Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Nico et Nelly en Amérique du Sud
3 octobre 2015

Buenos Aires : 1ère partie!

Nous sommes le jeudi 17 septembre 2015...Il est 5h30 quand le réveil sonne : encore plus tôt que pour aller travailler, mais là, c'est plus simple pour se lever : on part à Buenos Aires. Comme d'habitude, on prend le métro et le bus pour arriver comme prévu vers 7h00 à l'aéroport. On est en train de faire la queue afin d'enregistrer nos bagages lorsqu'une hôtesse demande qui va à Buenos Aires par le vol de 9h30... « Nous, nous, on y va ! » Pourquoi demande-t-elle ça ? Il y a un problème avec notre vol (ah,non !!!!), déjà qu’on l’a échappé belle avec les grèves de l’aéroport ces derniers jours, on espère vraiment qu'il y a aucun souci...

 

En fait, ça sera l’inverse : elle nous demande si on veut partir plus tôt (ben oui, pardi...) avec le vol de 8h30 et en plus, l'avion atterrit à l'aéroport qui est situé dans le centre-ville (donc plus pratique) : on accepte bien volontiers et on n’attendra donc quasiment pas. Dans l'avion, nous ne sommes pas assis à côté mais on a l'avantage d'être au niveau des sorties de sécurité. Quel est l'avantage ? On a tout simplement plus de place pour nos jambes : on peut les étendre entièrement et ce n'est pas négligeable. En contrepartie, en cas de problème, on doit aider l'équipage et guider les voyageurs pour l'évacuation (on a une brochure à lire avec tout ce qu'il faut faire au cas où...par chance, on n’en aura pas besoin).

 

Le vol se passera bien (comme d'habitude, sans retard) et vers 11h, on récupèrera nos bagages. Comme on n'avait pas prévu d'atterrir à l'aéroport du centre, on n'a pas étudié les différentes possibilités pour en sortir. En théorie, on peut prendre le bus (on en voit qui passe) mais en pratique, on ne pourra pas car il faut soit avoir la carte Sube (carte de transport de la ville) soit avoir des pièces. On n'a ni l'un ni l'autre donc ça sera le taxi. Pour 100 pesos, il nous amènera dans le quartier Belgrano, à l'écart du centre, là où on va dormir pendant 4 nuits.

 

Il est donc presque 12h quand le taxi nous dépose. On doit récupérer les clés de l'appart' vers 13h30 chez le voisin d'Emmanuel (prof de physique au lycée français de Buenos Aires dont Nico avait fait connaissance lors de son stage). Du coup, pour patienter, on va manger dans un resto correct (la Farola) : 99 pesos le menu : amuse-gueules + plat chaud (Calzone pour Nico et poisson frit/purée pour Nelly) + dessert (tarte pour Nico et glace pour Nelly) + un verre de vin blanc. On récupèrera les clefs à l'heure chez le voisin. L'appart' est super grand : plus du double du nôtre avec tout ce qu'il faut + une terrasse et du cachet. Notre hôte nous le prête pendant son absence. Avant de sortir, on passera quelques minutes sur Skype avec les parents de Nico puisque le séisme au Chili a fait naître un peu de panique.

 

Notre première mission sera d'aller échanger de l'argent. Et ici, en Argentine, pour faire des affaires, il faut aller au marché noir (ou bleu : le fameux blue dollar) qui est certes illégal mais tout le monde le fait. Emmanuel nous avait donné une bonne adresse à côté de chez lui, sûre et pratiquant un bon taux (rue Pampa, magasin portant une devanture bleue avec des pièces de monnaie entre Ciudad de La Paz et Cabildo). Et en effet, tout est au top : on vous fait passer derrière une porte et tout se fait à l’abri des regards (une machine compte les billets comme dans une banque). Le taux est bon pour nous : 1 euro pour 17 pesos (le dollar est trop haut en ce moment, autant utiliser les euros qu'on avait achetés quand il était bas) alors qu'officiellement, c'est 1 euro pour 10,5 pesos (on vous laisse faire les calculs des bénéfices mais c'est plus de 50%).

 

On se déleste de nos billets à l'appart puis on file dans le centre (métro D juste à côté, 30 minutes de voyage, 5 pesos le trajet) pour réserver le bateau pour Colonia (Uruguay, excursion à la journée prévue pour le lendemain : article suivant). Comme on n'est pas loin, on en profite pour aller voir la tour « La torre de los ingleses » qui ressemble à Big Ben en plus petit. Même s'il fait beau, sur le soir, ça se rafraichit : on rentrera à l'appart, comme tous les soirs : nous sommes épuisés (en même temps, on avait besoin de vacances et on les a commencées en se levant tôt).

