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Nico et Nelly en Amérique du Sud
21 mars 2015

La rentrée

Nous sommes le mercredi 26 février. Les vacances se terminent, malheureusement. Mais bon, il faut bien reprendre un jour. Notre chauffeur Marie-Christine reprend du service et nous amènera comme d'habitude à l'école.On commence la journée par un petit déjeuner salé-sucré (croissants, sandwichs en tout genre,etc ..) offert par le lycée (surtout, ne pas perdre les habitudes de buffet).

Par la suite, nous aurons droit à un discours du proviseur pendant 2 heures suivi d'un autre par le directeur un peu moins long. Puis, après « ce grand travail », tout le personnel enseignant de l'école est cordialement invité à un barbecue géant installé en face du CDI. Au cours de cette journée, nous récupérerons nos listes de classe, nos emplois du temps et divers papiers.

L'après-midi, direction les salles de classe pour déballer nos commandes. Pour Nico, c'est un peu le bazar : la classe est en travaux car des gens sont en train d'installer des capteurs pour le projet tablette. Puis, il y aura une erreur de commande : il était en train de déballer les cartons d'une collègue. Il apprendra par la suite que la sienne a disparu et fera donc un appel aux dons pour que certains collègues lui donnent du matériel. Au final, il s'en sortira à peu près.

Pour Nelly, c'est direction la nouvelle école, à Chamisero. Pour elle aussi, c'est un peu le bazar. Quand elle entre dans sa classe, elle voit les chaises et les tables des élèves empilées les unes sur les autres et toutes poussiéreuses. Elle déballe ses cartons, cela ira relativement vite car tout n'est pas arrivé, mais l'essentiel est là.

Le lendemain, on a encore droit au petit déjeuner. Nico commencera sa journée par 2 réunions inintéressantes qui lui feront perdre son temps : ça promet pour la suite ; puis après, il continuera à aménager sa classe. Pour Nelly, ça sera le contraire : matinée dans la classe puis réunion.

Au niveau des trajets, la galère commence pour Nelly qui doit prendre une navette qui part à 7h30 du lycée pour arriver vers 8h à l'autre école. Grace à Marie-Christine, nous arrivons vers 7h20 sans partir plus tôt, on a vraiment de la chance de l’avoir. C'est plutôt pour le retour que c'est compliqué : elle doit soit attendre la navette qui ne part pas à l'heure soit se débrouiller pour demander à des collègues de la ramener, mais avec le prix du péage et le fait de prendre le temps de corriger les cahiers ou de faire des photocopies, ce sera finalement, le plus souvent la navette. Et une fois au lycée, il lui faut encore un peu moins d'une heure pour rentrer à l'appart avec le bus puis le métro.

Nico est, quant à lui, plus chanceux. Grâce au fait qu'il ait accepté le projet tablette, il a une classe de CM2 et reste donc sur le site de Vitaccura. De plus, depuis 2 jours, il s'est abonné pour un mois à « BikeSantiago », équivalent du Vélo'v à Lyon. Il adore (pas besoin d'acheter un vélo bidon ni d'en emprunter un sans roues). Il y a une station juste en face du lycée et par chance, une à 50 m de l'appart. Pour environ 7 euros le mois, ça vaut le coup. Il trouve le trajet plus agréable et surtout plus rapide même s'il a une partie à faire sur la route. En 40 min, il est chez lui. Comme en France, il n'a que 30 min gratuites mais à mi-parcours, il y a une station qui lui permet de recharger et de remettre les compteurs à zéro afin de poursuivre son trajet sans payer davantage.

Le système est globalement plus pratique qu'en France : pas de code à rentrer, il suffit juste d'utiliser sa carte et pas besoin de changer de vélo quand les 30 premières minutes sont épuisées. Mais, il y a des choses moins bien comme le fait que les vélos ne fonctionnent uniquement que de 6h à 23h et que l'on ne peut pas informer la compagnie qu'un vélo a besoin de maintenance. Avec d'autres collègues qui utilisent le système, il se demande s'il ne va pas y avoir un problème de maintenance car cette installation est toute récente. Avant, ces vélos n'étaient présents que dans le quartier du lycée alors que maintenant, il y en a dans le centre. Autre problème, de plus en plus de personnes utilisent ce moyen de transport afin d'éviter les bouchons et donc, il n'y a pas toujours des vélos disponibles. Jusqu'à maintenant, ça va, car on finit assez tôt dans la journée mais à partir de 18h, il n'y en a plus.

