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Nico et Nelly en Amérique du Sud
9 mars 2016

Mindo

Il est autour de 13h, ce lundi 8 février 2016, quand nous arrivons à Mindo, petite ville de 2000 habitants, située en pleine forêt. Malheureusement, il pleut : heureusement, pas trop, juste le temps de chercher de quoi se loger (Hostal Sanchez, à côté de la place) avant qu'il pleuve beaucoup plus fort. La chambre n'est pas bien grande mais ça nous va : il y a un lit double et une télé. Ici, pas de wifi mais la possibilité d'utiliser la cuisine des propriétaires qui vivent juste en dessous (ils n'ont pas l'habitude de la prêter aux touristes mais ils nous la laisseront gentiment) : pour 8 dollars par personne, c'est plutôt bien. Et en plus, c'est propre. En revanche, la douche n'est pas bien chaude. Ici, l'hiver vient de commencer d'où la pluie, sans doute, qui durera toute l'après-midi : l'occasion pour nous de planifier notre lendemain, faire quelques courses (dans le seul magasin de la rue principale, pas très longue d'ailleurs), d'aller voir le jardin des colibris (4 dollars/pers. mais on verra les mêmes oiseaux de plus près, le lendemain (et gratuitement), de regarder quelques films à la télé (puisqu'il y en a une dans la chambre) et se reposer.

Le lendemain, mardi 9 février 2016, il est 8h30 quand nous sommes prêts à partir. La veille, on avait réservé un parcours de tyrolienne dans une des agences de la ville (la seule qui nous fait le parcours à 15 dollars tandis que les autres nous le faisaient à 20 car on est étrangers). Sur place, c'est le même prix mais en ayant réservé à l'avance, on ne fait pas la queue s'il y a du monde. Il y a 2 parcours aventure différents : on choisira celui dont les tyroliennes sont les plus longues (Mindo Zippling). Pour y aller, on peut prendre soit un taxi (6 dollars) soit y aller à pied comme nous (30 min environ) : ça monte légèrement.

Là-bas, on sera avec une famille équatorienne de 5 personnes et 2 guides qui nous accompagnent tout au long du parcours. Leur présence nous permettra de faire quelques figures mais pas à chaque fois. Lors d'une tyrolienne (il y en a 10 au total et non 13 comme le dit le guide de voyage), on peut mettre la tête en bas et y aller en arrière (c'est un des guides à l'arrivée qui fraîne pour nous). A une autre, on peut y aller par 2. Dans une, le guide secoue le cable afin que l'on fasse des sauts comme les kangourous. Et puis, à certaines d'autres, on y va avec le guide pour faire une figure. Nelly fera superman (tête en avant et bras ouverts) tandis que Nico fera le papillon (tête en bas, à l'envers, jambes écartées : sacrées frayeurs). C'est plutôt cool mais le souci, c'est comme on est nombreux et qu'il n'y a que 2 guides, on ne pourra pas faire chacun toutes les figures (point négatif). En 1h30, on aura fait le tour. Nelly sera un peu déçue et regrettera finalement de ne pas avoir fait plutôt la tyrolienne à Banos (15 dollars les 2 : un peu plus longues, façon superman en autonomie avec les pieds attachés en l'air, juste on vous lance, avec un bon vide au-dessus de la rivière et vue sur la cascade, tant pis, c'est déjà passé...). Nico, lui, s'en fiche un peu : peut être qu'on trouvera un jour un autre endroit pour le faire comme à Banos.

Il est donc 11h et on a tout le reste de la journée pour balader. On hésite longtemps pour la direction à prendre car il y a plusieurs possibilités. On décide de se diriger vers les cascades et la tarabita (sorte de nacelle) mais finalement, juste avant d'y arriver, on changera nos plans et on décidera de prendre le sentier qui mène jusqu'à la réserve de Tarangas. Il y a un panneau sur la droite qui nous informe le début du sentier et que c'est 5 dollars par personne. Etant donné que tous les sentiers possibles sont payants, notre instinct nous dit de prendre celui-là (des cascades, on en a déjà vu plein, on a déjà pris la nacelle à Banos et en plus, il y a beaucoup de monde). Au moins, là, on sera tranquille : on ne croisera qu'un seul gars, au retour. Le chemin descend pendant 45 min : on est en pleine forêt, malheureusement, il y a des moustiques qui nous tournent autour (grave erreur de ne pas avoir de produit pour les contrer). Il fait assez chaud et humide, un peu comme à Rio, mais on est quand même un peu moins moites. Après notre descente, en marchant parfois dans la gadoue, on arrive au niveau d'une cabane (juste après le passage de la rivière à travers un pont assez bancal où seule une personne peut y monter à la fois).

