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Nico et Nelly en Amérique du Sud
24 mars 2016

Isla Isabella (Galapagos)

Nous sommes mardi 23 février 2016 et il est 7h quand nous nous pointons au port pour embarquer en direction de l'île Isabella (30 dollars l'aller, 25 le retour en le prenant à la même agence). On nous demande d'ouvrir nos sacs. Etant donné qu'on est déjà à la moitié du séjour, on n'a plus notre grand carton (on a réussi à caler le reste de la bouffe dans le sac de Nico, ouf!). On inspecte de nouveau nos pommes, mais encore une fois, elles passeront le contrôle sans encombre ! Ce qui ne sera pas le cas des chaussures de Nico que Nelly transporte... Le mec lui demandera de bien vouloir enlever la terre sèche (eh oui, Nico fait moins attention que Nelly (ou est plus maladroit) et a marché davantage dans la boue à la réserve des tortues). Donc la voilà qui doit gratter la terre collée aux baskets avec le couteau prêté par le controleur. On partira, ensuite, à l'heure (7h30) mais c'est un sacré traffic : il faut d'abord prendre un bateau taxi (0,50 dollars) avec tous les bagages puis ensuite, on monte dans le vrai bateau (22 personnes maximum et on est complets). Le trajet dure 2h et n'est pas si terrible que ça même si ça bouge pas mal : Nelly tient le choc en gardant les yeux fermés (cette fois-ci pas de point fixe à fixer car il n'y a pas un nuage dans le ciel et que de l'eau aux alentours).

En arrivant, rebolote : il faut encore prendre un bateau taxi pour aller jusqu'au port (1 dollar, cette fois-ci : on nous avait prévenus, tout est un peu plus cher à Isabella...) puis ensuite payer une taxe de 5 dollars. Comme on est chargés, on prendra un taxi (1 dollar par personne) pour aller dans le centre mais à pied, ce n'est pas si long que ça (on a hésité). On a une adresse (la posada del Caminante) mais finalement, on ira chez l'habitant (casa 4 hermanos) ce qui s'avèrera un EXCELLENT choix. On essaie de négocier le prix mais tout le monde semble s'être mis d'accord sur l'île et 15 dollars par personne, c'est le minimum et c'est comme ça. La propriétaire des lieux, Marybelle, est super sympa : elle ne peut pas baisser le prix mais par contre, elle fera tout pour qu'on se sente comme chez nous. On peut utiliser la cuisine, remplir nos bouteilles en utilisant l'eau minérale mise à notre disposition (comme partout ailleurs). Et surtout, chaque soir, elle nous offrira quelque chose au moment du repas : jus de fruits, patacon (= bananes plantain frites), purée de bananes plantain. Et puis, elle prendra le temps de discuter avec nous tous les soirs un petit moment et ça sera très agréable (on leur fera découvrir notre économe et ouvre-boîte (rien de plus classique en France) et le géocaching)...à tel point qu'on prendra leur adresse mail (on leur enverra aussi une carte postale de France). Bref, une famille en or et un hébergement au top (c'est propre, il y a le wifi et surtout, c'est super accueillant). On restera d'ailleurs 4 nuits sur cette île et on ne regrettera pas notre choix de ne pas aller sur une troisième île (San Cristobal), Nico ayant réussi à convaincre Nelly qu'il vallait mieux explorer à fond une île plutôt que partiellement et perdre du temps dans les trajets (c'est cher et en plus, on est obligés de repasser par l'île Santa Cruz pour aller à San Cristobal : on est trop juste niveau timing. Nelly validera avec plaisir, il semble que l'intérêt est moindre que sur Isabella).

