Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Nico et Nelly en Amérique du Sud
19 décembre 2014

Le w-e de 3 jours au parc "Las Siete Tazas"

Le réveil de Nelly sonne vers 8h00, elle l’éteindra rapidement pour ne pas réveiller Nico qui peut encore dormir longtemps. Un bon petit dèj’ et c’est le moment de boucler le sac. Il y a toujours des petits trucs auxquels il faut penser quand on part camper. Elle cherchera d’ailleurs en vain un cadenas, ça peut être utile. En fouillant partout, elle fera un raffut de fou : pauvre Nico !!! Elle finira par le trouver ce cadenas (ce n’est pas très compliqué : il n’y a pas trente mille endroits à chercher dans l’appart’, mais il s’avèrera qu’il n’aura pas servi durant le week-end…). Une fois le sac fermé, une petite pesée, verdict :16 kg. Maintenant direction la station de bus. Dehors, c’est très nuageux, mais normalement il devrait faire beau dans le parc (la météo annonçait autour des 30°C à Curicó). Une fois au terminal de bus, Nelly se dirige sur le quai, elle attend 10 minutes et se demande pendant ce temps-là pourquoi il n’y a que des bus oranges de Pullman… Au bout de ces 10 minutes, elle se dit qu’elle n’est pas sur le bon quai… Elle retournera donc dans le hall et se dirigera vers la compagnie Tur bus, et c’est bien derrière leurs guichets que se trouve leur quai avec tous leurs bus verts. Heureusement, elle n’était pas en retard. Dix minutes après, soit à 9h30, le bus arrive comme prévu à son emplacement 15, mais Lucile n’est pas là… elle aussi s’était dirigée vers l’autre quai. Elle arrivera finalement à temps. Nelly passera une bonne partie du voyage à dormir, comme toujours…

 

Arrivées à Curicó vers 11h où il fait beau et chaud, elles s’achèteront toutes les deux une empanada à l’arrêt de bus. Par chance, elles voient en face plusieurs bus en direction de Molina. Donc une fois la bonne empanada engloutie , elles prendront un de ces petits bus (un micro) pour 600 pesos chacune et mettront peu de temps pour aller à la Molina où elles se prendront une autre bonne empanada avec une autre garniture et un jus de framboise. Elles demanderont ensuite à un automobiliste où se trouve la direction pour le parc des « siete tazas ». Celui-ci leur indiquera le bon chemin car elles verront très vite des panneaux. Un fois sur la « grande » route, elles feront du « dedo » ( du stop), et au bout de la 5ème voiture environ, un pick-up fera demi-tour pour les emmener. Les gens qui font du pouce sur cette route, c’est forcément pour aller aux sept tasses. Le conducteur, un homme d’une trentaine d’années (difficile à juger) est prêtre, c’est le père Mathias et sa passagère est une femme très âgée. Au bout d’un moment, on quitte la route goudronnée pour emprunter une route en terre avec pas mal de bosses. Il les emmènera jusqu’à l’entrée du parc « El Radal » (sur le plan), il a quelque chose à faire, mais leur dit « peut-être à tout à l’heure ». Elles commenceront donc leur marche. Ça grimpe et il fait chaud, et ce n’est que le début du parcours. Elles tendront de nouveau leur pouce. Et peu de temps après, revoilà le père Mathias ! Celui-ci les emmènera jusqu’au camping Rocas Basalticas (parque Inglés 4/5 du plan).

 

Le début de notre week-end commence donc super bien. On se dirige au centre d’informations (5 sur le plan) où on paiera notre entrée du parc au tarif chilien, grâce à notre carte RUT, soit 2000 pesos (au lieu de 4000 pour les étrangers) ainsi que le camping : 10 000 pesos pour 2 pour 2 nuit pour un emplacement de tente (avec un coin sanitaire sommaire, mais l’essentiel y est : 2 toilettes, 3 lavabos, 2 douches dont une chaude (on imagine que du côté des hommes, c’est la même chose) et des bacs pour faire la vaisselle). On installe donc notre nouvelle tente (qu’on a acheté à Punta Arenas), mais là, oh surprise : une partie des tiges nous reste dans les mains : l’élastique qui se trouve à l’intérieur de celles-ci s’est fait la malle à une extrémité. Nous commencerons donc à « jouer aux perles », on enfile l’élastique dans les tiges, mais pour la dernière, ce ne sera pas possible, l’élastique n’est pas assez grand. Lucile parvient à faire un nœud à l’extrémité de l’avant dernière tige qui n’empêche pas d’enfiler la dernière tige. On monte la tente, espérons juste qu’elle tienne le coup les deux nuits.

