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Nico et Nelly en Amérique du Sud
11 mars 2016

Canoa et Mompiche

Ce mercredi 10 février 2016, le réveil sonne à 6h mais il n'est pas vraiment nécessaire : comme la veille, au matin, les coqs nous réveillent bien avant (on va commencer à les détester sérieusement ceux-là). A 7h, il y a bien un bus jaune qui passe par la place centrale mais il se rend à Santo-Domingo. De toute façon, on n'a pas le choix : on monte dedans. Mais, en fait, ce sera un bon choix, il va dans notre direction et nous arrêtera à La Concordia, afin d'éviter de faire un détour. Ensuite, on enchaînera les bus à une vitesse folle. Tout d'abord, 45 min d'attente pour celui qui va à Pedernales, ville côtière où on mangera pour 3 dollars chacun, dans ces fameux boui-boui (soupe, riz). Il fait super chaud et mouate, un peu comme à Rio. On ne peut pas dire qu'on attendra longtemps car on nous sert super vite, comme à chaque fois...Et ensuite, on monte à la volée dans un bus.

On croit qu'il va directement à Mompiche, notre destination, mais en fait, il s'arrêtera à Chamarga. De là, on enchaine tout de suite avec un autre bus qui nous laisse une heure plus loin sur le bord de la route. Et là, des taxis attendent pour nous amener jusqu'au village de bord de mer pour 2 dollars par personne. Des jeunes attendent et nous confirment qu'il y a des bus, alors on décide de patienter. Mais, finalement, on montera dans le pick-up/taxi (avec Nico à l'arrière) puisque le chauffeur a divisé son prix par deux (il y a aussi 3 autres personnes) pour parcourir les 5km qui nous restent. Peut-être qu'on aurait plutôt dû aller à Esmeraldas puis descendre à Mompiche au lieu de faire ce qu'on a fait : on aurait pris moins de bus mais au niveau du temps de parcours, ça doit être assez similaire.

Le village est tout petit, et à marée haute : l'eau envahit les rues, c'est un peu Beyrouth, mais c'est ce qui fait son charme. On compare quelques hébergements puis on jette notre dévolue sur l'hostal DMCA. Il y a une cuisine sur le sable (bon, c'est pas le grand luxe), une grande terrasse en bois avec des hamacs (on adore) et on prendra (pour le même prix, 8 dollars par pers.) la chambre double (avec moustiquaire) face à la mer (on préfère largement le bruit des vagues à celui des coqs). Première chose à faire : recharger l'appareil photo. Cette fois-ci, vu l'emplacement de la prise, il est impossible de caler l'adaptateur avec nos sacs, mais Nelly trouve la solution : son rubiskub' fait l'affaire. Le temps étant plutôt dégagé, on ira se rafraîchir dans l'océan. L'eau est vraiment chaude, autant dire qu'il y a aucun problème pour y rentrer. Nelly surprendra même Nico en plongeant dans les vagues : elle qui d'habitude n'aime pas mettre la tête sous l'eau, il y a une sacrée avancée de faite. Le sable est tout noir (avec le soleil, ça brille) et vu que la marée est montante, on ne peut pas vraiment faire bronzette. Le soir, on ratera de nouveau le coucher de soleil de peu (enfin, on le verra mais on n'aura pas le temps de le prendre en photo). Et le lendemain, ça sera tout couvert...pfff. On essaiera de ne pas se faire avoir la prochaine fois.

Il pleuvra pendant une bonne partie de la nuit, du coup, le lendemain matin, le ciel sera tout couvert. On décidera néanmoins de ne pas changer nos plans et de bien aller à la plage noire et à l'île Portete. Pour y aller, il faut longer la plage, enjamber les rochers puis on atterrit sur un chemin qui va jusqu'à la route. Ensuite, il reste un peu plus de 2km pour arriver à la fin de la route. De là, on prend une barque (0,50 dollars par pers.) pour effectuer la toute petite traversée de quelques mètres. Avec le soleil, cette petite île bordée de palmiers doit être vraiment superbe. On marchera juste le long, le temps de se faire aborder par un mec qui travaille à l'hôtel de haut standing juste en face. Il nous propose de venir à l'hôtel pour le visiter, faire de la pub (en France, plus tard) et en échange, il nous offre le repas de midi. Cela sent l'embrouille mais on se dit qu'on ne déboursera pas un sou si on le suit (de toute façon, on n'a pas grand chose). Quand il nous demande quelle carte de crédit on a, on fait la moue. Au final, on lui dira qu'on continue un peu de balader mais qu'au retour, on le suit : on n'a rien à perdre après tout. Mais, finalement, on ne le recroisera pas, ce qui est peut-être pas plus mal, bien qu'on aurait pu prendre de belles photos vues de l'autre rive (car on ne peut pas y aller seul, il faut prendre une autre barque (de l'hôtel) qui n'accepte pas les non-clients, et comme nous n'avons pas le bracelet, impossible de franchir le bras de mer). Du coup, on pique-niquera sur la plage, sous un palmier.