On pique-niquera d'ailleurs là-bas, au centre d'information où il y a même une cache super facile. Juste devant, il y a des colibris comme dans le jardin visité la veille, mais là, l'avantage, c'est qu'on peut les voir de plus près (on ne les voit pas de la terrasse comme dans la ville de Mindo)...Autant dire donc que Nelly va nous les photographier dans tous les sens (pas évident : ça vole super vite ces petits oiseaux colorés et ça ne se pose pas souvent ni longtemps). Ensuite, une nana, à l'accent anglophone, viendra nous expliquer les différents sentiers que l'on peut prendre (elle nous prêtera même la carte plastifiée) : il y en a plusieurs. Ce qui est bien, c'est que ça monte et ça descend mais pas de manière trop abrupte, c'est assez agréable même si le paysage est toujours le même. Malheureusement, très vite, il se mettra à pleuvoir et pas qu'un peu. Mais cette fois-ci, on a prévu le coup : on a les ponchos (on sera quand même bien trempés jusqu'aux os car ça ne s'arrêtera pas). Sous les arbres, on est un peu protégés,mais pas tant que ça. Et le problème, c'est que le sol est glissant, le terrain boueux : on a les pieds dans l'eau. Au lieu de faire demi-tour tout de suite, on décide de faire la boucle de Monotos (chaque sentier a son nom) qui n'est pas très longue. A un moment donné, Nico est assez imprudent et en voulant poser le pied sur un tronc d'arbre couché, il se retrouve à faire une cabriole en arrière et à dévaler la pente...heureusement, il sera bien freiné par la végétation et n'ira pas bien loin, ce qui ne fera pas bien marré Nelly. Tout va bien : plus de peur que de mal. Il est juste tout sale...heureusement qu'il n'y avait pas un gros ravin.

Par la suite, on passera même par une échelle, ce qui amusera Nico (un peu moins Nelly, enfin, pas sur le coup). On repassera par la cabane (où on rendra le plan (nous avons bien compris pourquoi il était plastifié) puis on fera le chemin inverse (sans avoir payé, personne ne nous a réclamé quelque chose, on a zappé) pour rentrer jusqu'à notre hébergement : les passages seront encore plus boueux qu'à l'aller. Maintenant,c'est confirmé, on a les pieds dans l'eau et depuis la cabane, on en a encore pour 1h30. Sur la fin, la pluie s'arrêtera un peu. On décidera de rentrer au chaud pour se sécher, se changer et prendre une douche (tendance froide mais on fera avec). En passant dans la rue principale, on sent que le carnaval n'est pas fini : des jeunes, malgré le temps pluvieux, n'arrêtent pas de se tremper entre eux. Nelly, qui n'a qu'une hâte, se changer, aura droit à un peu de peinture sur le visage, ce qui ne l'enchantera pas. Au final, ce petit séjour à Mindo sera bien sympa malgré la dose de pluie. Et pour le tubing (descente de rivière en bouée), avec ces conditions climatiques, ça ne nous emballait pas. En tout cas, on est bien contents d'être rentrés et d'être au sec : maintenant, on se repose car demain on se lève à 6h pour partir en direction de la côte : une journée de bus nous attend. Nelly, en demandant, a appris qu'un bus part autour de 7h pour la côte, à Esmeraldas...Nico est perplexe car normalement, il n'y en a que pour Santo Domingo (dans les terres, dans notre sens mais avec un petit détour) ou Quito...A voir demain.

A bientôt

Nelly et Nico

 

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