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Nico et Nelly en Amérique du Sud
17 août 2014

Les aventures de la semaine du 15 août

On commence à bien prendre nos marques à l'école. Nelly bosse enfin un peu plus (remplacements en CE2 et en CM1) et Nico maîtrise mieux sa classe. Le courant passe mieux et il y a moins de remarques à faire.

 

Néanmoins, il y a toujours des choses à raconter. Commençons par l'histoire du vélo. Rappelez- vous, Nico a déjà fait réparer sa pédale de vélo. Il est allé 2 fois à vélo à l'école et lors du 3ème trajet, le vélo a de nouveau fait des siennes. Mercredi matin (13 août), au bout de 10 minutes de vélo, Nico a senti que le guidon bougeait un peu. Il a hésité à le poser quelque part mais il a finalement décidé de continuer son chemin. Malheureusement, plus il roulait, plus le guidon bougeait. Cela devenait dangereux. Au bout d'un moment, il a décidé de tourner le guidon afin de le stabiliser : les freins étaient vers le haut. Heureusement, comme ça monte, la vitesse n'est pas très élevée. La situation était très coccasse. Les 10 dernières minutes ont été difficiles. Il a failli perdre le contrôle du vélo plus d'une fois mais est arrivé à destination (l'école) sans accident. Un miracle.

 

A midi, il parle de son aventure aux autres collègues. Tout le monde lui conseille de rendre le vélo et de se le faire rembourser. D'ailleurs, une autre enseignante a acheté un vélo dans le même type de magasin et au bout de 30 minutes, la roue s'est voilée et le pneu était crevée. Elle a donc décidé de rendre le vélo et de se le faire rembourser : ça a fonctionné. Elle a eu l'impression qu'ils étaient habitués à ce que les gens ramènent leur vélo. C'est décidé, le lendemain, Nico partira plus tôt de l'école et fera la même chose. Mais pour l'instant, il faut arriver à faire le chemin du retour. Hors de question de le faire avec le guidon qui bouge. Après la classe, il décide de demander à Mario (responsable des CM2, à l'école) de l'aider. Malheureusement, il n'a pas les outils nécessaires pour régler correctement le vélo. Du coup, Nico se rendra au magasin de vélo à proximité de l'école. En voyant le vélo, le marchand s'exclamera « Lider ». En gros, il se moquera de lui en lui disant que c'est un vélo provenant d'un hypermarché, donc c'est normal qu'il y ait des dysfonctionnements. Nico lui explique son problème et lui demande de l'aide. Le marchand acceptera de lui resserer la vis gratuitement afin que le guidon ne bouge plus. Nico a donc pu rentrer chez lui sain et sauf sans aucun incident notable.

 

Le lendemain, chose amusante, juste avant de partir en w-e prolongé ( le 15 août est férié comme en France et ça tombe un vendredi), une fille de la classe a voulu lui « faire la bise ». Il a été un peu surpris et le premier réflexe a été de refuser « la bise », distance oblige entre l'enseignant et l'élève. Il faut savoir qu'avant, les élèves étaient très proches (trop sans doute) de l'enseignante. Nico pense que l'on peut être apprécié sans être « amis » ou trop proches.

 

Il est 13h30, Nico quitte l'école en direction de l'appartement afin de récupérer son vélo pour se le faire rembourser. Il mangera en route ( une empañada au jambon/fromage et une sorte de friand avec une saucisse). Le trajet sera moins long que prévu jusqu'à l'hypermarché (environ 40 minutes).

