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Nico et Nelly en Amérique du Sud
2 avril 2016

Lima

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Mercredi 9 mars 2016, il est autour des 6h15 du matin quand le bus arrive dans le centre de Lima, au même endroit que la dernière fois (quand on y avait fait une escale de 6h avant d'aller sur Trujillo, en janvier). On n'est plus très nombreux dans le bus car la plupart sont descendus à l'arrêt précédent, Plaza Norte, plus proche de l'aéroport. Pour nous, c'était mieux de descendre dans le centre. On a plutôt bien dormi dans notre bus-cama, aux premières loges. Une fois n'est pas coutume, on prendra notre petit déjeuner à la gare routière, sur des sièges, tranquillement (avec le service bus-cama, on a même eu droit à un petit gâteau qu'on s'est gardés pour le matin), ce qui permettra au jour de se lever totalement.

Pour le logement, on a deux choix qui s'offrent à nous : soit on va dans le centre soit on va dans le quartier Miraflores, réputé plus sûr donc plus chic, plus touristique et au bord de l'eau. On a sélectionné une adresse branchée dans chaque quartier. Au début, on était plus partis pour aller au bord de l'eau mais Nico s'apercevra, grâce à l'application Maps.Me, que le bus nous a déposé à 500m de l'hostal Backpapers 1900, celui que l'on avait sélectionné dans le centre. Du coup, vu qu'on est chargés comme des boeufs avec nos sacs à dos, c'est quand même plus simple d'aller voir à celui-là s'il y a de la place, et puis, pour le retour, ça sera aussi plus simple pour prendre un bus en direction du sud. Bref, notre choix est fait et 15 min plus tard, on monte dans l'hostal, située juste en face du parc de la Exposition et du musée des beaux arts.

A Lima, on savait déjà : pour se loger, c'est un peu plus cher qu'ailleurs. Du coup, pour 28 soles chacun, on sera dans un dortoir de 14 lits pour 3 nuits (d'habitude, à ce prix, on a une chambre privée au Pérou). Mais là, c'est plus cher car il y a des activités et le petit déjeuner compris : du bon pain, du beurre, thé (pour Nelly), café (pas pour nous car on n'aime pas), du jus de melon pressé et frais ainsi que leur fameuse confiture de fraise, le tout à volonté, et comme on adorre le petit-dèj, autant vous dire qu'on en profitera ! (Bon, à la fin, on en a eu marre de la confiture de fraise, surtout Nico, :on complètera donc avec du manjar, le reste de pâte à cacao achetée à Guayaquil et nos éternels biscuits). Il est autour des 8h du matin et forcément, nos lits ne sont pas prêts : ce n'est pas grave, on peut les laisser dans une salle. Une fois que l'on aura pris notre douche, on partira chacun de notre côté en mission : Nelly pour chercher un coiffeur afin de se les faire teindre (parce qu'à ce niveau là, on ne peut plus parler de racines blanches mais bien plus...) et Nico pour retirer de l'argent, chercher un produit pour ses oreilles et un endroit pour appeler sa grand-mère. Au final, on aura bien perdu notre matinée car mis à part le retrait de l'argent, tout sera un échec : les coiffeurs ne courent pas les rues et les deux trouvés (après plusieurs demandes aux passants) ouvrent plus tard et impossible de trouver un centre d'appels (même en demandant) alors que l'on est dans la capitale, c'est fou ! (et encore moins un produit pour les oreilles)

Après avoir enfin trouvé une solution pour les sandales de Nelly, qui ont été mainte et mainte fois recollées, en les enrubannant de scotch cette fois-ci, nous mangerons à l'hostal car il y a une cuisine On décidera ensuite de s'inscrire au « free walking tour » de la ville. Normalement, ça dure 2h (de 15h à 17h), c'est gratuit et c'est en anglais et en espagnol. Au début, c'est cool, c'est qu'en espagnol car tout le monde le comprend mais, ensuite, 3 personnes nous rejoindront et sachant qu'elles ne parlent qu'anglais, il y aura les 2 langues. Puis, plus on avancera dans le tour, plus il y aura d'anglais et moins d'espagnol : en même temps, c'est compréhensible, tout le monde comprend l'anglais, sauf nous, qui ne comprenons que l'espagnol. C'est le point négatif (selon nous) de cette hostal et de ce tour : on est entourés d'anglophones qui ne parlent, en plus, presque pas un mot d'espagnol (pas simple pour communiquer avec les autres). Du coup, on ne discutera pas beaucoup avec les gens lors de ce séjour à part lors de ce tour puisqu'il y a des allemandes qui vivent à Santiago et un américain qui parle français.

