Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Nico et Nelly en Amérique du Sud
28 septembre 2014

Les 2 premiers jours dans la région de la Séréna

Il est 6 heures...Le réveil sonne. On commence à être habitué à se lever à cette heure-ci. On se prépare et on file prendre le métro en direction du terminal de bus de Santiago. On arrive avec 30 minutes d'avance. On en profite pour immortaliser ce moment avec nos « grands sacs ». Notre bus partira vers les 8h avec quelques minutes de retard (une broutille au vu du temps de parcours estimé à 6-7 heures.)

 

Le bus est très confortable. On est placés au 2ème étage et devant. On avait pu choisir notre place lors de la réservation. Nelly dormira pendant la 1ère partie du trajet. Elle ne verra donc pas qu'on restera un bon moment dans les embouteillages de Santiago. Une fois la métropole quittée, on ne croisera aucune ville jusqu'à l'arrivée (un peu moins de 400km). On viendra nous demander nos noms, notre RUT (ce fameux numéro d'identité que l'on connait parfaitement) ainsi qu'un numéro d'urgence à contacter en cas de problèmes. Pendant le trajet, on s'occupera comme on pourra entre partie de scrabble, révision de l'espagnol (leçons sur MP3), musique et mots croisés. On longera la côte chilienne (vue sur l'océan par moment) et un « champ » d’éolienne à un moment donné. Le paysage reste le même du début à la fin : des collines de terre avec quelques arbustes poussant de manière homogène. Pas « âme qui vive » tout au long du trajet. La route est immensément longue et rectiligne. De temps en temps, le bus s'arrêtera sur le bord de l'autoroute (seulement 2 voies, ici) pour prendre ou déposer des passagers. Il y a même des marchands divers qui rentreront de temps en temps pour nous proposer des olives ou des gâteaux...

 

Le trajet durera finalement un peu plus de 7heures. Le bus s'arrêtera un bon moment à Coquimbo (ville située à 10 km de notre destination finale, La Serena) pour laisser et prendre des passagers. Notre bus est à destination de Calama (nord du pays). On en profitera pour prendre des photos de la ville qui a un « petit air » de ressemblance avec Valparaiso. Pas sûr qu'on aille voir, notre programme est serré et on n'est pas plus emballés que ça (par rapport à ce que l'on voit).

 

Il est 15 h passé. On récupère nos sacs qui étaient dans la soute du bus. Notre mission est maintenant d'aller trouver l'hôtel/camping que nous avions sélectionné. En effet, grâce à nos guides (le routard et Lonely Planet) que l'on nous a si gentiment offert avant notre départ, nous avons lu que certains établissements ont un jardin afin de pouvoir planter une tente. Nous trouvons assez facilement l'hôtel qui se trouve à proximité de l'arrêt de bus mais légèrement excentré du centre ville. En effet, on peut bien planter sa tente dans le jardin mais...celui-ci est tout petit et il n'y a qu'un minuscule emplacement (on ne peut y mettre qu’une tente) et ...il est déjà pris. L'hôtelier nous propose une chambre à la place en nous faisant un prix mais nous lui informons que nous allons voir si nous pouvons planter notre tente ailleurs. Eventuellement, nous reviendrons. On rentre dans un autre hôtel où il n'y a pas de jardin. L'hôtelier (un petit vieux) sera très sympathique et nous indiquera une rue où il y a des auberges de jeunesse qui sont propices pour les étrangers ainsi qu'un endroit où l'on peut planter sa tente. Nous filons donc dans cette rue qui se trouve être à côté du centre ville (parfait).

 

Arrivés là-bas, impossible de trouver l'hôtel indiqué. Nous décidons donc de rentrer dans les différentes auberges de jeunesse afin de leur demander leur prix. Nous en choisirons donc une avec petit déjeuner compris pour 20 euros la chambre privée avec salle de bains partagée (celle qui est juxtaposée à notre chambre a le plafond très bas (Nelly le touche avec la main à plat et en pliant un peu le bras : zut, on a oublié de prendre une photo), mais ce n’est pas gênant ni pour nous ni pour les chiliens qui sont généralement assez petits. Du coup, tant pis pour la tente, on verra lors de notre prochaine escale.

 

Il est 16h30...On en profite pour aller à l'office du tourisme, avant que ça ferme (on est en basse saison et tout ferme très tôt), nous voulons nous renseigner pour le lendemain (on veut aller voir les pingouins dans la réserve de Humbolt). On arrive donc une demi-heure avant la fermeture. On tombe sur une personne sympathique qui nous fournit un plan de la ville avec les choses à voir ainsi que l'endroit où l'on doit aller le lendemain pour prendre le bus pour notre excursion. Le soir, on mangera dans un petit endroit pour pas cher (sorte de petit bistrot de quartier populaire avec la télévision dans la salle (indiqué par un des guides)). Le dessert sera pris ailleurs et coûtera presque plus cher que le repas. Nelly achètera des boucles d'oreilles, vu qu'elle a oublié les siennes à Santiago le matin, dans la précipitation du départ (comme toujours avec Nico…). On fera le tour des petits marchés artisanaux qui se situent de manière temporaire (on pense) sur la « plaza de Armas » et au grand marché artisanal couvert : « la Recova » qui est présent à l’année.

