Un arrêt sur le trajet à San Ignacio

Jeudi 24 septembre 2015, il est 0h30 quand nous prenons le bus à la gare routière d'Iguazu en direction de San Ignacio. Juste avant d'embarquer, nous nous étions installés sur un banc à côté duquel un jeune couple s'était installé pour dormir sur le sol par-dessus leurs sacs. On se dit que ce sera peut-être un peu cela pour nous à notre arrivée vers les 4h00. Nico a encore un peu mal au ventre mais dans le bus, ça ira. Ce dernier arrive à l'heure et dès qu'on monte, on sent le froid de la clim mise à fond : heureusement que nous avions prévu le pantalon, les pulls et les vestes dans nos petits sacs à dos. Nelly s'installe, incline le siège : « génial, il se baisse comme un cama, et comme on est à l'avant du bus, on peut être quasiment à l’horizontal. » Sa joie sera de courte durée car impossible de le bloquer dans cette position, il revient systématiquement à la verticale... Le poids de son corps n'est pas assez important pour le maintenir allongé. Du coup, sa courte nuit ne sera pas très agréable.

Comme plus ou moins prévu, le bus nous dépose à San Ignacio à 4h00 (le trajet met entre 4 et 5 heures). Comme nous n'étions vraiment pas nombreux dans ce bus de nuit (et vu l’heure), un gars vient nous réveiller pour nous annoncer notre arrivée. Nous devons parcourir quelques mètres pour atteindre la gare routière (le chauffeur nous avait prévenus qu'il allait nous déposer sur la route principale). Là-bas, on trouve facilement la salle d'attente, il n'y a qu'un banc où dort déjà un gars et il y fait une chaleur épouvantable ; on préfère aller finir notre nuit sur les bancs à l'extérieur qui sont sous une sorte d'abribus. Nous dormirons assez bien jusqu'à 7h30 (en tout cas Nelly dormira mieux que dans le bus). A notre réveil, des chauffeurs de taxi sont présents et nous demanderons si l'hôtel est confortable ! (jajajaja !!) Nous avions prévu notre petit-déjeuner et des toilettes sont présents à la gare routière, donc ça aurait pu être pire.

Nous nous dirigeons ensuite à la compagnie chez qui nous avions acheté les billets de bus pour Buenos Aires afin d'y laisser nos gros sacs à dos et la nana nous donne un petit plan de la ville. Les ruines « des missions jésuites Mini » ne sont vraiment pas loin, c'est parfait (20 min à pied). Sur le chemin, on croisera un certain nombre de gros scarabées. On paie l'entrée (150 pesos pour les étrangers), fait le tour du musée puis nous déambulons tranquillement entre les ruines. Il ne fait pas très beau, du coup, les photos rendent moins bien mais l'avantage c'est qu'il n'y a pas grand monde. Quand on sortira des toilettes qui sont à la fin du site, on en oubliera le deuxième musée, tant pis. L'entrée de ces ruines donne accès aux 3 autres qui sont d'après tout le monde (et au vu des photos) moins intéressantes ; nous n’irons donc pas (et puis, c'est à une quinzaine de kilomètres de là).

On fera ensuite un tour rapide dans la ville / village : il n'y a rien à voir dans les parages. C'est peut-être plus intéressant en s'éloignant, mais n'étant pas sûr et étant un peu fatigués, on préfèrera se caller dans LE parc (où on aura du mal à trouver un banc digne de ce nom : il n'y a pas que les missions jésuites qui sont en ruine...) Nelly est un peu plus en forme que Nico, du coup, elle rédigera cet article du blog pendant que son chéri se reposera. On retournera par la suite vers les ruines pour aller manger juste en face, dans une brasserie. On patientera jusqu'à l'heure prévue pour notre bus de nuit pour Buenos Aires (où on arrivera vers 7h30, 720 pesos le trajet) : repas barquette et croissants au petit déjeuner (prévoir des compléments).

A bientôt pour la suite

Nelly et Nico

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