Le tour dans la ville (à pied) sera vraiment intéressant et durera bien plus longtemps que prévu (jusqu'à la nuit, à 18h00) : pour nous, ce n'est pas génant, on n'avait rien de prévu après. On apprendra plein de choses : par exemple, le tribunal est une copie de celui de Bruxelles, qu'il y a une rue où il y a de la contrefaçon, une rue où on peut changer de l'argent au meilleur taux, etc...On passera devant le bar où vont le président et son équipe après le travail, au marché artisanal vraiment très joli, à la place des armes, etc...On apprendra beaucoup d'histoire sur la ville et aussi on saura qu'il ne faut pas dépasser la rivière car après, on arrive dans les Favelas de la ville. Tant qu'on est dans le centre, on est en sécurité et c'est vrai : il y a pas mal de flics, surtout à côté du palais présidentiel (que l'on ne peut pas visiter, par ailleurs, et qui a un air de Buckingham Palace avec ses gardes immobiles sauf pour leur relève). Bref, on fera le tour des monuments les plus importants du centre-ville : et avec les explications, ça vaut vraiment le coup. Cela nous permettra aussi de repérer quelques musées ainsi que le marché artisanal afin de pouvoir y retourner un autre jour.

Le soir, à l'hostal, après avoir mangé dans la petite cuisine (on peut aussi commander des plats autour de 20 soles : ça change chaque jour), il y aura de l'animation. En effet, chaque soir, autour des 21h, il y a un groupe : enfin des animateurs, comme dans un club de vacances, qui font le show. Ils poussent le billard et le baby-foot et c'est parti. Voilà comment Nico se retrouvera à faire la danse du guerrier Inca avec d'autres : bref, un bon moment rigolade. Nelly, la fera aussi, le dernier soir vu qu'elle sait à quoi s'attendre. Ensuite, c'est dodo car après une nuit dans le bus, les yeux commencent à se fermer tout seul. Et finalement, ce sera plus calme que ce qu'on pensait et on pourra dormir sereinement.

Le lendemain, jeudi 10 mars, après avoir pris notre petit déjeuner (8h-11h, à volonté, en libre service), direction le bord de mer. Il fait moins chaud que la veille, ce qui est plus agréable pour se balader mais c'est un peu couvert : on serait bien aller à la plage l'aprem mais on y renoncera. Pour y aller, on prendra une sorte de métrobus comme à Quito : étant donné que la ville est très embouteillée, c'est quand même bien pratique même si c'est plus cher (2,50 sol le trajet + la carte magnétique à 4,5 sol) que les bus classiques. Il y a une station juste en face de l'hostal, ce qui est pratique. 25 min plus tard, on se retrouvera au quartier Barranco : un quartier chic et calme (quel contraste avec le centre). On appréciera les rues colorées et la tranquilité qu'il y règne. On flânera un bon moment afin de prendre un mini-bus qui nous déposera, en haut de la falaise, au bord de l'eau, dans le quartier de Miraflores. Il y a une chouette balade à faire, en longeant l'eau : c'est calme, on peut y aller à pied ou à vélo et la vue sur la mer est vraiment sympa. Au loin, on aperçoit des surfeurs : les vagues ne sont pas très fortes, c'est l'idéal pour apprendre mais entre le temps assez maussade et l'eau qui a l'air d'être bien polluée, ça ne donne pas trop envie d'y aller.

On passera au parc de l'amour (avec une statue qui le symbolise et des murets/bancs en faïences coolées qui rappellent Gaudi) : l'occasion de faire de nombreuses photos. C'est, parait-il, le repère des amoureux. Puis, ensuite, il y a un joli phare, un peu plus loin. On continuera un peu puis on bifurquera plus dans les terres pour aller jusqu'au parc Kennedy (sans intérêt, d'autant plus qu'il est en travaux quand on y est) ainsi qu'au marché Surquillo pour manger (on n'a pas choisi le bon plat cette fois-ci, « Patita con Mani », faut éviter) et faire des courses. Autant le bord de mer était sympa ainsi que le quartier Barranco, autant on n'a pas trop aimé le quartier Miraflores : trop chic, trop de bâtiments et de magasins, ça dénature totalement la ville et ça nous a fait un peu penser au quartier Providencia à Santiago, en plus moche. Heureusement que ,finalement, on n'a pas logé dans ce quartier comme le conseillent les gens dans certains blogs. L'après-midi, vu qu'on ne va pas à la plage, on en profitera pour aller au musée des beaux arts juste en face de l'hostal qui est gratuit seulement le jeudi à partir de 15h (heureusement qu'on s'en rappelait). Il est assez grand avec une partie sur l'art précolombien qui nous rappelle le musée que l'on n'avait pas aimé à Santiago et que tout le monde trouve splendide. Ensuite, il y a une salle avec des peintures tournant autour du Christ et une autre où c'est putôt de l'art moderne. Bref, Nico n'a pas du tout accroché mais Nelly un peu plus, elle qui est plus sensible à l'art que son chéri. En tout cas, 30 soles l'entrée, en temps normal, on trouve ça un peu abusé, vu le contenu.