 

Le lendemain, le réveil sonne vers les 7h. On avait demandé la veille à ce qu'on ait le petit déjeuner un peu plus tôt que prévu. Au menu, thé, confiture, beurre et pain de mie et film à la télé. Simple mais correct. On arrivera à l'arrêt de bus avec 30 minutes d'avance. Il ne fait pas très chaud dehors. Le bus partira à l'heure. Il est plein (environ 20 personnes). Le trajet durera 2 heures, la dernière partie du trajet se déroulera sur une route non goudronnée : ça bouge dans tous les sens.

 

On passe par des villages « fantômes ». Le chauffeur fait signe aux véhicules qu’ils croisent et aux deux trois vieux qui passent leur temps au bord de la route. Ce chauffeur, qui fait le trajet quotidiennement connaît « tout le monde », enfin, les quelques personnes qui vivent sur ce trajet. Le bus arrive au terminus : un petit village (Punta Choros) situé au bord de l'eau à quelques kilomètres de 3 petites îles (Islas Damas, Islas Choros et Islas Charaña). Le chauffeur de bus en profite pour faire un petit tour du village pour distribuer le journal ou livrer des choses (notamment le pain): il fait office de facteur dans ce coin reculé, mais magnifique.

 

Toute de suite en arrivant, on sent qu'il y a quelque chose de bizarre. C'est désert. La billeterie est fermée mais les marins sont là. Le bus repart et nous informe qu'il revient nous chercher à 15 heures (il est 11 heures). C'est parfait, on n'a le droit de rester que 3 heures autour des îles (dont une heure sur l’ïle Damas). On essaie de comprendre ce qu'il se passe. On est 10 à vouloir aller voir les pingouins et autres animaux aquatiques (il paraît que l'on peut voir des dauphins et avec de la chance des baleines). On nous fait poireauter. Pour nous faire patienter, on nous montre une vidéo et on nous invite à regarder les panneaux d'informations sur la faune et la flore du coin. Pas sûr que ça nous inquiète moins! En faisant le tour des installations, on remarque un papier où il est écrit que pendant la basse saison (de mars à novembre), il n'y a pas d'arrêt sur l'île Damas les lundis et mardis depuis mars 2014 (et nous sommes « mardi »). On est dégoûté : personne ne nous l'a dit : ni le chauffeur de bus ni le gars à l'office de tourisme (et il n'y a aucune information à ce sujet sur le site internet de l’excursion). Au bout d'un moment, on nous explique qu'ils vont essayer de faire partir une embarcation pour au moins nous faire faire un tour de bateau autour des îles. Nous sommes dubitatifs, on espère néanmoins (au moins, on pourra voir les animaux et moins s’ennuyer à Punto Choros (où il n’y a rien à faire) et tant pis pour les belles plages de Damas). Mais notre espoir sera vite mis de côté quand on verra le papier situé devant la billetterie informant sa fermeture « pour conditions météorologiques ». Il fait pourtant grand beau mais il y a du vent et la mer est un peu agitée.

 

Bref, à 13h, après avoir pique-niqué, nous comprenons que nous ne partirons pas faire un petit tour en bateau pour observer les pingouins. Nous nous disons que nous les verrons en novembre quand nous irons en Pantagonie (enfin, espérons!). Nous décidons donc de faire une petite balade le long de la mer. Même si le coin est magnifique, nous sommes déçus. Nous avons l'impression d'avoir perdu notre journée par manque d'information : c'est quand même incroyable! D'ailleurs, un bus de touristes arrivera mais repartira quelques minutes après, vu qu'il n'y a pas de départ pour les îles.

 

Le bus revient nous chercher pour les 15h. Le retour durera encore 2 heures. Lors du trajet, le chauffeur s'arrêtera pour « aider à pousser » une voiture coincée dans le sable. Arrivés à la Serena, nous essaierons d'aller au jardin japonais. Malheureusement, il ferme dans 10 minutes : ce n'est vraiment pas notre journée. Nous nous rabattrons sur le parc d'à côté qui ne ferme que dans...30 minutes où il y a un mini zoo. Nous verrons entre autres : un lama, une autruche, un émeu, un paon, une grosse tortue de terre (qui dort au fond de sa cabane), des chèvres, un cerf, des volailles et autres petits volatiles etc...

 

A l'hôtel, nous recroisons la française (c'est une jeune de 24 ans qui passe quelques mois au Chili et en Argentine) avec qui nous avons discuté la veille. Elle nous informe qu'elle retourne sur Santiago samedi pour 3 jours. Nous lui proposons de l'héberger et comme nous ne rentrons que samedi soir, nous lui passons un jeu de clés afin qu'elle puisse y déposer ses affaires avant notre retour.

 

Le lendemain, direction la vallée del Elqui. Il paraît qu'il fait meilleur. Espérons car à la Séréna, ce n'est pas les grandes chaleurs : on a la veste. Même si nous sommes déçus de ne pas avoir vu les pingouins, cette petite ville de la Séréna est très charmante (en tout cas, son centre l'est). Espérons que la suite des aventures soit meilleure...

 

A bientôt

 

Nelly et Nico

 

Cliquez ici pour voir les photos

 

Publicité
Publicité
Commentaires
V
La classe le bus!!! ça a l'air d'être le grand luxe effectivement.
Nico et Nelly en Amérique du Sud
Publicité
Archives
Pages
Newsletter
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 19 722
Publicité