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Nico et Nelly en Amérique du Sud
23 novembre 2015

Ile de Pâques (les 3 premiers jours)

Nous sommes le samedi 31 octobre 2015 et une fois n'est pas coutume, notre réveil sonne à 6h00 du matin alors que c'est le premier jour des vacances...à croire qu'on est vraiment fous. (Pas étonnant que Nelly soit toujours sur les rotules…) Au moins, c'est pour une bonne cause (ce n’est pas la première fois qu’on vous écrit cela, du coup, vous imaginez sûrement pourquoi…) , et oui, ce matin, on prend l'avion en direction de l'île de Pâques. Tout se passera plus vite que ce que l'on pensait. Il est 6h20 quand nous mettons les pieds dehors et un peu moins d'une heure plus tard, on est déjà à l'aéroport : taxi jusqu'à l'arrêt de bus pour 2 000 pesos (presque rien) puis bus. En effet, vu que c'est férié, le métro n’ouvre ses portes que dans 2 heures et franchement, vu le prix dérisoire du taxi, on se dit qu'on aurait pu faire comme ça les fois précédentes aussi. Là, vu qu'on est chargés comme des bourriques (18 kg chacun sur le dos, en grande partie à cause de la nourriture : prix multiplié par 2 sur place), on n'a pas le choix.

 

Dès qu'on arrive à l'aéroport, on croise déjà nos 6 collègues profs qui prennent le même avion que nous (même au retour, et pourtant, on ne s'est pas consultés avant : en même temps : il n’y a que 2 avions par jour et pas forcément le week-end…). On ne va pas s'amuser à vous lister le nombre de profs, d'élèves, de parents de l'école que l'on croisera lors de cette matinée dans l'avion ou dans l'aéroport...bref, le lycée français est en vacances et ça se voit. On est donc super en avance, plus d'une heure à patienter à la porte d'embarquement. Pour nous divertir, un groupe de danseurs improvise « une Cueca », la fameuse danse chilienne que l'on a appris un petit peu (3 cours).

 

Le vol se passera super bien (seulement 20 minutes de retard) et surtout passera super vite, malgré les 5h de trajet. L'avion est de type « long courrier », du coup, on a chacun notre « télé » individuelle. On n'est pas en 1ère classe mais ça ira largement : 2 films, un peu de musique, un repas (léger et pas d'une grande gastronomie, on est dans l'avion, ne l'oublions pas!)...puis on atterrit (applaudissement des passagers...certains devaient être stressés, on dirait). Le temps est nuageux mais il fait bon (même assez chaud) avec un peu de vent. A ce jour, c'est le plus petit aéroport où on ait atterri. Pas plus de 5-6 avions atterrissent ou décollent dans la journée...Tout dépend du jour. Il y a 2 vols par jour pour Santiago et après seulement quelques-uns dans la semaine pour Tahiti (et à un degré moindre, Lima). Du coup, pas de bus pour nous amener au bâtiment central ni de grand couloir qui se raccroche à l'avion...ici, on marche à pied sur la piste d'atterrissage (sans risque vu qu'il n'y a pas de trafic : il n'y a que notre avion sur la piste).

 

En revanche, l'attente pour récupérer nos bagages sera interminable. Pas simple aussi pour trouver un charriot car un des sacs à dos a de nouveau lâché (dernière réparation puis après, direction la poubelle, on a prévu de s'en acheter un bon afin d'épargner les épaules de Nelly). A l'aéroport, il y a quelques stands d'hôtels ainsi que les 2 campings dont celui chez qui on a réservé (pas d'avance, seulement un mail). Il y a notre nom d'écrit sur une ardoise et le gérant nous amène directement au camping, après nous avoir accueillis avec un collier de fleurs (des vraies d'où le fait qu'elles faneront très vite). Sur cette île, il n'y a pas de transport public, du coup, chaque hôtelier propose un service de transfert compris dans le prix (aller et retour) et le collier de fleurs. Le camping Tipanie est situé à quelques minutes de l'aéroport (2/3 rues, tout au plus). Les premières impressions sont très bonnes : excellent accueil et une organisation claire et précise, du jamais vu jusque-là dans un camping : Nelly appréciera cette propreté.