Par la suite, comme prévu, on fera le chemin inverse jusqu'au Km 2 (il y a écrit « interdit d'entrer » mais en fait, on peut y aller) où l'on peut prendre un chemin qui mène jusqu'à la plage noire. C'est super joli comme endroit mais les vagues sont beaucoup plus fortes qu'au village. En revanche, il y a une cascade pour se rincer, c'est super agréable. On y restera un petit moment pour prendre quelques jolies photos et on ira se baigner plutôt à la plage de Mompiche, plus calme. L'eau n'est pas du tout turquoise mais agréable. Le soir, on se rendra compte qu'on s'est fait avoir à cause des nuages : on a bien cramé et ça brûle. Entre ça et les moustiques, on a bien mal. Pour compléter notre repas, on ira se manger une petite pizza succulente (une des meilleures mangées depuis très longtemps) : Nelly l'avait repérée la veille et ne voulait pas passer à côté (à juste titre, et en plus, c'est à notre hotel qu'ils les font).

Le lendemain, vendredi 12 février, une journée de bus nous attendra mais tout s'enchainera super vite (comme à l'aller). En partant à 10h de Mompiche, on arrivera vers 14h à Canoa. Et puis, pour seulement 7 dollars au lieu des 12,50 dollars que peut coûter un transfert direct. On ne se fera pas avoir par le mec qui voudra nous y amener, prétextant qu'en bus, ça nous coûtera 11 dollars. Certes, on doit prendre 4 bus différents mais vu qu'on attendra jamais plus de 10min entre chaque correspondance, ce n'est pas gênant et surtout presque moitié prix. Après s'être posés un peu pour compléter notre repas avec une bonne salade de fruits bien fraîche (indispensable vu la température étouffante), direction un hébergement. On atterrira au camping Iguana, sous les conseils d'un gars rencontré à Quito. On plantera donc notre tente (4 dollars par pers.) pour la 1ère fois en Equateur. En tout cas, c'est un chouette endroit en bambou : les tentes sont à l'abris (bien pratique car il pleuvra pendant la nuit), il y a des hamacs et une table à l'ombre avec une cuisine juste à côté. Et pour une fois, le wifi est bon. C'est propre et la propriétaire des lieux (une allemande : on comprend super bien son espagnol) a des règles bien claires : pas de bruit après 22h et si on veut sortir, elle nous passe une clé (elle ferme le portail pour une question de sécurité)...Bref, un lieu tranquille pour se reposer, à quelques pas de la plage, loin du bruit des bars et sécure, en ayant en prime la compagnie de gentils animaux : 2 chats, 2 chiens, une mouette handicapée et un canard aux pattes et bec bleus (le fameux « piquero a patas azules » que l'on peut apercevoir aussi aux Galapagos). Bref, on a aimé !

C'est sûr que dans la tente, il fait chaud mais c'est moins le sauna qu'au camping à Mancora au Pérou. En revanche, les moustiques nous tournent toujours autour. On y passera 2 nuits et on ne peut pas dire qu'on fera beaucoup de choses. Nos activités se résumeront en quelques mots : plage, baignade le matin et le soir afin d'éviter les grosses chaleurs et ménager nos coups de soleil, observation du coucher de soleil (cette fois-ci, on ne le ratera pas et on assistera aux deux : magnifique ! Le soleil se couche sur l'eau et avec les quelques nuages, ça donne une belle couleur au ciel) puis repos au camping (skype, blog, tri des photos...à l'ombre, on est bien mieux). Le dernier soir, on décidera quand même de sortir : on s'est pas mal reposés toute la journée et s'il y a un lieu pour sortir, c'est bien là.

