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Nico et Nelly en Amérique du Sud
17 septembre 2015

Que s'est-il passé entre les vacances du mois de juillet et celles de septembre ?

On est vendredi 31 juillet 2015...Il est 5h40 quand nous montons dans le taxi en direction du terminal de bus de La Paz...pour environ 5 minutes de trajet (15 bol.). Sur place, on a droit à un bus 5 étoiles : propre, toilettes, sièges très confortables et télévision (clips et films durant le trajet). La veille, on nous avait annoncé qu'il y avait le repas et le petit-déjeuner de compris dans le prix (12 euros environ)...En réalité, ça sera très léger : une mini-empanadas au fromage et du thé pour le petit déjeuner ; une mini-barquette de pâtes et une bouteille de coca pour le repas. Autant dire qu'il faut prévoir des compléments (ce qu’on avait fait, on sait qu’il faut toujours prévoir le coup ici). Vu qu'on passe la frontière avant midi, il faut faire attention à ne pas emporter de fruits et de légumes.

 

Vers 11h, on est au poste de frontière...et l'attente sera interminable : on y restera entre 1 et 2h. Et oui, bienvenue au Chili : ici, un chien vient renifler vos bagages qui passent par la suite au scanner (ce qui signifie qu'il faut les sortir du bus) et les douaniers sont très très longs pour faire un tampon. Heureusement, il fait beau et le paysage est magnifique. D'ailleurs, juste après le passage de la douane, le trajet nous est familier : on l'a fait au mois de mai lors de notre excursion à la journée au parc Lauca...mais cette fois-ci, il fait grand soleil. Le volcan se reflète dans l'eau du lac et on peut donc prendre de plus belles photos (même de l'intérieur du bus). Vers 18h (17h, heure bolivienne), on arrive enfin à notre destination : Arica. On savait qu'il y avait des bus de nuit à partir de 21h en direction de Calama (ici, pas de souci, les infos sont beaucoup plus sûrs qu'en Bolivie). On réserve le nôtre pour 21h30 (8 000 pesos/pers. avec « Frontera del Norte » ) et on va boire un jus de fruits et manger un peu dans un café situé juste en face de la gare routière (avec wifi).

 

A 21h30, on embarque comme prévu. On a prévu le sac de couchage mais, en fait, cela s'avèrera une mauvaise idée : Nico aura trop chaud et en sortira pendant la nuit, Nelly ne l’aura pas déplié, pour une fois c’était inutile... (c’est quand même fou : quand on le prend, on n'en a pas besoin et quand on l'oublie, on se caille et on regrette de ne pas l’avoir pris!!!). Vers 4h du matin : mauvaise surprise : il faut sortir du bus car il y a une douane chilienne (à l'intérieur du pays, ils sont vraiment fous par ici) : à cause d’une zone franche (c’est pour cela qu’une nana avait essayé de nous passer ses doudounes et cartouches de cigarettes...on avait bien sûr décliné). Et c'est reparti pour un tour, il faut sortir les sacs mais ça sera beaucoup moins long qu'à la frontière même si certains ont dû laisser certaines choses de la zone franche (quotas dépassé). On arrivera finalement dans le centre de Calama vers 7h30 du matin et il fait encore nuit. On cherchera pendant très longtemps un café d'ouvert, mais vu qu'on est samedi, tout est fermé. Il fait un froid glacial et on est bien les 2 seuls couillons à attendre que quelque chose ouvre pour aller se réchauffer. Au bout d'une heure, une sorte de boulangerie/épicerie ouvrira ses portes, dommage qu'on ne puisse pas déjeuner à l'intérieur, mais on achètera quelque chose pour le petit déjeuner. Et au final, on y fera aussi des achats pour notre repas du midi car le marché central tardera trop à ouvrir ses portes...On se caille trop, on prend un taxi (7 000 pesos) et on file attendre notre avion (décollage prévu à 15h) , au chaud, à l'aéroport.

