Arica-Tacna-Aréquipa

 Nous sommes le vendredi 1er mai.Ici, comme en France,c'est férié. Le réveil sonne à la meme heure que d'habitude quand on va travailler. Après 30 minutes de marche pour s'échauffer, on arrive au bus « centroaeropuerto », au niveau de la station de métro « los Héroes ». Il est 6h55 quand il part, quelques minutes après notre arrivée,ouf. 30 minutes plus tard, il nous dépose devant le terminal. Tout s'enchainera très vite : enregistrement des bagages, controle des documents et embarquement.On attendra très peu pour décoler un peu avant 9h.On est épuisés alors on dormira tous les 2 pendant les 2h20 de vol jusqu'à Arica .

Par conséquent, le trajet passera vite.A 11h30, on débarque au milieu de nulle part. L'aéroport est en plein désert et est minuscule.On décide d'aller manger dehors notre pique-nique que nous avions préparé...ce qui sera une grave erreur. A la fin de notre repas, tous les bus et collectivos sont partis et le prochain avion qui arrive est dans...10h (on vient, bien entendu, de le voir à l'instant).C'est trop bete, il y avait des mini-bus qui allaient directement à Tacna, au Pérou. Au lieu de cela, on sera obligés de prendre un taxi (que nous partagerons avec 2 chiliens) jusqu'à Arica (5 000 pesos/pers.) qui nous déposera au terminal de bus.

De là, nous prendrons un vieux bus en direction de Tacna (on passera à coté de l'aéroport). Le paysage autour de nous est toujours autant désertique. Nous passerons sans encombre les formalités à la douane (Arica est située à 20km au sud de la frontière péruvienne). A 14h25, on arrive à Tacna, une ville qui a l'air assez pauvre, un peu comme Arica. Elle ne nous donne pas envie d'y rester. Heureusement, ce n'est pas notre but. Depuis qu'on a mis les pieds dans ce pays, on sent tout de suite qu'on est étranger...On dénote totalement avec notre peau blanche (contrairement à Santiago où on passe presque inaperçu) et on nous repère tout de suite. D'ailleurs, quelques minutes plus tard, on se fait aborder par un mec qui crie... « Aréquipa, Aréquipa ». Tiens, c'est la ville où nous souhaitons aller. Il nous dit qu'il est 12h25 (on avait totalement zappé cette histoire de changement d'heure) et que le bus part dans 5 minutes. Pour 25 nuevo sol(environ 8/9 euros),c'est ok. Il a sans doute une commision (le taxi nous avait parlé de 20 nuevo sol) mais vu qu'on veut aller là-bas et qu'on n'a pas trop le temps de réfléchir, on le suit.

Au final, ce n'est pas plus mal car l'autre terminal ne sera pas si facile à trouver. Là encore,comme à Arica (300 pesos), on a une taxe d'embarquement à payer (1nuevo sol). On se dépeche car on a peur de rater le bus...mais en réalité, pas besoin de courir, on ne partira pas à l'heure...On a tendance à oublier cela parfois. 20 minutes plus tard, on part dans notre magnifique bus avec siège inclinable, toilettes et climatisation (et oui, il fait chaud ici, 30°C sans doute). On nous annonce 6h de trajet.

Nico en profitera pour écrire l'article sur sa tablette et admirer le paysage...de dunes. Le sol est aride . A part la route, il n'y a rien autour. Nelly, quant à elle, fera un bon petit somme : elle est crevée. A son reveil, elle pensera à tout ce qu'elle a oublié de prendre : les gants, le parapluie (pas habituée à Santiago, mais vers Cusco, on sait qu'on aura surement la pluie... son téléphone portable (qui sert de réveil), son MP3 (grrrrr), bref, rien de super important non plus, c'est le principal. Par la suite, on s'arretera quelques minutes afin de laisser rentrer dans le bus des vendeurs de glaces à l'eau (comme au Chili).Enfin, on croyait que c'était seulement ça. En réalité, on nous demande de sortir. Tacna est en fait une zone franche et les gens n'ont pas le droit d'acheter plus d'un certain nombre d'articles . On nous demandera d'ouvrir nos sacs. Un douanier y mettra ses mains (gantés) afin de chercher quelque chose d'illégal. Heureusement, il ne mettra aucun bazar dans le sac.

Quelques minutes plus tard, nous pourrons repartir pour de nouveau nous arreter vers 15H30 (heure péruvienne) à Mochegua pour prendre et laisser descendre des passagers. Entre temps, nous regarderons un film assez drole et nous regarderons le paysage en grande majorité désertique.Mais de temps en temps, un peu de verdure apparaitra. Nous regarderons un deuxième film, plus sérieux sur la guerre de Corée, qui sera très bien malgré quelques scènes bien violentes (pourtant, il y a des enfants dans le bus).

 Apres celui-ci, le temps nous paraitra un peu long, nous ne savons pas exactement dans combien de temps on arrivera. Pour nous faire patienter, ils nous mettent des dessins animés puis une vidéo sur des chanteurs (surement locaux, qui ne date pas d'aujourd'hui). Dehors, c'est le noir total, pas la moindre lumière, mis à part ceux des feux arrières des camions qui nous précèdent, qu'on peut apercevoir dans les virages. Nous finirons par arriver vers 20h00 (il fait nuit depuis 18h). Nous achèterons ce que nous trouverons dans le hall du terminal de bus, c'est à dire : des espèces de brioches en partie fourrées de confiture. Elles passeront bien.
Ensuite, l'objectif est de se rendre dans le centre d'Arequipa, car le terminal de bus n'est pas à coté. Mais dès qu'on sortira de celui-ci, des chauffeurs de taxi nous tombent dessus. On prendra le premier : 9 NS (3 euros). Nous marcherons ensuite très peu pour trouver une auberge résonnable : 20 NS. Nico prendra une douche qui s'avèra froide, ce qui refroidira Nelly qui décidera de ne faire qu'une petite toilette, elle se lancera sous le jet froid le lendemain. Nous ne mettrons pas longtemps pour nous endormir.

La suite plus tard...

A bientot

Nelly et Nico

Comments

[PA]

Un paysage désertique? Une population pauvre! Un voyage de nuit!!??Huuuuuuuu ça fait moins rêver que la dernière fois. .. :-(