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Nico et Nelly en Amérique du Sud
11 juillet 2015

3 semaines avant les vacances de juillet

Nous sommes le lundi 22 juin 2015, le lendemain du solstice d'hiver pour nous (l'été pour l'Europe). Et il ne pleut toujours pas (on a eu seulement 2 ou 3 heures de pluie au mois de mars ou avril). Et cette pluie, on l'attend comme le messie (incroyable de dire ça mais c'est la vérité), enfin surtout les chiliens, Nelly est moins emballée, même si elle est nécessaire, c’est vrai. En effet, le problème, c'est que depuis quelques jours, on est en « alerta ambiantal »...Et aujourd'hui, la pollution a atteint son maximum depuis plus de 15 ans. On est passé du stade « pre emergencia » a « emergencia »...ce qui signifie état d'urgence. Bien entendu, les enfants n'ont pas le droit de faire EPS (ils commencent à être habitués) mais en plus de cela, beaucoup de voitures dans Santiago n'ont pas le droit de circuler entre 7h30 et 21h.

 

Notre chère Marie-Christine a une voiture qui n'a pas toujours le droit de circuler. Le matin, vu qu'on arrive au lycée avant 7h30, ça ne pose pas de problèmes mais le soir, elle ne peut pas rentrer. Néanmoins, elle prendra quand même sa voiture et ira faire les magasins le soir, ce qui nous arrange bien. En effet, ces derniers temps, on a pris le taxi pour différentes raisons (perte de clés, pollution, problème de portail, etc...) et il ne faut pas que ça arrive tous les jours. En même temps, ici, ce n'est pas très cher...Et puis, Nico a de nouveau gagné au jeu des paris à l'école sur la Copa America. Et cette fois-ci, pas de concurrence : avec un résultat de 6 sur 6 dont trois scores exacts, personne ne l'a égalé. Il empoche donc « la coquette somme » de 14 000 pesos (environ 20 euros). Certaines personnes sont envieuses et lui demandent comment il a fait...Le feeling!

 

C'est aussi notre journée où on n'a pas classe l'après-midi (enfin, comme 3 sur 5). Nico a rendez-vous chez le médecin à 15h et Nelly à 15h30...Pas d'inquiétude, c'est seulement pour avoir un certificat afin de faire « le vaccin contre la fièvre jaune » (indispensable pour aller en Bolivie dans la jungle). Quand il arrive au centre médical (à 2 rues de chez nous), il demande à l'accueil le prix (35 000 pesos soit environ 45 euros) de la consultation (pas donné… tout ça pour un certificat médical…) alors il demande s'il peut payer avec ses « excedentes » (c‘est une somme d’argent qu’on cotise tous les mois avec notre sécurité sociale locale et qu’on peut utiliser quand on va acheter des médicaments. On a chacun un peu plus de 200 euros sur ce compte)...On lui répond que non. Il décide donc d'annuler le rendez-vous car on connait des collègues qui ont payé seulement 2 000 pesos (le reste était pris en charge par leur sécu, la même que la nôtre).

 

Bref, on verra plus tard. Sur le chemin du retour, il croise Nelly et lui explique la situation. Cette dernière veut absolument régler cette histoire de vaccin au plus vite. En effet, pour que le vaccin soit vraiment efficace, il faut le faire un mois avant la jungle. Nos collègues sont allés dans une clinique. Mais pour nous, ce n'est pas la même: tout dépend du domicile. La nôtre est située à environ 30 minutes à pied (Clinica Santa Maria à côté du métro Salvador). Et voilà donc Nelly partit en direction de la clinique. Elle a pris rendez-vous pour 19h sur internet, mais comme elle a un mauvais pressentiment, elle part bien avant. Elle y passera un long moment et ça ne sera pas simple.