 

 

Vers 18h30, nous voilà donc de retour sur dans notre appart' après 3 semaines de superbes vacances où on en a vu plein les yeux. Ah la Bolivie, quel pays magnifique et assez méconnu ! La reprise est difficile, plus pour Nelly qui a une classe bien plus compliquée que celle de Nico. Il ne se passera pas grand chose lors de cette première semaine de reprise. On essaie plutôt de récupérer de nos vacances. Et puis, le temps se gâte sur Santiago. On aura droit à environ 3-4 jours de pluie avec des inondations. Nous, on y échappera car le centre-ville a été bâti pour résister à la pluie : bon, à certains endroits, ça déborde quand même sur les trottoirs mais au moins, on n'a pas de l'eau jusqu'aux hanches comme dans certains quartiers pauvres.

 

Quelques jours plus tard, c'est au tour de Valparaiso de prendre l'eau ainsi que d'autres villes de bord de mer. Un sacré ravage avec des vagues qui montent jusqu'aux toits de certains hôtels (Si si, c’est vrai : on a vu les images aux infos, c’était impressionnant !). Encore donc une catastrophe naturelle qui touche le Chili (et nous, on passe toujours à travers...la chance ??? On n'est jamais au mauvais endroit au mauvais moment, pourvu que ça dure!!!!). Nico attendait la pluie avec impatience (comme beaucoup de Santiaguinos) mais il n'était pas nécessaire que ça fasse un tel ravage. Néanmoins, c'est bon pour l'air (on respire enfin un peu mieux) et pour Nico, c’est jours de fête car quand il pleut à Santiago, il neige en montagne (et il a beaucoup neigé : un mètre 50 en 2 jours).

 

En effet, du 10 au 14 août, Nico part avec ses élèves en classe de neige, au même endroit que l'année dernière, à la station de ski de la Parva (à 1h30 de Santiago, à 2700 m d'altitude). Les différences sont multiples par rapport à l'année précédente. Tout d'abord, Nelly n'y va pas puisque cette année, elle a une classe en charge. Les élèves sont carrément plus sympas que l'année dernière donc la semaine sera très tranquille. Cette fois-ci, la station ressemble à un vrai village de montagne en hiver : il y a de la neige partout et de manière abondante (ça commence sur le chemin, dès 1 000 m d'altitude).

 

Nico passera une super semaine : c'est presque les vacances! Il skiera tous les jours, tranquillement (sans avoir les enfants sur le dos) et à toute allure ! Il les prendra juste de temps en temps en photo et en vidéo. Comme l'année dernière, on lui passe un forfait, le matériel de ski afin de profiter du domaine pendant 2 heures le matin et 2 h l'après-midi. La neige est au rendez-vous (quel plaisir de pouvoir faire « ses traces » dans une bonne poudreuse : dommage, il n'a pas son monoski!) et le soleil aussi (seulement 1 après-midi où il ne voyait pas grand chose). En plus de s'être vraiment éclaté, il aura droit à une prime d'environ 300 euros...

 

En revanche, pendant que Nico se faisait plaisir sur les pistes de ski, Nelly ne passera pas une superbe semaine. Certains élèves de sa classe auront la superbe idée de lui mettre une punaise sur sa chaise (qu'elle découvrira bien sûr)...A cet âge-là, la solidarité n'existe pas et elle découvrira très vite les coupables. Cette histoire ne se terminera pas là et elle devra remplir des papiers administratifs et de rencontrer les parents afin de signaler ces comportements. En plus de cela, elle a un peu la crève, bref, vivement les prochaines vacances pour elle !!!

 

Le dimanche 16 août, le temps s'est enfin un peu dégagé sur Santiago. On profitera de l'après-midi pour essayer d'augmenter notre score en « Geocaching ». Sous un beau soleil, on en trouvera 2 sur 3. Dommage pour la troisième car la balade était bien sympa : une « multi » de toute beauté qui se terminera malheureusement en « queue de poisson ». Quelle idée saugrenue de mettre une cache dans une zone militaire (forcément, on nous a demandé de ne pas rester dans cette zone!). Ah, ces chiliens, ils ne comprennent rien au Geocaching...on essaiera de rattraper notre retard en France.

