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Nico et Nelly en Amérique du Sud
6 avril 2015

Fin mars

Nous sommes le lundi 23 mars 2015. Cela fait maintenant un mois qu'on a fait notre rentrée des classes. Certaines choses sont encore bancales mais on commence à prendre nos marques. C'est aussi le retour de la fraicheur le matin. En même temps, c'est normal, on rentre dans l'automne. On remet de nouveau les vestes (enfin, légères). Aujourd'hui, le soleil a disparu et on a droit aux nuages : ça faisait longtemps, tiens!

 

A 17h30, nous avons rendez-vous avec notre cinéma habituel (Lucile et une pote à elle nous accompagnent). Au programme cette fois-ci, un film français : « Avant le froid de l'hiver », avec Daniel Auteuil. Ce n'est donc pas aujourd'hui que nous allons travailler notre espagnol (enfin, on peut toujours lire les sous-titres)

 

Ce film ne marquera pas nos esprits avec une fin que l'on aura du mal à accepter. En gros, c'est l'histoire d'un chirurgien qui travaille trop (et donc délaisse sa femme) et qui va faire la connaissance d'une jeune femme. Il ne se passera rien entre eux mais leur relation sera ambigüe... Ce n'est pas un mauvais film mais on n'a pas plus accroché que ça (rien à voir avec les précédents).

 

Le lendemain, mardi 24 mars, sera une journée à vite oublier. Rien ne se passera comme il faut. On commence la journée avec de la pluie (les premières gouttes depuis des mois, ici). Après une grosse averse en début de matinée, on retrouvera très vite de nouveau le soleil. On ne sera jamais si c'est lié ou pas mais le vidéoprojecteur de Nico ne fonctionne plus (embêtant ça ).

 

Au niveau des tablettes, elles ne sont pas encore utilisables car les codes permettant de faire fonctionner le logiciel pour gérer la classe ne sont pas encore rentrés. Samsung et le responsable informatique du lycée se renvoient la balle : c'est ni à l'un ni à l'autre de le faire. Chose encore plus curieuse, le problème n'a lieu que pour la classe de Nico (les codes des 2 autres classes ont été rentrés par Samsung). C'est à rien n'y comprendre. Selon Nico, c'est clair, Samsung veut négocier quelque chose avec le lycée et sa classe est comme « prise en otage ».

 

En arrivant à l'appartement, nouveau coup dur. Le wifi de l'ordinateur de Nico ne fonctionne plus : connexion limitée. On essaie de trouver le bouton « on/off » sur la box mais impossible d'y mettre la main dessus : c'est incroyable ça. On trouve néanmoins le bouton « reset » qui permet de faire redémarrer la box...Nelly appuie dessus...la box s'éteint mais ne se rallumera jamais. On avait internet sur un seul ordinateur, maintenant, on ne l'a plus du tout. C'est le pompon! On est donc, du coup, obligés d'utiliser la salle wifi de l'immeuble que l'on connait bien maintenant.

 

Pour régler le problème, on tente d'appeler VTR (fournisseur d'accès). Impossible d'y arriver. On a un numéro à 10 chiffres...mais seulement utilisables à partir d'un fixe (mais bon sang, on n'en a pas de fixe, alors comment on fait ?). Nico a le même souci avec « BikeSantiago ». Il souhaite renouveler son abonnement pour les vélos en libre-service mais il faut là encore appeler un numéro à 10 chiffres à partir d'un fixe (demain, c'est le dernier jour où sa carte est encore valide).

Nelly a, quant à elle, passé une sale journée et est sur les nerfs. Bref, il est temps d'aller se reposer pour elle, tout en espérant que le lendemain soit meilleur. Il y a des journées, comme ça, où rien ne marche comme on veut. Nico, vu qu'il est en pleine forme en ce moment, sortira. Il a rendez-vous dans un bar de Providencia (à 25 min en vélo, piste cyclabe tout le long) car il participe à une soirée « couchsurfing » intitulé « Spanglish ». A la base, le but de cette sortie est de permettre aux gens de pratiquer leur espagnol et leur anglais.

