout petit aéroport. Pas besoin de marcher pendant des heures et des heures! Et on se retrouvera tous les deux, sur les sièges de l’aéroport, sans personne autour…

 

On a donc plus de 2 heures à attendre : lecture, prise de note pour le blog et scrabble. Notre avion décolle à 1heure du matin pour une arrivée prévue un peu avant 4h30. Le trajet passera vite puisqu'on dormira : on ratera d’ailleurs la collation offerte par les hôtesses.

 

A l'aéroport de Santiago, on prendra un mini-bus de 8 places pour 5 700 pesos/personne (car on habite dans le centre) : environ 8 euros, qui nous déposera à la porte de notre immeuble vers 5h30. Normalement, il attend d'être plein avant de partir mais à cette heure, difficile de faire le plein. Après 15 minutes d'attente, il partira presque à vide : 3 clients seulement.

 

Nelly ira vite se coucher (à 5h30, en vacances, c’est normal)... mais une dure journée attend maintenant Nico avec toutes les démarches administratives à faire afin d'être de nouveau en règle...

 

Bilan de cette semaine en Patagonie : magnifique. On vous conseille fortement cette région. A ne pas rater : Torres del Paine et l'île Magdaléna et ses pingouins.

 

A suivre...

 

Cliquez ici pour voir les photos et une vidéo

 

Nelly et Nico

 

 

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
S
Bonjour. Je pars à puerto arena en février pour l ile magdalena on peut se rendre au port et prendre un ferry sur place sans réserver par le biais d une agence ? Merci de votre retour. <br /> <br /> Stan.
Nico et Nelly en Amérique du Sud
Publicité
Archives
Pages
Newsletter
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 19 718
Publicité