 

Lundi 17 août sera une journée bien noire pour Nico. Après une semaine de ski, c'est toujours compliqué de reprendre. Mais le souci n'est pas là. L'après-midi, il décide de s'arrêter au marché de La Véga pour acheter des olives et du fromage (meilleurs que dans l'autre marché). Le souci, c'est qu'il s'apercevra (pas tout de suite) qu'on lui a volé son portefeuille. C'est la 2ème fois que ça lui arrive (4ème vol au total : 2 pour Nelly, 2 pour Nico...espérons que l'on ne fasse pas un concours, c'est bon, match nul, on arrête maintenant ! ). Heureusement, cette fois-ci, la perte est minime. Le voleur n'a pas dû être bien content. Il y avait à peine 500 pesos (environ 80 centimes d'euros), une carte de transport (avec 8 voyages environ), la carte bancaire (bloquée assez rapidement), la carte de bibliothèque (à l'institut français, peu de valeur), 3 tickets de cantine, un plan de la ville, quelques photos d'identité et surtout cette fameuse carte d'identité chilienne (la « cedula de identitad »)... Bref que des broutilles sans importance mis à part cette fameuse carte super importante. Sans elle, on ne peut rien faire. Il ne peut d'ailleurs pas récupérer sa carte bancaire, donc pas effectuer de virements. Heureusement que Nelly a toujours la sienne. La semaine commence mal.

 

Pour penser à autre chose, le soir, on ira dans notre « cinéma »...Encore un film français (« La chambre bleue ») et bien sympa (selon Nico) malgré des critiques pas très bonnes. C'est une histoire d'adultère qui finit mal. Le lendemain, Nico ira en sortie (encore) au théâtre municipal afin d'aller assister à un opéra (projet avec d'autres CM2). Et bien, finalement, ça ne sera pas si mal que ça...bien qu’il soit loin d'être un fan de l'opéra. Mais comme il y avait un côté théâtral, c’est passé comme une lettre à la poste et il a bien compris, vu qu'il y avait des sous titres.

 

Suite à son vol de la veille, s'en suivra plein de démarches. Tout d'abord, direction la police pour le déclarer afin d'éviter qu'on usurpe son identité. Une heure d'attente, jeudi après-midi, pour expliquer ce qui s'est passé. Puis, ensuite, il a dû demander à être remplacé 45 minutes le vendredi matin (il n'a pas cours de 8h30 à 9h15 ni de 10h à 11h) afin d'aller refaire les papiers. L'avantage, vu que ce n'est pas la 1ère fois, il sait exactement ce qu'il faut faire et où aller. Une heure d'attente dehors avant l'ouverture des bureaux puis encore 40 minutes à l'intérieur pour finalement passer en 5 minutes. Bref, au moins, c'est fait et réglé : il devra quand même revenir pour récupérer cette fameuse carte (mais ça devrait être moins long). A 10h15, il est au lycée pour commencer sa journée.

 

Mis à part cette mésaventure, sa semaine se passera bien et il prendra tout ça avec désinvolture. Et maintenant, c'est clair, il n'achètera plus de portefeuille (attire trop l'œil) et laissera sa carte d'identité à la maison en lieu sûr (trop importante cette carte, trop précieuse). Nelly, quant à elle, ne passera pas une super semaine. Entre l'histoire avec certains de ses élèves la semaine passée plus des sollicitations diverses (commandes, réunions interminables, etc...), à l'école, ce n'est pas la joie. On ne peut pas dire qu'elle respire le bonheur à aller travailler. Le w-e arrive à point nommé et les températures commencent à remonter : ce n'est pas encore la fin des soupes ni du chauffage (enfin de la bouillotte) mais presque (25 °C dans l'après-midi avec du soleil, c'est quand même agréable).