 

Le couple de gérant (Benjamin et Jenny) prend en charge chacun un petit groupe de touristes (3-4) : ils nous demandent de poser nos sacs et nous font une visite des lieux. Ils nous montrent où on peut planter notre tente (pour 500 pesos de plus par personne et par nuit, on peut en louer une avec sac de couchage et matelas...vu qu'on en a une, autant utiliser la nôtre), nous informe qu'il faut qu'on trie nos déchets, nous montre les sanitaires (douches chaudes, toilettes propres papier et savon) puis termine par la salle à manger : 6 grandes tables, un espace pour charger les appareils électroniques, une cuisine impeccable avec tout ce qu'il faut (ils insistent d'ailleurs pour que l'on nettoie, sèche et range ce qu'on utilise) et le clou du spectacle : un espace dans un des 4 frigos avec notre nom d'écrit et une grande caisse individuelle avec couvercle pour y mettre nos autres produits alimentaires (pâtes, biscuits..) Bref, on ne rigole pas avec les règles et l'hygiène. Et honnêtement, c'est une très bonne chose.

 

A cet instant, on se dit qu'on a fait le bon choix de venir ici plutôt qu'à l'autre. Les services sont sensiblement les mêmes (l'autre dispose d'une vue sur la mer, est un peu plus cher, moins abrité, et peut-être un peu plus loin du centre). Bref, de Santiago, impossible de faire son choix...On a donc décidé d'envoyer un mail aux 2 et seulement celui-là nous a répondu, d'où notre choix. Et en effet, dans les forums, il en sortait que l'accueil était plus chaleureux dans le camping que l'on a choisi. Vous verrez un petit peu plus loin qu'il y a quand même un sacré inconvénient qui peut vite vous pourrir votre séjour.

 

Après avoir installé notre tente, non sans mal avec le vent qui souffle, direction la ville (la seule de l'île) afin de faire un petit tour. Le temps est très changeant : Nico est en tong et Nelly en veste. On « pique-niquera notre repas du soir » au bord de l'eau puis on s'occupera à chercher quelques caches . En remontant vers le nord-ouest de l'île, on passera devant un très beau cimetière puis on assistera à une partie d'un mariage traditionnel. Petite cérémonie avec quelques chaises ornées de blancs, un petit chapiteau...tout ça tourné vers l'océan. On se croirait presque dans un film américain. L'ambiance est tranquille et le « prêtre » (ou son équivalent) fait le spectacle : déjà en raison de son habit (il est très dévêtu) puis surtout avec ses danses bizarres... Bref, on était au bon endroit, au bon moment. Juste à côté (Tahai), il y a toute une rangée de Moaïs dont certains sont un peu abîmés.

 

On rentrera au camping avant la nuit : une douche puis au dodo. On est bien crevés. Avant, on essaie un peu le wifi mais ce n'est pas trop ça : en même temps, c'est un peu normal, on est sur une île à 3 700 km de la côte chilienne. Le lendemain, quand on se lève, on est contents d'avoir passé une nuit au chaud dans une tente (c'est assez rare pour être signalé) mais par contre, sur le matin, autre chose nous a gênée. Et oui, voilà le gros point négatif de ce camping, tous les matins, vous êtes réveillés, non pas par un, mais par plusieurs coqs qui « gueulent » (le mot est faible) à tue-tête avant le lever du soleil un peu avant 6h. Pour Nico, c'est le pompon, il les entend déjà toute la journée à l'école car la prof d'à côté a un poulailler. Bref, c'est vraiment dommage car tout semblait si bien : nous qui ne voulions pas mettre de réveil le matin, c'est tout comme !

 

Après le petit déj', direction Orongo, un site archéologique au sud-ouest de l'île, pas très loin de la ville d'Hanga Roa (là où on loge). On ira à pied puis en stop (ça marche super bien : jamais plus de 10 min d'attente). Ensuite, il y a un chemin qui monte jusqu'au site. On pourrait y aller en voiture jusqu'en haut mais, nous, on n'a pas le choix, il faut qu'on passe par là afin de payer le billet d'entrée à la Conaf (et en plus, il y a une cache, au tout début du chemin). Le prix est très élevé pour les étrangers (30 000 pesos alors qu'il était seulement à 5 000 il y a 3 ans) mais nous, grâce à notre « carte Rut », on a droit au tarif national (3 fois moins cher). Il y a environ 1h de montée et c'est assez agréable. En haut, on a une très jolie vue sur le cratère puis, ensuite, on se dirige vers le site archéologique. On se fait tamponner notre billet (valable seulement 5 jours : on peut aussi le prendre à la sortie de l'avion) et on fait le petit parcours. Il fait un vent fou : le parcours dure environ 30 min et est peu intéressant. En gros, il y a des pierres (maisons basses) un peu partout sans beaucoup d’explications. Tout est fait pour vous inciter à prendre un guide.