Juste après, Nelly en profitera pour aller chez le coiffeur : une sorte de salon de coiffure boui-boui sur le parking du centre commercial situé non loin de l'hostal. Le coiffeur sera tout affolé en voyant ces cheveux si mal entretenus (« tu m'étonnes : tu ne peux pas trouver plus secs, et entre les grandes racines blanches, le milieu chatain et les pointes blondes à cause du soleil et de l'eau de la mer, c'est une vraie catastrophe » !) Au final, il lui fera la totale : couleur faite par une petite mamie édentée + coupage des pointes (par monsieur) pour 60 soles seulement (17 euros), mais ce prix ne comprend pas le séchage. Malheureusement, au moment de la coupe, le coiffeur, pour être plus à l'aise, déplacera le fauteuil et Nelly ne verra alors rien, n'étant plus en face du miroir. Elle resortira donc contente pour la couleur mais un peu agacée voyant ses cheveux trop courts : et comme ils frisent, elle se dit qu'en séchant, ce sera pire.... grrrrrr : ras le bol de ces coiffeurs qui ne savent pas couper que les pointes !! En France, c'est souvent la même chose (aucun respect du choix de la cliente, les pointes ça ne veut pas dire 10 cm!!!), et par expérience ce n'est pas en les coupant davantage qu'ils deviendront moins secs! Elle qui voulait les cheveux longs pour son mariage, et bien c'est loupé ! Pendant ce temps, Nico perdra son temps à chercher une pharmacie pour remplacer son produit pour les oreilles : il abandonnera, on verra ça à Arica.

Le soir, on décidera d'aller dans un endroit vraiment sympa qui vaut le coup d'oeil : le parc Victoria. Par chance, c'est à 15-20min de l'hostal, à pied. Pour seulement 4 NS chacun, on passe un agréable moment à regarder les différentes fontaines colorées. Environ toutes les 30 secondes, ça change de couleur et les jets font même des figures différentes. C'est assez impressionnant et très visité : il y a même un endroit où l'on peut se faire bien tremper (ce qui nous donnera pas envie). On terminera notre tour en assistant à un spectacle de « sons, lumières et eau ». A l'aide d'un vidéo projecteur, ils utilisent les jets comme écran : c'est vraiment sympa (seulement 3 diffusions par soir : 19h15, 20h15 et 21h30). Par la suite, on rentrera à l'hostal pour manger puis se coucher : une bien belle journée et on est bien fatigués.

Vendredi 11 mars, dernier jour à Lima. Comme la veille, on partira un peu avant 9h. Direction le marché artisanal (30-40min de marche) afin de faire « quelques achats souvenirs »  et on aura du mal à le retrouver. D'ailleurs, certaines personnes sont agaçantes car au lieu de te dire « je ne sais pas où c'est », ils t'envoient dans une mauvaise direction (bon, on le sait ça donc on demande à plusieurs personnes pour comparer, mais ça nous fait pas mal aller à droite et à gauche). Malheureusement, le matin, peu de magasins sont ouverts (encore une perte de temps): on y retournera l'après-midi de toute façon, car l'heure tourne et on a rendez-vous à midi à l'hostal pour un cours de cuisine gratuit. En effet, on va apprendre à préparer « un ceviche », plat typique du Pérou (et du Chili et de l'Equateur aussi) à base de poisson cru. On n'en a jamais mangé car le poisson cru ne nous emballait pas trop à la base. Là, c'est l'occasion ou jamais. Comme on ne sait pas à quoi s'attendre, seul Nico s'inscrira et on complètera notre repas avec une salade et des lentilles (pour assurer nos arrières en sachant ce qu'on mange).