 

Le samedi 19 et le dimanche 20 septembre seront assez similaires dans le style : balade toute la journée et repos le soir. Le samedi, nous irons visiter « la Casa Rosada » qui est la maison du gouvernement. 2 théories différentes expliquent la couleur de cet édifice : selon la 1ère, c'est une volonté de mélanger le blanc et le rouge des 2 parties politiques opposées et selon la 2nde, cette couleur serait due au sang des bœufs qu’on appliquait sur les murs pour les protéger. Ce monument se visite uniquement le w-e puisqu'en semaine, les membres du gouvernement argentin y travaillent. La visite guidée est gratuite et dure environ 45 minutes. On n'a pas besoin du passeport (ouf, Nico n'a pas le sien) pour passer les portiques de sécurité. On patientera environ une heure avant la visite, ça passera assez vite car on peut visiter le rez-de-chaussée librement (intérieur et extérieur avec photos à faire) et il y a une vidéo sympa sur les paysages argentins.

 

Lors de la visite, on circule de pièce en pièce à bon rythme. On ne peut pas prendre de photos, hormis une salle (salon blanc) et la guide, même si on la comprend bien, a un débit de paroles assez soutenu. Les salles sont très jolies et sont constituées d'un mobilier d'époque. En sortant, on fera une cache et on ira pique-niquer face au palais du congrès avant de filer au cimetière de Recoleta où sont enterrés des gens importants (comme Eva Peron qui a combattu pour les droits des femmes). Nelly en profitera pour prendre une bonne glace à Rapa Nui (calle 2302 Arenales) et recommande LE parfum : triple tentation : chocolat, dulce de leche et mousse de meringue. L'entrée du cimetière est libre et l'endroit est plutôt joli : il y a même une cache à l'intérieur (que nous trouverons comme la plupart que nous chercherons pendant notre séjour : une dizaine de réussites au total (ça nous change du Chili). Ensuite, Nelly fera un tour du marché artisanal et posera devant le ombu : immense arbre (dommage qu’il soit grillagé) !

 

Ensuite, on continuera notre chemin par la visite du musée « Bella Artes », située non loin (donc dans le quartier chic). L'entrée est gratuite et ce musée est immense : il y a une bonne trentaine de salles. Sans être extraordinaire, on passera un bon moment. Nelly identifiera quelques œuvres connues comme celle du baiser de Rodin. Nico, « amateur » qu'il est ne reconnaîtra que les tableaux de Picasso (ou pensera les reconnaître, mais il a tellement de copieurs ce Picasso…). Avant de finir cette belle journée, on passera voir la floralis : une autre œuvre d’art dans le parc d’à côté: une immense fleur en métal qui s'ouvre et se ferme en fonction du moment de la journée. Et avant de rentrer, on trouvera deux caches bien sympas : une, au beau milieu de cadenas posés tout autour d’un cœur, et l’autre placée juste à côté des pas de tango dessinés au sol.

 

Le soir, on apercevra en coup de vent le propriétaire de l'appart'. On prendra l'apéro quelques minutes avant qu'il ne sorte en soirée. Il nous laissera gentiment son appart' et dormira les 2 nuits suivantes chez sa compagne. Nous, on restera tranquilles : les journées sont plutôt épuisantes vu que l'on marche beaucoup et il est assez loin du centre ( demi-heure en métro, au moins).

 

Dimanche 20 septembre, on se lève de nouveau (certes, pas à 6h, mais 8h00 en vacances, c’est déjà pas mal) : une bonne journée de marche nous attend. Au programme, le matin, le quartier populaire de La Boca. Pour y aller, nous devons prendre un bus (une heure de trajet depuis l'appart') et donc acheter une carte rechargeable (la fameuse carte Sube : 25 pesos puis 3,50 environ le trajet, on peut effectuer cet achat et le chargement dans un « Kioske »). En effet, sans cette carte, difficile de prendre le bus : normalement, on peut le prendre mais uniquement en payant avec des pièces (très peu en service vu qu'il existe des billets de 2 pesos) et le double du prix (afin d'inciter les gens à acheter la carte).

 

On traverse donc toute la ville à bord du bus 152. Heureusement, le dimanche, il n'y a pas d'embouteillage. Une fois que l'on a passé le pont après le quartier de San Telmo, on sent qu'on est dans une zone plus populaire. Le bus nous dépose non loin du quartier touristique à voir : la rue « Caminito ». Il fait moins beau aujourd'hui et il n'y a pas une grande foule. Comme tout endroit touristique, on exploite à fond ce qui est possible de faire et il y a donc des danseurs et des danseuses de tango qui nous proposent de poser avec eux contre une rémunération. Nous déclinerons l'offre, contrairement à certains (dont beaucoup de petits vieux complètement hypnotisés par les danseuses pas si belles que ça : assez vieilles, même, pour la plupart).