Juste après s'être installés, on ira à Concha de Perla, un site magnifique pour faire du snorkeling (il faut y aller le matin quand la marée est basse et que l'eau est calme). Il parait qu'il y a des tortues marines mais, malgré nos recherches, on ne les verra pas. En revanche, on apercevra plein de beaux poissons, deux étoiles de mer (une beige et noire ainsi qu'une bleue : malheureusement, pour cette dernière, Nelly n'aura pas la Go pro, et malgré avoir repéré le lieu où elle se trouvait, quand elle y retournera, l'étoile de mer n'y sera plus), des iguanes marins qui nageront à côté de nous (ils vont super vite alors faut pas traîner avec la Go pro) et un pingouin qui passera juste devant nous (lui aussi, il va super vite). L'après-midi, après avoir mangés, on décidera de se rendre au centre Crianza où on s'occupe des tortues terrestres. Pour y aller, c'est très simple : il suffit de suivre un chemin super sympa non loin du centre. On passe sur des passerelles en bois et on aperçoit des flamants roses de bien plus près que sur Santa Cruz (derrière la plage Garrapentero). Il y a aussi plein d'iguanes sur le chemin et des petits oiseaux. La visite du centre est gratuite. Au début, on ne comprendra pas pourquoi les tortues sont ici et non pas dans leur milieu naturel, mais ensuite, on saura tout. En fait, il y a plein d'animaux (anes, chiens, fourmis, chèvres, serpents, etc...) qui menacent l'existence des tortues. Et en bas âge, elles ont aucune chance de survivre si l'homme ne prend pas soin d'eux et à la fin du parcours, il y a un court musée qui nous explique tout ça tout en nous informant que l'homme fait en sorte d'élever les tortues en reproduisant leur condition naturelle. A la sortie du musée, une des personnes du centre nous demande si on veut donner à manger aux tortues. Pour nous, la question ne se pose même pas : bien sûr que oui ! On doit attendre un peu (le temps que deux touristes passent et qu'on soient enfin seuls) mais pendant ce temps, il demande à Nelly de souffler dans la petite poche de sa chemise, et là, comme un magicien, il en sort une tortue géante de 2 jours (donc pour le moment pas géante du tout mais toute mignonne!). Ensuite, il nous donnera de grandes feuilles (très présentes sur les îles, mais on a oublié le nom) qu'on tendra à une vingtaine de tortues, toutes du même âge mais pas de la même taille. C'est trop drôle à voir : elles tendent leur cou pour arracher des bouts de feuilles qu'on leur tend, de vraies voraces ! Ici, c'est la loi du plus fort : les petites tortues ont bien du mal mais nous, on les a vues alors, on les aide comme on peut (mais elles finissent toujours sous les plus grosses qui leur montent dessus).

On finira notre journée par faire un tour des agences pour programmer nos prochaines journées. On captera vite qu'il y a 2 excursions incontournables : le volcan Sierra Negra et Los Tuneles (Snorkeling). On comparera les prix pour essayer d'avoir le moins cher vu qu'ils proposent tous les mêmes prestations (la majorité, c'est entre 120 et 130 dollars les 2 excursions : on les aura pour 115 et on ne sera pas déçus).

Le lendemain, mercredi 24 février 2016, c'est le jour de l'excursion au volcan Sierra Negra. A 7h, il faut être prêt et « une chiva » (sorte de bus-camion, normalement on n'avait pas besoin de préciser ici vu qu'on l'a déjà fait auparavant) vient nous chercher devant l'hotel pour vous amener au début du départ du sentier. La présence d'un guide est obligatoire (depuis 2011) et c'est bien dommage car on n'est pas libre du tout : le temps est compté afin de permettre à certains de pouvoir prendre le bateau de 15h (comme ce couple d'équatoriens en lune de miel que l'on aidera à porter leur eau et leur pique-nique car ils n'ont pas de sac à dos : ce sont d'ailleurs les seuls hispanophones mais le guide parlera dans les 2 langues). La balade n'est pas difficile et dure environ 5h aller/retour (même chemin). Il fait un peu plus frais qu'en bas (on est à 1000m d'altitude) mais il fait bon quand même (pas besoin de veste). Les chaussures de marche sont une obligation car après avoir marchés sur un chemin de terre, on va passer sur des roches volcaniques (mais ceux qui ont des baskets style tennis s'en sortent très bien aussi). Le cratère du volcan est immense et coloré en son intérieur (par de la végétation) et il y a plein de minis volcans sur son flanc dont le volcan Chico que l'on ira voir : les couleurs sont magnifiques (rouge, marron, orange...) avec l'océan en fond. On en prend plein les yeux et la rando vaut vraiment le coup (c'est vraiment dommage qu'on soit obligés de suivre un groupe car on y serait bien restés toute la journée en prenant plus notre temps et en étant que tous les deux). Juste avant de repartir (dans les temps, à 13h), le groupe s'arrêtera à l'aire « pique-nique » pour manger le snack compris dans le prix (il faut un peu compléter, comme toujours selon nous avec des chips et des biscuits).

