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Nico et Nelly en Amérique du Sud
13 octobre 2014

La semaine après nos vacances

Les vacances sont maintenant terminées. Il faut se remettre au boulot. Dur après presque 3 semaines de vacances (la semaine de ski + les 2 semaines de vacances). En effet, dans la classe de Nico, la reprise est compliquée. Les élèves ont oublié beaucoup de choses. Conjugaison, problèmes, mesures, dictée: la catastrophe! Bref, il faudra bien une journée ou deux pour reprendre le rythme.

Pour Nelly, super semaine : deux jours en CM2 (la maîtresse était bloquée en France, avec la grève d’Air France) et 3 jours en CM1 B (la classe qu’elle connaît bien, pour y avoir déjà fait des remplacements).

 

Le matin, il fait meilleur. La veste d'hiver est rangée au placard. Et oui, on est déjà en octobre. On sort de l'hiver et le printemps arrive (bizarre de dire ça en « octobre »). On sort même les bermudas, les tongs, les robes, les lunettes de soleil, etc...

 

Le mardi 30 septembre, une première mésaventure nous arrive. Et oui, il faut bien qu'il nous arrive des choses, sinon, nos lecteurs seraient bien déçus. Le réveil sonne toujours à 6h mais cette fois-ci, nous ne prendrons ni le métro ni le bus pour aller travailler. En effet, à partir de maintenant, notre collègue (Christine) qui habite à côté de chez nous (rappelez-vous) nous emmènera au lycée avec sa voiture. Nous avons rendez-vous à 7 h à deux pas de notre immeuble. On est donc moins pressés que d'habitude. Sur le chemin, on se dit qu'il faudrait qu'on prenne son numéro de téléphone au cas où il y ait un problème.

 

On le lui demandera quand elle arrivera. On guette donc son arrivée...Mais surprise, Christine arrive à pied. On reste bouche bée. Elle nous explique que sa voiture n'a pas démarré et comme elle n'avait pas notre numéro de téléphone (boulets que l'on est....), elle n'a pas pu nous joindre. Elle nous avait bien laissé un mail la veille à 21h00, mais comme nous avons fait le choix de ne pas prendre internet à l’appart’, et bien, nous n’avons pas pris connaissance de ce mail à cette heure-ci… Comme nous ne lui avions pas répondu, elle a essayé de nous prévenir le matin par le biais de notre concierge, mais elle ne se souvenait plus exactement de l’immeuble, et sans le numéro de l’appartement, c’est chose impossible… Elle a donc fini par venir au lieu de rendez-vous à pied, soit environ 5 minutes après l’heure prévue. Maintenant, il ne nous reste donc plus qu'à prendre le métro et le bus, et à cette heure-ci (seulement 15 min après), ça va être galère….

 

Et c'est effectivement le cas. On laisse passer une rame bien remplie. Mais, il ne faut pas qu'on les laisse tous passées. Du coup, on se dit que la prochaine, on fait du forcing. Et c'est ce qu'il se déroulera. On passera donc notre trajet « comprimé comme des sardines ». Même chose pour le bus. Le temps de trajet ne sera pas plus long que d'habitude mais beaucoup moins agréable. Morale, il vaut mieux partir un peu plus tôt et avoir un peu plus d'espace.

 

On arrivera à l'école vers les 8h (soit 20 minutes plus tard que d'habitude). Nico a rendez-vous avec un parent d'élèves. Du coup, c'est très fâcheux que cette aventure se déroule ce jour-là. Finalement, on sera arrivés à temps, mais ce n'était pas gagné. Christine nous expliquera plus tard que si sa voiture est au garage, c'est parce qu'on a voulu lui voler une pièce (présente sous son capot) importante et très convoitée. Quelle malchance! Au jour où on écrit cet article, la voiture est toujours au garage car la pièce à remplacer est rare et donc difficile à trouver. Du coup, le matin, c'est métro + bus, comme d'habitude. Ce n'est pas très dérangeant et cela nous permet de récupérer notre « 20 minutes chiliens » (journal gratuit, « la Hora »). Nous pouvons ainsi lire un peu tous les jours de l'espagnol (c'est beaucoup plus simple que l'oral). Et puis, on comprend tout (ou presque tout), c'est donc agréable. On progresse de jours en jours, et avec le site « duolingo » sur internet (surtout pour Nelly) et les leçons sur MP3 (surtout pour Nico), on acquiert de plus en plus de vocabulaire.

 

Les autres jours de la semaine, il ne se passera rien d'extraordinaire jusqu'au w-e.