 

Effectivement, à chaque guichet, il faut prendre un ticket (numéro de passage), il lui en a fallu 6 au total. Elle a d'abord dû aller au 3ème étage, traverser un long couloir, descendre au 2ème où elle demandera un rendez-vous avec un médecin et avoir le prix de la consultation, et savoir si elle peut payer avec ses « excedentes ». Pour cela, il faut redescendre au 1er, au bureau de la sécu où la dame lui dira que pour payer avec ses cotisations, il lui faut le nom du médecin. Donc, c’est reparti pour le 2ème et de retour au 1er où elle récupèrera bien son « bono » : son papier qui lui permettra de « payer » le médecin. Retour au 3ème où elle devra attendre pas mal de temps que le médecin l’appelle. Ici, c’est immense, personne ne vient vous voir...on vous appelle au micro...Mlle Berthillote Nelly, rendez-vous au block n°19 (et oui, les médecins sont tous dans une mini pièce qui fait office de cabinet (et il y en a un certain nombre, au moins 30 dans ce service). 5 minutes plus tard, elle est déjà dehors avec son ordonnance en main. Le docteur Wolf lui expliquera où se trouve le centre de vaccin (juste en face de sa fenêtre) et lui donnera aussi une ordonnance pour acheter des médicaments contre la Malaria. Il est trop tard pour aller se faire vacciner le même jour (ça ferme à 17h et il est autour des 19h), donc ça sera pour un autre jour. En arrivant à l'appart', elle raconte ses aventures à Nico qui prend des notes. Il ira le lendemain. Il a préféré rester à l'appart' car normalement, le technicien pour le four devait venir...Mais ce dernier a annulé le rendez-vous pour le reporter à mercredi aprèm’.

 

Le mardi, on finit à 16h30 (jour le plus long pour nous). A 17h15, Nico est à la clinique : c'est sur le trajet, à mi-parcours avec une station de vélo pas trop loin...parfait pour lui. Il suit donc les instructions données par Nelly...Et là, c'est le début des problèmes. On lui dit d'aller au 3ème étage (et non le 2) pour prendre un rendez-vous avec un médecin pour les voyageurs. On le « balance » de service en service (après avoir appelé Nelly) jusqu'à tomber au bon endroit : service « urologia ». Il n'y a pas de possibilités pour aujourd'hui mais le lendemain, à 17h40, c'est bon...Il réserve (après avoir donné sa carte RUT) et repart un peu « saoûlé ».

 

Il va pouvoir se détendre le soir. En effet, par l'intermédiaire de « Couchsurfing », il a trouvé une équipe pour jouer au foot contre une autre équipe sur un petit terrain (6 contre 6). Il a rendez-vous à 21h dans le centre (pas trop loin). De là, un gars emmène tout le monde dans son grand « 4x4 » en direction de l'aéroport. Le match commence à 22h et ça coûte 15 000 pesos par équipe. Nico et son équipe (1 colombien, 1 uruguayen et 3 chiliens ) se feront balader...Pour reprendre l'expression d'un chilien, c'était « Barcelone contre San Marcos de Arica ». Bref, une défaite sans appel, 15 à 5. Au final, il rentrera aux alentours des minuits : c'était bien sympa même si l'autre équipe était trop forte et que c'était super tard.

 

Mercredi 24 juin, Nelly va faire son vaccin. Cette fois-ci, c'est assez simple et moins long. Par contre, impossible de payer avec les « excedentes » et une piqûre pour un peu moins de 50 euros, c'est quand même assez cher...Mais quand on n'a pas le choix, c'est comme ça. On lui délivre un petit certificat (écrit aussi en anglais et en français) à présenter à la frontière. De retour à l’appart’, elle attendra le réparateur du four, qui : ni ne viendra, ni n’appellera… Nico, quant à lui, retourne à la clinique pour son rendez-vous. Et là, il ne comprend rien. A l'accueil, on lui demande de payer environ 2 000 pesos...le reste, étant à la charge de la sécu. Il demande à payer avec ses « excedentes » mais on lui dit qu'il n'en a pas...Bizarre et en plus, ce n'est pas la même somme que Nelly. Bon, pour 3 euros, il ne va pas chipoter (il s'en fiche de la somme) mais pour le principe, c'est embêtant! A n'y rien comprendre. Il valide son rendez-vous après avoir donné sa carte RUT et validé son empreinte digitale (ah, oui, ici ça ne rigole pas : la santé, c'est un business et impossible de se faire passer pour un autre, Nelly n'a pas eu droit à ce privilège).