En rentrant, on se refera une séance snorkeling à la Concha de Perla (à 20 min de l'hébergement) mais avec moins de succès : le courant est plus fort que la veille, l'eau est moins claire et on verra moins de choses (et toujours pas les tortues). On rentrera déçus mais pas abattus. Nelly, toujours pleine d'énergie malgré le fort courant qui l'entrainait au port et qui l'a un peu épuisée physiquement , décidera d'aller se baigner au niveau de la plage, non loin du port. (Nico préfère se reposer un peu) Dès la tête dans l'eau : elle verra un beau poisson zébré, mais le temps d'allumer la go pro, il sera parti (pas grave, on l'a déjà eu, même s'il était plus petit). Et quelques minutes plus tard, un jeune médecin de Guayaquil, qui travaille pour 6 mois sur l'île, lui dit qu'il y avait peu de temps, il y avait une raie et une tortue non loin. Alors ni une ni deux, c'est partie pour nager dans cette direction Malheureusement, sans succès. Cette fois-ci, vraiment épuisée, elle décidera de sortir de l'eau. Mais à quelques mètres de la plage, ils verront un pingoin passer devant leur nez, puis un autre, et encore un autre : ils chassent les bancs de poissons. C'est super beau à voir (mais pas facile à prendre en photo car ils vont super vite!) Heureusement, il y a une vidéo avec la Go pro qui rendra relativement bien la scène. Nelly ressortira donc de l'eau en n'ayant pas regretté d'être allée  à cette plage !

Jeudi 25 février 2016, c'est journée marche (avec un peu de plage) : autonome et gratuite. On a décidé de se rendre au « muro de las lagrimas » située à 6km de la ville. C'est un mur qui a été construit dans les années 50 par des prisonniers. Il est totalement inutile et a été conservé afin de garder un souvenir des moments de souffrance qu'ils ont vécus. Sur le chemin (on peut y aller en voiture, en moto, en vélo ou à pied comme nous), il y a plein de petites choses à voir : des étangs, des belvédères pour prendre un peu de hauteur, un tunnel (tout petit où on mangera pour être à l'ombre) et des plages pour se rafraichir. Le mur en lui même n'a rien d'exceptionnel mais par contre, ça vaut carrément le coup d'aller à la « playa del amor », un super joli coin avec un bassin d'eau afin de pouvoir se baigner dans une eau calme et transparente. D'ailleurs, chose assez marrante, on discutera avec une famille franco-chilienne dont les enfants sont scolarisés à l'alliance française de Santiago (là où on travaillait) mais vu le nombre de gamins, on ne les connaissait pas (bien qu'on soient passés tous les deux dans la classe de la plus grande). Il fait super chaud et c'est ce qui rend la balade assez éprouvante : heureusement que l'on peut se rafraîchir de temps en temps à l'eau. Tout ça nous prendra toute la journée et on sera bien contents d'arriver au bout (mais ça vaut le coup).

Vendredi 26 février 2016, c'est déjà notre dernier jour sur l'île et de loin notre meilleur moment. Il est 8h quand on se pointe à l'agence pour aller à Los tuneles, LA sortie snorkeling. Dans le groupe, on est 11 touristes plus le guide. On a environ 45 min de trajet en bateau et sur le chemin, le spectacle commence déjà : on aperçoit des requins (enfin : leur aileron et Nelly + le guide verront aussi furtivement un dauphin), et le clou du spectacle, ce sera de voir une raie Manta (la plus grande que l'on peut observer, là elle ne faisait qu'entre 4 et 6 mètres de large, ce qui est déjà pas mal) non loin du bateau. Par la suite, le bateau s'arrête et on enfile chacun : masque (les nôtres car on préfère), tuba (seulement Nelly car Nico n'aime pas bien) et palmes. Et c'est là que nos malheurs avec nos appareils décident de refaire surface : la GoPro décide de ne plus vouloir marcher et en voulant la faire redémarrer, il y aura plein de buée devant l'objectif (autant dire que les vidéos et photos vont être inutiles). On enrage car dès le début, on aperçoit une multitude de tortues marines avec qui on nagera...Heureusement, le guide a une GoPro et il prend plein de photos et vidéos vraiment bien que l'on récupèrera par la suite (d'ailleurs, afin de bien profiter du moment, vaut mieux le laisser prendre des photos et vidéos plutôt que de s'embêter à en prendre avec le nôtre).