 

On part ensuite faire la balade qui est tout près : sendero Los Coigues (trajet en rouge, vers le 6 de la carte). Il s’agit d'un sentier fort sympathique qui mène à une belle vue sur la forêt. Le garde de la Conaf nous avait dit qu’il fallait une heure pour faire la boucle. Nous aurons donc encore le temps de marcher un peu. Nous nous dirigeons donc sur le sendero Bolson (trajet en vert) où nous découvrons une rivière limpide. On se posera sur les galets au bord de l’eau (ça me rappelle un peu l’Ardèche). Au moment de repartir, je m’aperçois que j’étais assise sur un nid de guêpes… heureusement qu’elles n’ont pas bougé ! Nous testerons ensuite notre réchaud qui est au top ! Nous passerons une nuit convenable bien qu’il fasse froid à l’extérieur. Le lendemain, nous nous lèverons vers les 10h avec le bruit des cigales (où d’autres animaux tout aussi difficiles à trouver, faisant le même bruit). Le temps est magnifique. Nous prévoyons d’aller sur le site des siete tazas (3) (une heure selon le garde de la conaf), puis pour voir el salto de la Léona (2) (encore une heure) pour finir avec el velo de la novia (1) (même temps). Nous empruntons donc l’unique chemin : camino principal Radal. Il s’agit de la route : terre/cailloux. C’est le point négatif de ce parc car à chaque passage d’un véhicule, on mange de la poussière !! En revanche, c’est un faux plat descendant jusqu’au bout, donc à chaque fois, on met moins d’une heure. Sur le chemin, on verra de belles chenilles et une grosse araignée, mal en point… On pique-niquera au bord de l’eau vers el Salto de la Leona. Une fois « el velo de la Novia » photographié, nous reprendrons la route en sens inverse pour revenir à notre camping. Forcément, ça monte légèrement. On s’arrêtera peu de temps après sur la droite où il y a un sentier qui mène au bord de l’eau. Cette fois-ci, il n’y a personne. C’est parfait : on enfile notre maillot de bain, et on fait bronzette sur les gros rochers. Lucile, plus téméraire que Nelly, se baignera quelques minutes (voir quelques secondes) (l’eau est très très froide !!!).

 

Après s’être bien reposées, nous reprenons la route. Plusieurs véhicules nous proposent de nous emmener (sans même faire du stop). On choisira un pick-up, parce que c’est bien plus rigolo (même si on se prendra pas mal de poussière). On sera donc très vite au camping. Le lendemain, nous serons prêtes autour des 11h00, soit une heure avant le départ du bus. Nous tenterons de faire du pouce, mais il n’y a pas beaucoup de véhicules qui retournent à Molina et qui ont de la place à bord. Nous nous dirigerons donc vers le chauffeur du bus qui nous annoncera qu’il part à 12h30. Au moment de payer les billets, il y a des personnes qui ont des retours en mains, le chauffeur nous les refile pour 3000 pesos chacune (pas sûr que ce soit une affaire…)

 

En attendant le départ, on s’achètera des petits pains « amassado » pour notre pique-nique. Une fois tous les bagages sur le toit du bus, on partira à 12h45. Nous arrivons à la Molina à 14h25 où on mangera notre pique-nique. Ensuite, vers 15h00, on commence à faire du stop et c’est le bus en direction de Curico qui s’arrêtera. Comme on a suffisamment perdu de temps jusqu’à présent, on monte. A Curico, on loupera l’arrêt de bus, du coup, on descendra plus loin où on demandera à une dame comment rejoindre Santiago. On suivra ses conseils : on prendra le premier bus qui s’arrêtera à un arrêt où s’arrêtent tous les cars en direction de Santiago. Seulement, cet arrêt se situe plus ou moins sur l’autoroute… on tente tout de même de faire du stop. Mais les seules voitures qui s’arrêtent vont dans le centre de Curico. Au bout d’un moment, on abandonne le stop et on monte dans un des nombreux bus qui va à la capitale. Une fois à l’intérieur, on se dira qu’on aurait dû attendre le prochain bus direct, parce que celui-ci s’arrête toutes les 5 minutes pour prendre de nouveaux passagers… heureusement, il n’y aura pas tant d’arrêts que ça. Nelly, comme d’habitude… fera la sieste…

 

Il y aura un bouchon avant Santiago et à l’entrée de la ville. La personne qui accompagne le chauffeur nous dira d’ailleurs à ce moment-là que le bus n’ira pas à la station finale. Il s’arrête tout de suite : tout le monde descend ! Ce qui, finalement, nous arrange, car la station de métro qui est à proximité est plus proche de notre domicile. Par contre, au moment de récupérer notre mochila (sac à dos) dans la soute du bus, Lucile s’apercevra que son appareil photo a disparu. Elle l’avait mis dans une petite poche de la ceinture du sac. On sait que les chiliens sont réputés pour être les pros du vol… et avant les fêtes de Noël, c’est encore plus marquant. Bref, il faut toujours avoir les choses les plus importantes sur soi ! Nous avons donc perdu toutes les photos prises avec son appareil…

 

Nelly

 

Cliquez ici pour voir les photos du w-e.

Publicité
Publicité
Commentaires
Nico et Nelly en Amérique du Sud
Publicité
Archives
Pages
Newsletter
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 19 717
Publicité