 

Au retour, on refera une autre cache en haut du cratère puis sur le chemin du retour, on croisera nos six collègues. La descente sera plus rapide que la montée (normal !). Arrivés en bas, on fera du stop pour retourner au camping : on tombera sur les 3 mecs à qui on avait demandé en haut du chemin (ils ont fini la visite des ruines) et ils seront bien sympas. Ils souhaitaient nous ramener directement à notre camping et en profiteront pour nous montrer le restaurant où ils travaillent (vu que ce sont des locaux). Après avoir mangé, on planifiera notre semaine puis on fera un petit tour dans la ville : souvenirs, visite de l'église, renseignements pour la location d'une voiture, etc...Puis, ça sera l'arrivée de la pluie : c'est donc le temps de rentrer au bercail. C'est une pluie fine mais ça reste un peu embêtant quand même. Heureusement, ça ne durera pas.

 

Le lendemain, lundi 2 novembre, au réveil, il ne fait pas si mauvais que ça (la météo annonçait pourtant la pluie toute la journée). En réalité, il y aura de très belles éclaircies. On part donc à pied jusqu'à la route principale puis on fait du stop: en 30-45 minutes, on arrive au point où on voulait (il a fallu deux voitures différentes et un léger temps de marche). En effet, on avait repéré sur la tablette de Nico le début du chemin pour monter jusqu'au volcan Terevaka, point culminant de l'île (autour des 500m d'altitude). La montée dure environ 1h30 : le chemin est large, il y a personne autour de nous mis à part quelques chevaux et des vaches. C'est assez facile, il suffit de suivre le chemin de terre puis ensuite, après les arbres, il faut prendre à gauche : il y a des traces de quad. C'est à partir de là que l'on aperçoit le cratère du volcan.

 

Là-haut, on a une vue sur Hanga Roa. On ne voit pas très bien l'autre côté car il y a des nuages. On décide maintenant de descendre de l'autre côté du volcan afin de se diriger vers la mer. On suivra les traces jusqu'à tomber sur un chemin (qui est noté sur la tablette). On croisera peu de monde mais plus qu'à l'aller : des touristes à cheval (avec guide : 30 000 pesos la ½ journée, on avait hésité, mais à pied, ça donne plus de liberté quand même) et deux jeunes à pieds...Et comme par hasard, ce sont des françaises (elles sont à l'autre camping et ont l'air d'être satisfaites). On discutera quelques minutes puis on continuera notre chemin. Normalement, il y a des grottes bien sympas à voir à proximité, mais impossible de les trouver. Comme depuis le début, il y a aucune indication et notre plan (papier) est approximatif. Pourtant, on sait qu'on n'est pas loin : il y a même un panneau écrit à la main qui nous l'indique...On abandonnera nos recherches et on continuera notre route jusqu'à la ville.

 

Vers les 16h, on est au camping et là, on se rend compte qu'on a pris de sacrés coups de soleil. On avait pris seulement une crème pour le visage et l'autre, pour le corps, on l'avait oubliée dans le sac. On s'est fait donc avoir par ce temps nuageux qui finalement s'est bien découvert au fil de la journée. C'est surtout Nelly qui a brûlé (haut du dos) : Nico, seulement sur les mollets. On s'endort donc en ayant un peu mal...à suivre!!!

 

A bientôt

Nelly et Nico

ps : Cliquez ici pour voir les photos

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Commentaires
-
Figure-toi qu'on y a pensé !!! On aimerait bien, ça mettrai de l'ambiance ! Mais le nôtre sera classique, couvert de blanc du cou aux pieds... bises !
V
Vous pensez prendre un prêtre comme celui sur la photo à votre mariage .-)..on sera en été, c'est potentiellement faisable ;-)
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