 

15 minutes plus tard, on l'appelle (comme pour Nelly) et il se retrouve dans le même cabinet qu'elle et avec le même docteur. Il aura droit aux mêmes explications et aux mêmes questions que Nelly mais sans l'histoire de la Malaria et des « musticos » (moustiques) (est-ce moins important que pour elle ? Aucune idée). En 3 minutes chrono, l'ordonnance est remplie et il est dehors (40 euros pour faire une ordonnance, pfff). Avant de rentrer, il décide quand même d'aller se rendre au bureau de la Colmena (sécu) (à l'aide des indications de Nelly) pour essayer d'éclaircir ce mystère de paiement. Et là, on lui répond qu'il n'y a pas de problème : on peut venir avant ou après la consultation afin de se faire rembourser avec ses « excedentes ». Du coup, il se fait rembourser et on l'informe de son solde d' « excedentes » (environ 300 euros : whaouh, il peut être malade pleins de fois...Nelly a un peu moins car les femmes paient un peu plus).

Pour le vaccin, c'est un peu juste, ça sera pour le lendemain...

 

Le soir, Nico est de nouveau de sortie. C'est le grand soir : quart de finale entre le Chili et l'Uruguay. Le pays, en entier, attend le match avec impatience. Avec quelques collègues « du centre », il se rend à la Piojera (le fameux bar typique avec le « terremoto »)...Ambiance de folie garantie normalement. Et ça sera bien le cas, les chiliens sont chauds comme des marmites : l'hymne nationale est repris en chœur (Nico se dit qu'il faudrait qu'il essaie de l'apprendre un peu), des « viva Chile » sont lancés, etc... Bref, un match à sens unique où les locaux marqueront finalement à 10 minutes de la fin (victoire 1-0). Dans le bar, bien entendu, c'est de la folie : la nana assise à côté de Nico reçoit même de l'arisa dans les cheveux et sur ses vêtements...Nico, lui, s'en sort bien par contre.

 

Le match est fini mais on ne veut pas en rester là...Tout le petit groupe se dirige vers la « Plaza

Italia ou Baquedano ». Et là, c'est de la folie. Les supporters ont envahi la place. Les routes sont coupées, ça crie, ça chante, ça saute, etc...Certains montent en haut de la statue en cheval pendant que d'autres se retrouvent en haut des poteaux. Des feux d'artifices sont lancés, bref, c'est la fête et ce n'est pas près de s'arrêter...Tout ça parce que le Chili est en demi...Alors s'ils gagnent la coupe, on se demande bien ce qu'il peut se passer. Bref, Nico ne s'éternisera pas trop quand même car le lendemain, ce foutu réveil sonne toujours à 6h...A minuit, il est à l'appart'.

 

Jeudi 25 juin, vu que Nico finit à 13h30, après manger, il va enfin faire son vaccin contre la fièvre jaune au même centre de vaccination que Nelly (juste à côté de la Clinique Santa Maria). C'est assez rapide et ça ne fait pas mal du tout. Il ressort avec son petit papier, tout content...Enfin, ça c'est réglé! Le soir, ça sera repos.

 

Le lendemain, c'est de nouveau soirée match...Cette fois, c'est Argentine-Colombie. Nico ira dans un bar à Vitacura pas très loin du lycée avec le couple « argentina-espagnol » que l'on avait invité le w-e précédent. Après avoir mis un temps fou pour y aller et à avoir eu du mal à trouver (Amanda rue Dissague), on arrive pile au moment des hymnes. L'écran géant est immense...On se croirait au cinéma. Le bar est rempli d'argentins et de 2 ou 3 colombiens...Autant dire que côté supporters, on sait d'ores et déjà qui va gagner. Il y a une ambiance de folie. Heureusement que l'Argentine se qualifiera pour les demis...mais seulement aux tirs aux buts (pas bon pour les paris de Nico ça!) après avoir outrageusement dominée.