Notre plaisir n'est pas fini car il nous enmènera dans un endroit où on peut voir des requins : il y en a 5 ou 6 au fond d'une grotte et on les apercevra chacun notre tour (l'attente sera un peu longue car il fait froid quand on ne bouge pas dans l'eau). La majorité des requins sont immobiles et il ne faut pas faire de bruit afin de ne pas les effrayer d'où le fait qu'on passe un par un. Ensuite, dans un endroit un peu vaseux, on verra un hippocampe (toujours pareil, un par un : pas de chance pour les 2 derniers qui ne le verront pas !). On explorera le coin un bon moment, presque 2 heures puis, on remontera dans le bateau pour aller nager dans un autre endroit non loin.

On y restera moins de temps (30 min ou un peu plus) mais on pourra nager avec des pingouins cette fois-ci et bien sûr d'autres poissons. On aura aussi tous l'occasion de se prendre en photo avec un « piqueros » (fou à pattes bleues). L'endroit est vraiment joli. Ensuite, retour sur le bateau pour débarquer à pied dans un lieu de nouveau magique (les photos et la vidéo parlent mieux) : on y restera une bonne vingtaine de minutes le temps de bien prendre en photo ce coin « los tuneles » (coulées de lave qu'on aperçoit en surface) et d'apercevoir deux raies souris qui se font la cour dans l'eau (whaouh, quelle matinée : on a vraiment tout vu et le guide sera content pour nous car ce n'est pas toujours le cas).

Un snack rapide, un petit tour autour d'un rocher où il y a plein d'oiseaux puis on rentre sur Puerto villamil (la ville de l'île). C'était tout simplement magique. On récupère les photos puis on décide de tenter de nouveau la seule cache de l'île (sur le chemin qui mène au centre Crianza) que l'on trouvera finalement grâce à la photo. On terminera notre journée par un peu de bronzette sur la plage au milieu des loups de mer qui font le spectacle. On passera notre dernière nuit sur l'île : tristes de partir mais des souvenirs plein la tête. C'est vraiment le coin qui nous a le plus plu : c'est plus tranquille (du coup, c'est pas simple de trouver des légumes pour manger le soir) et il y a plus de choses à voir (surtout, ne pas râter cette île de toute beauté).

Le lendemain, samedi 27 février 2016, on se lève de très bonne heure (4h45) car il faut être au port à 5h30 pour la vérification des bagages avant de partir à 6h pour l'île Santa Cruz (voir article précédent). On décidera d'y aller à pied (20 min). Et au port, un dernier spectacle nous attend : pendant que le soleil se lève, des bébés requins se promènent juste en bas de nous (comme il fait encore nuit, pas simple de les prendre en photo vu que le flash est interdit) et ensuite encore une raie souris qui passe. Le trajet sera plus long qu'à l'aller puisqu'on mettra 2h30. Dans le prochain article, on décrira notre ressenti et nos conseils/infos pratiques pour d'autres voyageurs. On a apprécié d'avoir des infos avant de partir en lisant des blogs alors, on aimerait bien rendre l'appareil car si on suit le guide de voyage, il faut faire une croisière pour bien profiter des îles et, sur ce point, on n'est pas du tout d'accord!!!.

A bientôt

Nelly et Nico

Cliquer ici pour voir un échantillon de nos photos

 

 

 

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Commentaires
V
ah ouais!!!! c'est pas mal aussi cette île...on en prend plein les mirettes!!! nager ac les pingouins et des bébés requins ça doit faire tout drôle :-)
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