Première étape, il faut aller au marché pour acheter les ingrédients en compagnie du « chef cuisinier » (un petit jeune bien sympa). Nico est entouré d'anglophones (pffff, encore) : si même l'espagnole et le chef se mettent à parler anglais, ça ne va plus. En tout cas, on fera bien rire les vendeurs au marché avec notre rangée de 9 gringos qui regardent le chef commander les ingrédients (on paiera chacun 7,50 soles au total : on trouve des « ceviche » à tous les prix, dans la rue ou dans les restos, à partir de 6 soles). Puis, retour à l'hostal pour préparer tout ça. Chacun a une petite tâche : Nelly rappera les patates douces et Nico le gingembre. D'autres presseront le citron, couperont les oignons et le chef se chargera de couper le poisson (attention, en diagonale). La préparation est assez longue et on regardera comment il faut faire : en gros, c'est surtout couper les ingrédients puis les mélanger entre eux. Il faut seulement faire cuire le maïs et les patates puis laisser reposer 10min le jus de citron avec le poisson cru pour que ça le cuise un peu.

Au final, contrairement à ce qu'on pensait, ça sera plutôt bon : Nico appréciera plus que Nelly car il y avait de la corriande (mais ce n'est pas obligatoire comme ingrédient). Bref, une belle découverte : comme quoi, il faut parfois dépasser ses aprioris. Il est déjà 15h quand nous ressortons en direction du centre. On en profitera pour faire un petit détour par le quartier chinois bien sympa puis on rentrera dans 2 musées gratuits : le musée de l'inquisition qui vaut le détour (on a vraiment aimé le côté authentique du musée car ils ont gardé le sol d'origine avec les canaux et les cachots) et le musée de la littérature (sans grand intérêt, surtout selon Nico). On terminera notre journée à la tombée de la nuit avec un 2ème tour au marché artisanal pour faire quelques achats (et on en fera pas mal ce qui alourdira bien nos sacs à dos) : souvenirs à offrir et plaisirs personnels (on s'offre nous-même des cadeaux). Nelly serait bien restée un peu plus, mais il est tard et nous avons quelques missions à accomplir. En effet, on doit faire les courses au supermarché non loin et surtout aller récupérer le linge à la laverie avant 19h30 (ouf, il sera 19h20, c'est bon, on a tout).

Le soir, pour notre dernière soirée, après avoir mangé et fait nos sacs, on a décidé de s'offrir un Pisco Sour, notre cocktail préféré. Et ici, au Pérou, ils sont en général très bons. Il y a un « happy hour » à l'hostal entre 18h-19h et 21h-22h : on en a 2 pour le prix d'un (15 NS, soit 2 euros par personne, à peine, ça vaut carrément le coup et en plus il est super bon). Nico en profitera pour aller demander la recette au chef qui le préparera juste devant lui (c'est le même que pour le Ceviche et là encore, on notera la recette). Bref, on passera une bonne dernière soirée autour d'un Pisco Sour et avec de la musique péruvienne : après, ça passe à la salsa puis à de la musique de boite bien forte mais on arrivera à dormir malgré le bruit, bien plus bruyant que les autres soirs.

Au final, on aura été enchantés de notre séjour à Lima (bien qu'on ait perdu pas mal de temps avec nos recherches qui n'aboutissaient pas et les horaires qui ne nous convenaient pas : coiffeur, marché artisanal, cabines,etc...). On aurait peut être plus apprécié vivre dans cette ville plutôt qu'à Santiago. Il y a bien plus de choses à faire même s'il n'y a pas la montagne. Et, au niveau de son emplacement géographique, ça nous parait plus centrale donc plus pratique pour bouger dans les autres pays d'Amérique du Sud. Et puis, niveau gastronomique, c'est quand même autre chose qu'au Chili. Seul problème : le traffic, c'est un vrai bordel. Ce n'est pas simple pour traverser, c'est très embouteillée, ça klaxonne pas mal mais moins qu'à Ica. Le pire, c'est quand les flics (les fliquettes le plus souvent) décident d'intervenir : à partir de là, les feux ne servent plus à rien et il faut arriver à suivre pour savoir qui a la priorité pour passer. Bref, selon nous, elles perturbent encore plus le traffic avec leur petit sifflet.

Samedi 12 mars, il est 10h30 quand nous montons dans un bus en direction de Pisco, à un peu plus de 200 km au sud de Lima. Ce n'est pas notre destination finale mais seulement une escale afin de nous rendre à Paracas, un village de bord de mer où on est censés faire du Couchsurfing pour 2 ou 3 soirs... On verra bien comment ça va se passer. A Lima, on a préféré ne pas le faire car vu la taille de la ville, on avait peur de se retrouver loin de tout.

A bientôt

Nelly et Nico

 

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Commentaires
V
Céline me charge de vous dire qu'elle a grandement apprécié vos photos!! Je suis d'accord ;-)<br /> <br /> sinon Nico, tu peux me filer la recette du pisco sour?? j'adore aussi ;-)
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