 

Finalement, ce w-e sera plus tranquille que prévu et le temps est très nuageux : l'hiver n'est pas encore finie. On s'activera donc du coup à préparer un peu nos prochaines vacances (et oui, ça arrive vite, c'est dans 3 semaines et demi)...Et voilà comment, après une petite réflexion, on se retrouve à acheter encore un billet d'avion, mais uniquement l'aller entre Buenos Aires et Iguazu (Argentine). Il s'avèrera que le billet est moins cher (130 euros environ) que ce qu'on pensait et pas si éloigné que ça du prix du billet de bus (un peu moins de 90 euros) et surtout moins long (2h de vol contre 20h de bus). Pour le retour, c'est un peu compliqué : on préfère prendre le bus car on veut s'arrêter en chemin pour aller voir « les missions jésuites », sorte de ruines (et oui, encore!). Voilà donc notre programme de 10 jours pour fin septembre (atterrissage à Buenos Aires) : Uruguay (1 jour : Colina) – Buenos Aires (2 jours et demi) – Iguazu (2 jours) – les jésuites (1 jour) – Buenos Aires (le temps qui reste : autour 2 jours).

 

On est mardi 25 août 2015 et ce matin, c'est un peu la course. En effet, notre super chauffeur est au ski avec sa classe pendant tout le reste de la semaine. Du coup, il faut qu'on se débrouille autrement afin d'arriver avant 7h30 au lycée pour la navette de Nelly. On décidera de ne pas avancer le réveil : 6h, c'est déjà assez tôt mais de s'activer et sortir rapidement du lit. A 6h30, on est déjà dehors en direction du métro (Nico y déjeunera et Nelly prendra le sien en vitesse un peu avant de partir)...Il faut qu'on arrive avant 7h05 à une station de métro (Escuela Militar, 10 stations plus loin) afin de prendre la navette du lycée qui passe par là. On fera cela pendant 4 matins. Au final, ça ira mais 4 jours, c'est rien, sur l'année, on n'apprécierait pas trop...c'est là qu'on se rend compte qu'on a vraiment de la chance d'avoir Marie-Christine qui nous amène chaque matin en voiture.

 

Le soir, à18h30, on ira à notre premier cours de danse (à 20 min à pied). En effet, on a acheté un bon Groupon plutôt très bon marché (18 euros à 2) pour 8 cours de Cueca (danse chilienne qui se danse lors des « fiestas patrias », mi-septembre) d'une heure chacun... Comme on débute, ça sera vraiment une grande catastrophe. On ne sera pas dans le rythme et bien ridicule, on a dû mal à assimiler les pas et les déplacements dans l’espace...On fera le point à la fin des 8 séances, de toute façon, ça ne pourra pas être pire. Par contre, la théorie, on l'a capté, ou presque...C'est déjà ça.

 

Le w-e sera cette fois-ci un peu plus animé que le précédent. Déjà, il fait beau et bien plus chaud. Nelly ressort les robes et Nico les bermudas. Au programme, ça sera soirée chez une des collègues de l'école de Nelly le vendredi soir, samedi : barbecue géant avec Couchsurfing pour Nico puis soirée jusqu'à 5h du mat à la maison. On avait en effet invité un couple franco-chilien super sympa (Bernardo et Chloé)...On discutera dans les 2 langues, ce qui sera assez marrant même si ça sera plus en français qu'en espagnol. Notre niveau de compréhension s'est vraiment amélioré (enfin, quand le chilien fait l'effort de parler correctement) mais après, l'expression orale reste encore à travailler, on est loin d'être bilingue!!!

 

Autant dire que du coup, le lever fut assez tardif le dimanche. Néanmoins, vu le temps, il était hors de question de passer la journée à l'intérieur. On ira se faire un petit tour en ville tout en essayant quelques caches. Au final, on en dénichera une sur trois. Parmi les 2 échecs, une sera toujours inaccessible (à chaque fois, il y a des exposants qui barrent le passage) et l'autre sera impossible à chercher sans attirer l'œil des gardes du palais de la Moneda (dommage, on avait résolu l'énigme et on pense avoir trouvé l'endroit...ah, ces chiliens, ils ont toujours autant le chic de mettre des caches à un endroit ultra surveillé). En rentrant, Nico se verra proposer un foot...Une pause de 30 minutes puis, c'est parti pour une bonne heure bien sympa (2 500 pesos/pers.)