 

Toutes les 20 minutes, on change de langue. Si on ne respecte pas la règle, on a un gage. Au final, Nico parlera beaucoup plus espagnol qu'anglais (et ce n'est pas plus mal). Tout d'abord, il retrouvera une tête connue (une argentine avec qui il avait sympathisé lors du barbecue géant et qui était en compagnie du français) puis fera la connaissance d'un chilien qui le ramènera (avec l'argentine). En réalité, au début, on parle dans la langue que l'on veut (donc espagnol). Ensuite, il y a eu le moment uniquement, en espagnol (jusque-là, tout va bien) puis forcément, le moment tant craint, l'anglais (seulement 20 minutes). Ensuite, de nouveau un temps où l'on parle la langue que l'on veut...Bref, il avait peur de devoir parler trop en anglais, mais au final, cela n'a été qu'une petite vingtaine de minutes...Rien de bien méchant (même si les mots viennent plus facilement en espagnol qu'en anglais)

 

Mercredi 25 mars sera une journée bien plus agréable que la veille (en même temps, difficile de faire pire). Tout , ou presque, se réglera. Le directeur de l'école annoncera à Nico que le responsable de l'informatique est en train de rentrer les codes pour les tablettes (ça sera réellement fait dans la matinée afin d'avoir une utilisation possible l'après-midi). Pour le vidéo projecteur (de Nico car pour celui de Nelly, c'est prévu normalement ce w-e, en tout cas, elle l’espère vraiment), ce sera le cas aussi mais après la classe, en fin d'après-midi.

 

A 16h, à la fin des cours, Nico décide de se rendre au Parc Arauco afin de résoudre la suite des énigmes du jeu préparé par Nelly. Il en profitera aussi pour se rendre personnellement à VTR. A l'accueil, on lui fournira un numéro de téléphone qui fonctionne à partir d'un mobile (ah, voilà une bonne nouvelle). Nelly prendra rendez-vous pour le lendemain après-midi. Par la suite, vu qu'il a encore du temps avant le foot, il se rendra à vélo jusqu'à la grande tour (centre commercial) à environ 20 min à vélo du parc. C'est là-bas qu'il a pris son abonnement Bikesantiago. Parfait, il pourra prolonger son abonnement. Comme ça fonctionne bien et que ça lui plait (trajet plus agréable, plus rapide et moins cher que le bus/métro) : il prend un abonnement de 6 mois à 25 000 pesos (un mois gratuit).

 

Puis après, retour au lycée pour le foot. On sera beaucoup plus nombreux (12) que la dernière fois et cela sera donc plus agréable. Espérons que ça continue ainsi. La journée s'achèvera donc vers 23h pour Nico. C'est sûr, le lendemain, il ne sort pas (malgré la proposition d'un français).

 

Jeudi 26 mars, internet refonctionne de nouveau dans l'appartement (que d'histoires avec ça!). Le gars de VTR arrivera plutôt vers les 18h, mais Nico était là et l'attendait. Il nous changera finalement la box et nous dira qu'il ne faut pas la débrancher : en fait, il n'y a pas de bouton « on/off ». Donc si on part un certain temps, on ne peut pas l'éteindre : vive l'économie d'énergie. Enfin, c'est comme ça. Au moins, ça refonctionne et en plus, la connexion est meilleure.

 

D'ailleurs, si Nico est là pour accueillir le gars de VTR, c'est qu'il n'est pas allé à la formation tablette. Les 3 précédentes (surtout les 2 dernières) étaient inintéressantes et inutiles. Avec son collègue et avec l'accord du directeur, ils ont décidé de boycotter la formation. En gros, c'est plutôt une aide technique pour ceux ne sachant pas utiliser une tablette (certains profs du collège ne sont pas très à l'aise avec l'outil et posent donc des questions qui nous empêchent d'avancer). Bref, Nico aurait dû prendre cette décision bien avant, mais il avait toujours l'espoir d'apprendre enfin quelque chose. A la place, c'était 3 heures de perdues (au moins, elles sont payées en heures sup., mais à vérifier sur sa prochaine feuille de salaire).