 

Notre grand w-e prolongé (et oui, on a encore 3 jours, le lundi 29 juin étant férié) sera assez animé. Au début, on souhaitait sortir de Santiago mais après réflexion, on a préféré rester : c'est l'hiver et aller dans le sud n'est pas très judicieux ni sur la côte. Et puis, on se dit que l'on va préparer un peu nos vacances qui arrivent bientôt (plus que 2 semaines). Alors le samedi, ça sera journée entre français. En effet, l'association « Santiago accueil » organise un rallye dans Santiago suivi d'une soirée « raclette » avec un prix dérisoire (30 000 pesos pour 5). Et c'était bien sympa. Le rallye a duré toute l'après-midi : on devait parcourir le centre-ville. Par l'intermédiaire de Facebook, on recevait « nos énigmes » : photos diverses à prendre, lieux à trouver, poème à écrire, déguisements, etc... Etant des amoureux des jeux, autant dire que ça nous a bien plu même si à la fin, on était bien crevés, à force de gambader de droite à gauche pendant toute l'après-midi (sous un soleil radieux).

 

On a malheureusement pas gagné le bon d'achat chez Air France (300 dollars) ni le w-e chez les Mapuche mais on a bien rigolé : on terminera 6ème sur 13, place honorable. On repartira avec une confiture, une casquette chacun et 2 fromages français (comté + emmental). Même si pour la raclette, c'était du fromage « made in Chile », ça allait...et la charcuterie semblait provenir de France. Il y a avait beaucoup de familles mais on arrivera à se faire une table de jeunes français. Bonne soirée!

 

Le lendemain, Nico s'achètera enfin un maillot du Chili (marqué « Alexis Sanchez ») à notre marché aux puces préféré (métro Francklin). Le soir, il ira se faire un foot (même équipe que le mardi mais avec d'autres, moins forts et plus près). C'est le même principe : location d'une heure d'un terrain de foot en synthétique (Bien plus sympa). Puis après, il faut vite qu'il rentre prendre sa douche afin d'aller au resto. Il faut bien qu'on remercie notre chauffeur du matin (Marie-Christine). Cela n'a pas été simple d'en trouver un d'ouvert un dimanche soir...Le diablito à Lastaria avec de bons cocktails!

 

Le lundi 29 juin est un jour férié au Chili...On en profitera donc pour se reposer. L'après-midi, on essaiera d'aller au cinéma mais les grilles sont fermées alors on rebroussera chemin...En réalité, c'est juste qu'on était arrivés trop tôt (tant pis, ça sera pour la semaine prochaine). Le soir, c'est la demi-finale entre le Chili et le Pérou...Et grande première, Nelly décide d'aller voir le match avec Nico. Avec Amandine et une de ses colocs, on ira dans un bar à Bellavista afin de changer d'ambiance. Tous ou presque retransmettent le match et l'ambiance est au rendez-vous...entre les chants, les « espèces de vuvuzélas ». Nico se laissera même maquiller la joue d'un drapeau chilien. On se caille un peu (surtout Nelly, pas assez habillée) vu qu'on regarde le match sur la terrasse extérieure d'un bar avec un sacré écran géant. Au final, le Chili gagnera 2-1 et s'ouvre les portes de la finale comme prévu...

 

Le lendemain, mardi 30 juin, l'Argentine rejoindra le Chili en finale...Et Nico empochera encore les gains des paris à l'école (10 000 pesos, cette fois-ci car il y a 2 gagnants). D'ailleurs, les autres collègues en ont marre (3 victoires de Nico sur 4 paris, ça fait trop pour eux!) : certains lui proposent de lui donner directement les « 1 000 pesos du pari » tandis que d'autres essaient de corrompre les organisateurs pour qu'ils disent à Nico que les paris sont finis (alors qu'il reste la finale et la 3ème place)...Nico,lui, ça l'amuse bien toute cette effervescence.