 

La semaine qui suivra sera tout sauf très intéressante. On aura du mal à se lever tous les matins (surtout Nico) : certains expliqueront ce phénomène à cause du changement climatique (en effet, il fait presque 30 °C dans la journée, tous les jours). Le w-e sera aussi tranquille et on en profitera pour bien dormir le matin. Le vendredi (4 septembre) soir, on invitera Marie-Christine, notre super chauffeur, dans un restaurant péruvien (« la casa del chef » : très bon) non loin de chez nous. Le samedi, on ira faire un petit tour à la recherche de caches (2 sur 2 ) : un peu déçu car on voulait en faire une autre dans un parc (une multi) mais il y avait une manifestation payante qui occupait tout l'espace. Cela sera aussi le dernier jour où on pourra sortir les lunettes de soleil, les jupes, les bermudas et les tongs...Dès le lendemain, c'est retour de la grisaille et du froid : idéal pour aller au musée. Avec Lucile, on ira au musée d'histoire nationale qu'on aura en fait déjà fait il y a un an environ : Nelly pensait visiter un autre musée et aucun souvenir pour Nico qui n'a d'ailleurs pas été emballé (bizarre ,d’après Nelly et à son avis, le blog le confirme aussi: il l’avait plutôt bien aimé la 1ère fois…).Bref, il préfèrera sa partie de foot à 18h.

 

Du lundi 7 au mercredi 9 septembre, Nico est en stage. Contrairement à Nelly, pour lui, pas de voyage à Buenos Aires ou ailleurs : sa formation a lieu au lycée, à Santiago. En début d'année, l'ancien directeur lui avait imposé ce stage ce qu'il avait moyennement apprécié. Avec du recul, en fait, ce n'était pas si mal : ça lui a fait du bien de sortir de la classe et la formation était intéressante (c'est rare de dire ça). Certes, pas tout le temps mais au final, il ressort avec des idées concrètes pour la classe autour du numérique puisque c'était le thème de sa formation. Il apprendra notamment que l'on peut utiliser pédagogiquement le géocaching (en tant que connaisseur, ça donne des idées) et même Twitter (il existe des « twictées »...sorte de dictées par Twitter pour motiver les élèves : Nico n'est pas encore convaincu mais pourquoi pas un jour, après tout!). Bref, c'était bien sympa et ça lui a permis de faire connaissance avec des enseignants de Buenos Aires (ça, c'est super utile vu qu'on y va dans quelques jours) et d'ailleurs… Le seul truc qui lui a manqué, c'est d'avoir la possibilité de « décrocher » et de sortir du cadre du lycée (c’est le seul côté négatif et c'est bien pour ça, qu'au début, il n'avait pas choisi cette formation).

 

Le mardi soir, on ira à notre 3ème cours de « Cueca » : Nelly s'en sort toujours mieux que Nico mais ce dernier a enfin compris les pas (enfin, théoriquement, maintenant, il faut les appliquer). Il nous en reste encore 5 et ils auront lieu après les vacances, à notre retour d'Argentine.

 

Le w-e sera plus rempli que la dernière fois...Le vendredi soir, on invitera Lucile à l'appart'. Cela sera soirée « fabrication et dégustation d'empanadas fris » et ce fut une grande réussite : on peut être fier de nous. Le samedi, on ira à « notre marché  aux puces» afin d'acheter un appareil photo qui résiste à l'eau (impossible d'en trouver en ville) : on en trouvera un à un prix plus que raisonnable (on vous dira si au final c'était une bonne affaire ou non). Nelly trouvera enfin son pantalon de trekking (pantalon transformable en short) à sa taille. Le soir, Nico ira à une soirée Couchsurfing (60 personnes, dans une salle d'un immeuble) pas très loin tandis que Nelly finira ses livrets (et oui, c'est la reine de l'organisation, toujours au dernier moment). Le lendemain, ça sera journée « trekking ». Il fait beau et bon : on ira à la Quebrada de Macul (balade que connait déjà Nico) avec Chloé et Bernardo qu'on avait invité à l'appart' il n’y a pas longtemps. Ce fut une journée fatigante mais super agréable...Malheureusement, on ne trouvera pas la « cache » qui était normalement dans le coin (en même temps, la dernière découverte date de plus d'un an...)