 

Le soir, on regardera les informations qui seront essentiellement consacrées aux inondations dans le nord du pays. Après le volcan Villarica au sud, voilà un autre phénomène. Les coulées de boue sont impressionnantes. Enormément d'habitants ont les pieds dans l'eau (bien pires que les inondations en France). Et dire que Nolwenn et Manu sont par là-bas...Espérons que ça aille bien pour eux. Nous projetons d’aller, nous aussi, dans cette région en juillet : espérons donc que la situation se soit améliorée et que le paysage n’ait pas trop subi de dégât. Quoi qu’il arrive, ceux qui sont à plaindre sont les habitants de cette région. Ils sont tellement pauvres là-bas que les constructions n'ont pas tenu le choc (et puis, ils n'ont pas d'assurance comme en France). En gros, les autochtones ont tout perdu! Il y a un certain nombre de morts et de disparus. Quelle catastrophe. A Santiago, on est vraiment tranquille (mis à part l'air pollué qu'on respire au quotidien).

 

Vendredi 27 mars, petit à petit, le soleil et la chaleur reviennent. A l'école, on aperçoit déjà les sommets enneigés. Après la pluie, l'air est toujours plus pur et le ciel est totalement dégagé. La semaine est déjà terminée. Nico pourra de nouveau se baigner, après les grosses chutes de température de la semaine. Mais, néanmoins, l'eau sera bien fraîche. Le soir, en compagnie de collègues, on sortira à la Piojera, dans le centre de la ville pour boire un « terremoto ». Il y a énormément de monde. Nelly ne fera pas long feu et rentrera pas trop tard. Le reste du groupe (dont Nico) continuera la soirée dans un autre bar, un peu plus loin dans le quartier de Bellavista. Puis, ils iront danser dans un bar dansant (La Pena, et ici aussi,comme en France seuls les mecs paient l'entrée : 2 000 pesos (3 euros). A 1h30 du matin, Nico abandonnera les autres pour rentrer : il est épuisé!

 

La suite du w-e sera beaucoup plus tranquille. Le samedi, on ne fera pas grand chose. Nico n'aura pas une grande patate avec la soirée de la veille. On fera essentiellement des recherches pour le w-e prochain, vu que l'on a 3 jours. Le soir, Nelly ira faire les boutiques avec Lucile et Nico terminera sa dernière mission (pour son cadeau d'anniversaire). Et au final, il trouvera le cadeau tant attendu en remettant les lettres dans l'ordre...Un vol en parapente (très bonne idée vu qu'il n'en a jamais fait). Maintenant, il faut choisir la date et l'endroit, ça, c'est autre chose!

 

Le soir, ce sera film en espagnol (la fin sera en français, car ça allait trop vite, on ne comprenait pas grand chose). Et le lendemain sera tout aussi pépère. Le matin, on ira au terminal de bus pour acheter nos billets pour le w-e de Pâques pour Talca...Mais surprise, même si on s'attendait à ce qu'il n'y ait pas beaucoup de places, là, il n'y en a carrément plus. C'est la loose, on a préparé notre séjour la veille pour finalement, ne pas pouvoir y aller. Il faut donc changer nos plans et ce n'est pas une mince affaire. L'après-midi, ça sera bronzette (car il fait de nouveau chaud et beau) et piscine (pour Nico, même si elle est un peu fraîche)...

 

Que va t-il nous arriver par la suite ? Que va t-on finalement faire le w-e prochain (w-e de Pâques) ? Vous le serez dans le prochain épisode...

 

A bientôt

 

Nelly et Nico

 

 

 

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Commentaires
T
Mon dieu que de suspense digne d'un roman à.... Suspense. Vite la suite :-)
T
Que de suspen
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