 

On y restera une bonne heure en flânant dans cet endroit bien coloré et bien agréable où il y a énormément (que) de boutiques de souvenirs. Bien entendu, on ne sortira pas la tablette pour prendre des photos et on utilisera seulement le téléphone en fin de vie (qui s'éteint tout seul parfois et dont la batterie est de plus en plus limitée) de Nico. En effet, suite aux vols de nos 2 appareils photos, on n'en a plus. Pour combler ce vide, on a voulu en acheter un qui va dans l'eau mais il s'avère que les photos prises à l'extérieur sont horribles (toutes claires). On l'avait testé seulement à l'intérieur et puis, vu où on l'a acheté (marché Bio-Bio à Francklin) et le prix, il fallait s'y attendre. Bref, heureusement qu'il y a le portable de Nico qui est une solution temporaire... On n'ira pas voir le stade de la Bombonera vu que Nico n'y accorde pas une grande importance.

 

Afin d'éviter de perdre du temps inutilement, on reprendra le bus en direction du centre-ville pour se balader dans le quartier de San Telmo où il y a un marché dominical sympa dans la rue Défensa. On on mangera des empanadas dans la rue (moins bonnes qu'au Chili) et une tarte aux légumes ainsi qu'une bonne glace pour Nelly (comme presque chaque midi : elle repèrera à l'avance sur le net les glaciers en fonction de notre itinéraire : la maligne !). Celle-ci est contente d’avoir pu prendre la photo avec Mafalda pendant son stage, parce qu’au moment où on passe à côté, il y a une foule pas possible qui attend son tour pour le fameux cliché. A la fin de la rue, on se rendra au musée d'art contemporain. Dans le guide, ils en font la pub. Malheureusement, ça sera complètement nul (et on pèse nos mots). Nous comprendrons par la suite qu'il y a en fait des expositions temporaires : nous ne sommes pas tombés sur la bonne (pour 50 pesos/pers., c'est bien dommage). Très difficile de décrire l'intérieur de ce musée : on ne peut pas dire qu'il y avait des œuvres d'art, c’était pour nous du « plus que contemporain »...

 

On finira notre journée par une balade le long du Puerto Madero : on passera devant le pont de la femme et une frégate (qui se visite). Juste avant de rentrer, on passera par le centre pour faire une cache (4, au total lors de cette journée) non loin de l'obélisque (à qui on a enlevé son chapeau pointu : du coup, l’obélisque perd de son charme). La journée fut encore riche en balade et la soirée sera donc tranquille. Le lendemain, lundi 21 septembre, on décide de faire la grasse mat' jusqu'à 10h : pas de réveil et ça fait du bien. On en a bien besoin et vu que notre avion est à 15h20, on n'a pas bien le temps de faire autre chose. Nelly réparera (temporairement) le sac de rando de Nico qui a lâché (et oui, en voilà un qui a rendu l'âme) avant de préparer les sacs pendant que ce dernier ira faire quelques courses et imprimer les billets d'avion pour Iguazu.

 

Vers 13h, après avoir fait un brunch, on file en direction de l'aéroparque (aéroport du centre-ville). Pour cela, on prendra le métro jusqu'à Plaza Italia puis le bus 160 (on demandera l'arrêt sur place car il y en a plein). En 45 minutes, on y est : c'est pratique et bien plus économique que le taxi (mais il faut avoir la carte de bus ou regarder sur internet « Como llega »!). Malheureusement, notre vol partira avec une heure de retard (on nous fera patienter dans l'avion en nous informant que les bagages ne sont pas près...pfff), ce qui ne nous arrangera vraiment pas car cela veut dire qu’on arrivera tard à Iguazu.

 

A bientôt pour la suite (escapade en Uruguay)

 

Nelly et Nico

Cliquer ici pour voir un échantillon des photos.

 

 

 

 

 

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
N
Non,je n'ai rien perdu mais bon, voir juste un stade sans match, c'est pas un truc qui me fait vibrer. De toute façon, je suis plutôt fan de l'OM que fan de football!!! C'est comme ça...
V
Sacrilège Nico!!!!!!!!!!!!!!!! la bombonera!!!! stade mythique devant l'éternel!!!!!!!!!!! que pasa? as-tu perdu la raison?? :-)
Nico et Nelly en Amérique du Sud
Publicité
Archives
Pages
Newsletter
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 19 717
Publicité