Le samedi, on fera quelques nouvelles caches à proximité de chez nous. Le soir, on ira enfin faire notre soirée dans le « quartier Bellavista » avec les collègues. Mais, avant, apéro chez une collègue qui habite encore plus près que nous, de ce fameux quartier très vivant le soir. D'ailleurs, pour l'anecdote, elle habite l’appartement que l'on avait visité en premier. Souvenez-vous, quelqu'un avait payé avant nous. On avait appris plus tard que c'était Lucile, notre collègue. On ne lui en veut pas, on la remercie presque. Car d'après elle, l'appart est très bruyant : véhicules qui klaxonnent, manifestations à répétition… (elle est obligée de mettre des boules « quiès » pour dormir). Néanmoins, l'intérieur est bien sympa.

 

D'ailleurs, toute une aventure pour aller chez elle. On savait qu'il était à côté du métro, mais impossible de se rappeler de l'immeuble. On tournera au moins 5 minutes, avant que Nelly trouve le bon chemin. A l'appart, il n'y a que des profs français sauf un chilien, Pédro (c'est le copain d'une collègue). Et il parle et comprend bien le français. Nous arriverons donc à discuter un peu en espagnol durant cette soirée. C'est en effet très agréable de parler avec lui car il parle distinctement et lentement. On comprend tout ce qu'il dit et il semblait nous comprendre. Pour cet apéro, nous avions emmené une quiche maison : épinard/saucisse, une bouteille de vin blanc et un jus de fruits : pomme/kiwi. Lucile, qui est, comme vous, une fermante lectrice de notre blog, nous avait fait la remarque, dès le lundi de la rentrée qu’elle avait adoré la chicha qu’elle avait bu pendant les vacances, dans le nord du pays (souvenez-vous : c’est la boisson que nous n’avions pas du tout aimé pendant les fiestas patrias au parque Hurtado). Elle avait donc acheté, pour cette occasion, une bouteille de chicha du supermarché bien sûr (parce que, comme nous, elle n’a pas appris à préparer cette boisson). Nelly trouvera cela meilleur que celle que nous avions goûtée la première fois (il n’y a pas de mal, mais sans plus) et Nico trouvera cela très bon (du coup, on achètera une bouteille le lendemain... à moins de 2 €, pourquoi se priver…)

 

Après l'apéro, direction le patio Bellavista. C'est l'endroit un peu chicos du coin. Comment le décrire ? C'est comme un bâtiment à ciel ouvert. Il y a pleins de terrasses et de bars. C'est un endroit qui fait penser aux vacances. On s'y sent très bien. Après, ce n'est pas spécialement le lieu le plus typique du quartier, c'est plutôt, pour les touristes. C'était carrément sympa, mais prochain coup, ça serait bien d'aller ailleurs. On prendra tous (sauf le chilien) des pisco sour. Délicieux cocktail qui vous monte vite à la tête. Il faut vraiment qu'on sache le préparer et qu'on vous fasse goûter cela à notre retour.

 

Le lendemain, le dimanche matin, nous irons faire une belle balade au parc Forestal (à 20 minutes à pied de chez nous). En effet, nous avons entendu que certains dimanches, il y a comme un « vide grenier », alors on voulait voir ce que c'était. Mais en réalité, il n'y avait rien. On cherchera des infos sur le net plus tard et on apprendra que c'est l'après-midi et le w-e prochain.

 

L'après-midi, nous décidons d'aller à une « féria gastronomica ». Comme le nom l'indique, ça parle de gastronomie. L'entrée est un peu chère (normal, c'est dans un des quartiers riches de la ville, dans un parc que nous connaissons) mais on y va quand même. On veut voir ce que c'est. Et nous serons bien déçus...Il y a des stands sous un chapiteau où c'est irrespirable à cause de la chaleur, du manque d’espace et de la poussière. Nous ne trouvons pas les stands (nourriture, boissons) supers intéressants. En 15 minutes, le tour sera fait. Pour ne pas être venus pour rien, Nelly prendra une glace et Nico un « Terremoto ». Il se dit que c'est une valeur sûre puisque c'est la boisson qu'on avait bien aimée pendant les « Fiestas Patrias ». Quand il ira commander, le vendeur lui proposera deux types de boissons : un truc incompréhensible et un truc « fermente ». Ne sachant pas la différence entre les deux (notez qu'il aurait pu demander), il choisira, au hasard, le « Terremoto fermente », en se disant qu'il va être bien fort et que c’est l’occasion de découvrir autre chose. Et en effet, c'est corsé mais malheureusement infect. La couleur du cocktail n'est pas la même que la dernière fois. Une journée à oublier où tous les choix ont été mauvais. Nous nous installerons quelques instants dans un petit coin de pelouse à l'extérieur du chapiteau et nous rentrerons.

 

Le lendemain, reprise du boulot. Une nouvelle semaine commence avec beaucoup plus de choses à raconter...

 

A bientôt

 

Nelly et Nico

 

 

PS : Lucile nous a fait remarquer que nous avions commis une erreur (de frappe) sur le nom de la fameuse empanada la plus typique du Chili : l’empanada pino (viande hachée, un quart d’œuf dur et une olive noire) et non l’empanada piña (qui aurait voulu dire qu’elle soit à l’ananas).

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