Le vendredi 27 février, c'est le jour de la rentrée des élèves. Nico sera très surpris du calme qui règne dans sa classe ainsi que de l'application qu'ont ses élèves : c'est le jour et la nuit par rapport à l'année dernière. Les jours qui vont suivre confirmeront cette première bonne impression. Pour Nelly, ça sera un peu plus compliqué au début car ses élèves sont plus agités.

Premier jour terminé qu'on est déjà en w-e qui sera très tranquille : un peu de travail et du repos. Le lundi 2 mars, que de nouveauté pour Nico, qui accueille dans sa classe pendant 2 mois une stagiaire québequoise, très sympathique. Au début, elle observe puis au fur et à mesure, elle prend en charge la classe jusqu'à ce qu'elle enseigne à plein temps à la place de Nico pendant 2 à 3 semaines. Il n'est pas formateur mais ici, c'est comme ça que ça fonctionne : c'est particulier mais très enrichissant d'échanger et d'avoir un avis extérieur. Certes, ce n'est pas le meilleur moment de l'année car la rentrée est un peu chaotique : surtout, celle-là. Entre les problèmes d'ordinateurs, de connexion internet et le projet tablette qui vacille (fallait s'y attendre), bref, elle ne voit pas que des choses qui fonctionnent.

La semaine passera super vite. Comme il fait encore très chaud et très beau (ça ressemble à quoi déjà la pluie ?), le samedi 7 mars, nous déciderons d'aller faire une balade dans les montagnes environnantes de Santiago. Après un trajet d'environ 1h en bus puis à pied, nous arrivons enfin au pied de la montagne, dans un parc appelé Madehuia. Nous voilà donc partis à la recherche de caches afin de rendre la balade plus ludique. Nous avions repéré une belle boucle. Bien entendu, nous ne nous attendions pas à ce que ça grimpe autant. Il sera d'ailleurs difficile de trouver le chemin de la 1ère cache, la boite sera en revanche super facile à dénicher. Pour les suivantes, autant le chemin sera facile à suivre, autant les caches seront toujours aussi difficiles d'accès : Nico ira tout seul en chercher 2 (une en pleine descente vertigineuse et une autre en pleine montée abrupte. Bref, de la folie!).

Après avoir grimpé, il faut bien sûr redescendre. Et là, ça ne sera pas une mince affaire. On ne prendra pas le même chemin qu'à l'aller vu qu'on fait une boucle mais la descente sera très périlleuse : quelques petites chutes sans gravité seront au rendez-vous pour tous les 2, tellement c'était glissant et pentu (on faisait du dérapage!). Bilan de la journée : 4 caches sur 5 de trouvées et on sera bien contents d'arriver à l'appartement ; 5 bonnes heures avec un dénivelé d'environ 1 000 m et en plein cagnard (très peu d'ombre). Bref, épuisement total donc repos le soir et bronzette le lendemain (oui, ici, l'été n'est pas fini! Il fait toujours plus de 30°C). D'ailleurs, au cours de cette journée, nous constaterons que nous vivons quotidiennement en pleine pollution. Certes, nous le savions déjà mais la vision de ce nuage de pollution a été fatidique, même la colline Saint Cristobal était totalement « ensevelie ».

 

Cliquer ici pour voir un échantillon de photos de cette journée

La semaine suivante passera de nouveau très vite. Pour Nelly, ça se passe un peu mieux dans sa classe. Et pour Nico, le projet tablette est toujours aussi chaotique. Il a des réunions supplémentaires dans la semaine qui sont censées lui servir...mais en fait, non : ça tourne en rond. Bref, c'est pas gagné tout ça! En plus de cela, il a la réunion parents/professeurs le mardi à 19h. Une semaine épuisante. On a connu des rentrées plus tranquilles!



En fin de semaine, le vendredi 13 mars, Nico se rendra une énième fois à la tour Entel pour en finir avec cet abonnement internet « foireux ». En effet, on lui explique enfin pourquoi internet marchait un temps puis se coupait. En fait, on paie un abonnement limité que l'on doit recharger quand il n'y a plus de crédit (mais à croire que c'était trop compliqué de nous l'expliquer le jour de notre achat et les nombreuses fois où on s'est rendu sur place pour demander des explications). Bref, cette fois-ci, après s'être fait baladé à droite et à gauche comme à chaque fois, il arrive enfin à résilier. Dans la foulée, il signe un nouveau contrat avec un autre opérateur. C'est plus cher (26 990 pesos/mois, avec VTR) mais c'est illimité (40 mégas, contre 4 auparavant). Mercredi, quelqu'un vient installer le modem...Nous verrons bien.



A bientôt pour la suite où nous parlerons essentiellement de nos activités en dehors de l'école...

Nelly et Nico





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