 

Le lundi 14 septembre, c’est la célébration des fiestas patrias à l’école de Nelly. Tout le monde est déguisé (enfants, enseignants, vie scolaire et même la direction), sauf… Nelly : elle n’avait pas de vêtement traditionnel, ce n’est pas grave : pantalon et veste noir + ceinture du Chili qu’elle avait trouvé aux marché aux puces auront fait l’affaire ! Ça aurait pu mieux se passer si l’organisation avait été meilleure, mais dans l’ensemble, c’était sympa. Le soir même, Nico mangera au resto français (le Bistrot) avec ses « collègues hommes » de l'école primaire : charcuterie, pâté, pâtes aux truffes et crème brûlée au menu (entre autres).

Le lendemain, Nelly tentera le 1er cours de zumba à l’école de Nico proposée par une prof d'espagnol du lycée (12 000 pesos les 4 cours d’1 heure) puis ira au ciné (le même que d'habitude, notre préféré) avec Lucile pour voir « la piel de Venus » ou la Vénus à la fourrure, encore en français, sous-titré espagnol. Nico, lui, préférera passer son tour : il n'avait pas été emballé par la bande annonce de ce film et à en croire Nelly, il a bien eu raison.

 

Mercredi 16 septembre, dernier jour d'école avant nos vacances en Argentine. Le matin, Nico a dû se rendre au registre civil, situé dans le centre (il connait bien maintenant) afin de récupérer (enfin!) sa « cedula de identitad » (carte d'identité)...celle qu'on lui avait volée il y a un mois. Il a donc enchaîné avec la récupération de sa carte bancaire et de la carte pour effectuer des virements (sans la cedula, il ne pouvait pas les avoir...et c'était bien la galère!) puis direction le travail.

A Vitacura (lycée de Nico), c'est la fête de l'école (« les alliances ») organisée par les élèves du secondaire. Il y a 2 scènes avec de la musique, quelques jeux (organisation à revoir) et ça dure toute la matinée. Les enfants sont répartis en trois couleurs : ils sont donc tous habillés soit en blanc, soit en rouge (Nico et sa classe) ou en noir. La matinée se termine par une histoire inventée par chaque « alliance »: sorte de théâtre/lecture jouée par des élèves du secondaire. Ils doivent respecter certains critères comme le thème et doivent fabriquer « un char » (ou quelque chose qui y ressemble, plus ou moins imposant en fonction des groupes)...Bref, l'ambiance est festive. En plus de cela, les parents d'élèves de la classe de Nico offrent aux enfants des mini-empanadas et des chips...Parfait pour bien finir la période ! Pour Nelly aussi, le dernier jour se passera parfaitement bien : écriture des devoirs, vidéo « C’est pas sorcier » en sciences puis visite d’un musée, et comme c’est mercredi : elle finira avec cela à 13h30 ! Au retour à l’appart’, il faudra quand même préparer la semaine de la rentrée, le sac…

 

 

Demain matin, c'est à dire, jeudi 17 septembre, départ en direction de Buenos Aires...Le décollage est prévu à 9h30 mais pas sûr qu'on décolle à l'heure car tout l'aéroport était en grève pendant 2 jours (lundi et mardi) et aujourd'hui, c'était bien le bazar afin de rajouter des vols...mais, ouf, on devrait bien pouvoir s'envoler pour 10 jours de vacances en Argentine.

Pour voir quelques photos, cliquer ici.

A bientôt

 

Nelly et Nico

 

 

 

 

 

 

 

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