 

Il ne se passera pas grand chose jusqu'au w-e mis à part quelques tensions à l'école : ça semble électrique et les vacances sont attendues avec impatience. Mais un grand événement s'est produit : notre four est enfin réparé (après plus de 2 mois sans, la règle d'or ici : être patient et tout arrive!). Le vendredi soir (3 juillet), c'est « la despedida » (pot de départ) d'Amandine, une bonne amie française qui retourne donc en France (après un an de stage). Dans notre immeuble, il y a une grande salle au rez-de-chaussée que l'on peut louer pour seulement 5 000 pesos (7-8 euros : et en plus, le ménage est compris...On doit juste ne rien laisser traîner)...Seul petit bémol, à 2 heures du matin, on doit la rendre.

 

Quelques minutes avant de descendre à la soirée, Nelly ne se sent pas très bien. Elle est fatiguée et est à deux doigts de vomir...Bref, pas de soirée pour elle : elle ira donc se coucher à 21h. Nico, quant à lui, s'y rendra...Il est en pleine forme et passera une très bonne soirée. Il fera la connaissance d'un chilien super sympa qui parle très bien le français...et qui part en France pour 4 ans en septembre à...Marseille. (On se reverra sans doute là-bas). La soirée continuera pour un petit groupe chez un chilien jusqu'à 6h du matin...Le lendemain sera très dur pour Nico.

 

Et justement, ce samedi 4 juillet, c'est le jour de la finale (Chili-Argentine). On n'a pas une grande forme (Nelly va mieux mais ce n'est pas « la grande folie » et Nico a du mal à récupérer...ah, la trentaine, pas simple!!!). On va donc voir le match à la coloc' d'Amandine (lieu fréquent de « réunions,fêtes »...bref, c'est comme l'auberge espagnole là-bas)...Un « asado » (barbecue) est en cours quand on arrive (à 16h30). Le match commence à 17h et on est tous réunis (autour de 25) dans le mini-salon devant la télé (ne surtout pas partir afin de ne pas perdre sa place assise sur une chaise ou sur le canapé). « Toutes » les nationalités sont représentées : américains, espagnols, français, italiens et bien sûr chiliens (enfin que 3). Une seule chose nous réunit quand même, on est tous à fond derrière le Chili (enfin presque, sauf 1 ou 2)...D'ailleurs, les chiliens sont bien marrants à voir quand ils regardent un match (ils le vivent à fond, un peu comme les marseillais).

 

Le match sera tout sauf grandiose...très serré, autant Nelly avait apprécié le match au bar, avec les 3 buts, autant là, c’était un peu ennuyant, et pas plus au chaud. Comme Nico l'avait dit, il se terminera aux tirs au but...Le Chili gagnera et toute la ville explosera. C'est la 1ère fois de leur histoire qu'ils gagnent « la Copa America » et en une soirée, tous les problèmes de la vie quotidienne sont mis de côté pour aller faire la fête. Dehors, c'est une marée humaine (on se croirait aux abords d'un stade alors qu'on est en plein centre-ville) qui se dirige vers la fameuse « plaza Italia ». Là-bas, c'est de la folie mais à peine arrivés, les carabineros décident de gâcher la fête en envoyant des bombes lacrimos pour disperser les gens. Tout le monde recule et on se fait embarquer au sud...On perd de vue nos amis et on décide de rentrer avant que ça dégénère...Quel dommage. De toute manière, on est fatigués...On suivra la suite à la télé (les joueurs se rendent à la Monéda pour présenter le trophée mais ça sera sans nous : c'est noir de monde).

 

La suite du w-e sera très tranquile...Mis à part le soir où Nico se rendra à une autre « despedida », celle d'un autre français, Sylvain qui retourne lui aussi en France après un court séjour. Soirée bien sympathique avec une grande majorité de français dans un « hostal » du centre ville...Pas beaucoup l'occasion de pratiquer l'espagnol mis à part avec une chilienne qui est beaucoup plus compréhensible que d'autres. Mais à 22h, retour au bercail car le réveil fait toujours aussi mal.