D'ailleurs, on retrouvera le colombien rencontré à Quito qui n'arrêtera pas de nous parler d'une boisson alcolisé à tester : « le One-chat-k » (on ne sait pas comment ça s'écrit, du coup, c'est la meilleure façon de s'en souvenir). On le rejoindra sur la plage, dans une paillote avec la musique à fond : l'ambiance est très festive. Les locaux dansent la cumbia et juste à côté, il y a même la Macarena qui passe. Le colombien (qui parle d'ailleurs français : heureusement qu'on est aussi avec une argentine, ce qui nous permettra de parler un peu en espagnol aussi) nous indique où acheter cette fameuse boisson qui fait tourner la tête : magasin « Benavides ». On prononce la formule magique et le petit vieux nous sort, de sous son placard, un bidon rempli d'un liquide incolore. Il nous verse notre alcool dans une petite bouteille, pour 1,50 dollars. En goutant une petite gorgée pure, ça ressemble à une eau de vie. On décide de le couper avec du coca-cola...Il fallait bien tester la boisson du coin et puis, on ne peut pas dire qu'on s'est ruinés vu tous les verres qu'on peut faire. A 1h du mat', on décide quand même d'aller se coucher : le lendemain matin, même si on n'a pas vraiment d'horaires, on lève les voiles...Une nouvelle journée de bus nous attend (encore 4 à prendre pour aller jusqu'à Puerto Lopez, notre prochaine destination).

Nelly ne dormira pas bien et aura du mal à se lever à cause d'un mec qui a tapé aux portes du camping pendant un bon moment en pleine nuit car il cherchait une chambre. Pour Nico, aucun problème : la boisson de la veille l'a fait dormir comme un bébé, il n'a rien entendu. En tout cas, on aura bien apprécié ce séjour de 2 jours dans cette station balnéaire vraiment sympa. Ici, le sable n'est pas noir comme à Mompiche mais classique. Les couchers de soleil sont magnifiques, l'eau super bonne même si les rouleaux de vagues sont assez importants (Nelly ne s'est finalement pas lancée au surf, déjà que sans planche, on avait du mal à tenir debout alors avec...). Et puis, vu qu'on avait bien cramé à Mompiche, ici, on a été plus prudents en allant au soleil que le matin et en fin de journée.

A 11h environ, ce dimanche 14 février (tiens, c'est la St Valentin, ben nous, on la passe dans un car), on prend un bus en direction de Bahia (1h). Puis 20 min plus tard, on va à Manta à bord d'une vraie boîte de nuit : la musique est à fond, c'est énorme. On mangera là-bas sur place, en arrivant vers 14h. Et ce sera notre meilleur repas dans un boui-boui : Nelly aura le flair de demander à des gens ce qu'ils mangent afin de commander la même chose. Et vu que c'est copieux, on ne prendra qu'un plat pour 2 : certes, il y a encore et toujours du riz mais le poisson qui l'accompagne avec sa sauce aux cacahuètes est un vrai délice...Pour 2,50 dollars, il ne faut pas s'en priver ! On complètera notre repas dans la rue (là encore : une bonne découverte ) et on montera dans notre dernier bus de la journée (cool, pas de changement cette fois : on en prend donc un de moins que prévu) en direction de Puerto Lopez. On montera 5 minutes avant qu'il parte (et c'était le dernier de la journée!)...Heureusement que Nelly a finalement réussi à trouver sa glace, à temps. Il est 15h, on en a pour encore 2h environ...En arrivant à destination, on se rend compte qu'on n'arrive pas en pleine ville...Le terminal de bus est à 3km du centre. Pfff, on n'aime pas bien ce genre de blagues...Comment rejoindrons-nous le centre de Puerto Lopez ? Vous le saurez en lisant la suite...

A bientôt
Nelly et Nico

Coucher de soleil sur la plage de Canoa

Coucher de soleil sur la plage de Canoa

Cascade à côté de la plage de sable noir vers Mompiche

Plage de sable noir non loin de Mompiche

Mompiche

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Commentaires
P
Purée ce couche de soleil a dû être grandiose ! : )
Nico et Nelly en Amérique du Sud
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