 

Lundi 6 juillet, dernière semaine avant les vacances...On a hâte que ça se termine. Et aussi, il a enfin un peu plut (on n'est plus en alerte ambiantal mais ça ne durera pas). Sans surprise, Nico a de nouveau gagné les paris (avec une autre collègue)...Cela commence à faire beaucoup : 4 paris sur 5. Bon, cette fois-ci, seulement 4 000 pesos d'empochés (et oui, trop de joueurs ont été découragés par Nico et il s'en excuse!). Le soir, on ira dans notre fameux cinéma (on avait pourtant l'appareil photo mais pour les photos, ça sera pour une prochaine fois)...Encore un film en français (2 jours, une nuit), bien symathique malgré une bande annonce qui ne nous avait pas trop convaincu. En gros, c'est l'histoire d'une femme qui revient d'une « dépression » et à qui on annonce qu'on va la licencier (on a proposé aux autres employés une prime de 1 000 euros afin de la virer)...Elle va donc se battre en allant voir un par un ses collègues pour leur demander de renoncer à leur prime...Et vous, que ferez-vous à leur place ? Car c'est bien la question qui nous hante quand on sort de la salle...Film profond à voir!

 

Le mardi 7 juillet, Nelly fera la mise en commun des questionnaires de ses élèves sur la sortie à San Miguel. Tout à coup, l'image projetée au tableau bouge énormément tout comme le sol, Nelly se retourne : les élèves sont déjà tous sous leur table. Ils ont bien plus l'habitude que nous, tant mieux. Il faudra attendre 2, 3 minutes que le tremblement de terre cesse. Les alarmes ne fonctionnent vraiment que pour les entrainements... mais heureusement que les élèves sont très informés et entrainés pour cela. L'après-midi, sous un beau soleil (il fait quand même bien froid le matin), c'est le pot de départ des collègues qui s'en vont (5 au total en primaire dont notre cher directeur qu'on regrettera quand même malgré quelques défaults(qui n'en n'a pas?) : c'est lui qui nous a fait venir et étant donné que son départ a été forcé, un goût amer plâne...On verra ce que ça va donner à la rentrée!).Le jeudi soir, Nico ira boire un verre avec un ami chilien qui parle très bien le français et qui va passer 4 ans à Marseille à partir de septembre pour ses études tandis que Nelly se fera un resto péruvien avec Camille, Lucile et une pote à elle.

 

Vendredi 10 juillet, dernier jour d'école avant ces trois semaines de vacances qui sont attendues depuis un moment par tout le monde. L'établissement, en l'honneur du 14 juillet, offre des mini-croissants à chaque élève (et donc chaque prof) : et ils sont bien bons. Dans sa classe, Nico a organisé (comme beaucoup d'autres) un petit déjeuner à la française (pains au chocolat, croissants, brioches, jus d'orange, etc...)...l'occasion de bien finir avant de partir en vacances. Pour Nelly, ça sera à peu près la même chose. Et l'après-midi, c'est le moment de faire les sacs...Penser à tout, ne rien oublier et ne rien prendre de superflu. Normalement, on devrait avoir du beau temps mais on va, à priori, se les cailler.

 

En tout cas, cette dernière semaine est bien difficile : on est complètement épuisés le soir et le matin, on éprouve les pires difficultés à sortir de la couette à 6h...Et ce n'est pas pendant nos vacances que l'on va se reposer. Au programme : désert d'Atacama (Chili) puis Uyuni, La Paz, l'Amazonie (Bolivie)...Tout ça en 18 jours environ : faisable ou non ? Des premières réponses dans le prochain article...Départ prévu demain matin à 5h : un taxi vient nous chercher....

 

A bientôt

 

Nelly et Nico

 

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Commentaires
B
Oui, même moi, j'ai été dans un bar ouvert pour voir un match : Chili / Pérou en demie finale. Vraiment sympa avec les 3 buts, et surtout "les Chi chi chi le le le, viva Chile !" Du coup, on a regardé la finale avec une pot' et ses coloc', mais c'était moins bien (pour ma part bien sûr, sans aucun but durant les 90 minutes). En tout cas, l'ambiance générale dans le pays est cool ! Pour nos vacances, les articles arrivent... et les photos, et bien... <br /> <br /> -Nelly-
V
j'imagine l'ambiance de folie pour la victoire en copa america!!! ça a dû être fou!! j'ai bien pensé à vous ce jour là!! profitez bien de vos vacances!! en prenez de belles photos.
Nico et Nelly en Amérique du Sud
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