Il trouve facilement le service client et explique qu'il souhaite se faire rembourser son vélo. Il raconte ses mésaventures (en espagnol). L'hôtesse de la caisse centrale l'écoute et appelle une personne du « rayon vélo ». Nico lui expliquera de nouveau ses déboires. Un élément interpelle le vendeur : il y a des traces sur le guidon (normal, vu qu'il n'a pas arrêté de bouger). Nico lui explique que c'est à cause du fait que le guidon n'était pas bien fixé. Le vendeur comprend mais n'aime pas bien ces traces. Il appelle son supérieur (un homme en costard cravate) qui vient voir ce « fameux vélo ». Nico réexpliquera de nouveau son problème. Et finalement, le supérieur accepte de reprendre le vélo et le signifie au vendeur qui le ramène (en rayon ou dans l'entrepot, l'histoire ne le dit pas!). Mais, pour Nico, ce n'est pas fini. Il faut maintenant se faire rembourser. L'hôtesse de caisse lui fera remplir un papier avec ses coordonnées et rentrera une multitude de code dans son ordinateur. Et après, une interminable attente, elle lui donnera ses 70 000 pesos (environ 90 euros). Le vélo est rendu et l'argent a été totalement récupéré (sauf l'histoire de la pédale et ses 6,50 euros de dépensé). Nico est soulagé et retournera en métro à l'appartement.

 

Pendant ce temps, Nelly rencontrera aussi quelques problèmes. A 13h30, elle mangera à la cantine, avec son fameux ticket délivré le matin en pointant. Le repas sera correct, comme d’habitude (mise à part les desserts : ici : il y a tous les jours des desserts fluos en gelée, il faut passer au bon moment pour avoir une autre possibilité.) Une fois le repas terminé, elle récupèrera quelques copies dans la classe de CE2 dans laquelle elle travaille pendant que l’enseignant est en formation à Buenos Aires (tout frais payé). A la sortie de l’école : 10 min de marche, le bus et le métro qui s’enchaînent. Elle prévoit de faire sa couleur en rentrant, brushing, lissage, parfait avant le pot du soir chez une des collègues de Nico (qui est aussi une collègue de Nelly, mais il y a tellement de collègues, qu’on parle de collègue en fonction du niveau de classe). Arrivée devant la porte de l’appartement, elle tentera en vain de l’ouvrir, mais pas moyen, la clé finira par être coincée, impossible de l’enlever. Elle pense que son chéri y arrivera peut-être, alors elle l’appelle pour savoir où il en est dans son remboursement de vélo. Il est encore à la caisse et on ne peut pas trop attendre, il faut bien ouvrir cette porte. Nelly ira à l’accueil de l’immeuble pour expliquer le problème de clé. Une des nanas en service montera avec elle pour essayer d’ouvrir la porte. Elle lui demande si elle a bien mis la bonne clé, si c’est bien la clé de l’appartement : OK, elle est tête en l’air, mais enfin, quand même….. Elles redescendront pour appeler un serrurier. Nelly patiente 12 minutes, elle en profitera pour corriger les 5 copies. Le serrurier galèrera aussi pour ouvrir la porte, mais au bout de 3 ou 4 minutes, il parviendra enfin à l’ouvrir. Elle lui demande de changer le cylindre, ce qu’il fera très rapidement et il lui donnera 3 clés. Le tout coûtera 27 000 pesos (à peu près 35 €). Espérons qu’il n’y ait plus de problème… depuis le début, on avait parfois des difficultés avec la porte (que ce soit pour l’ouvrir ou la fermer), mais on finissait toujours par y arriver et quelques fois, cela fonctionnait sans aucun problème (cela dépend aussi de la dilatation du bois).

 

Au moins, il y a une bonne nouvelle, la plaque de cuisson qui ne fonctionnait plus remarche de nouveau...

 

Nico revient. Maintenant, il faut se préparer, pas le temps pour Nelly de faire sa couleur, ce sera pour une autre fois. Le soir, nous sommes invités «  au pot des CM2 » (Nelly est là en tant que « conjointe »). On sera encore reçus comme des rois (huîtres, pisco sour « fait maison », fromage, tarte poireaux/poulet, salade d'avocat au quinoa, gâteau à la framboise).

Après le barbecue (en plein hiver à 20h) de la semaine dernière chez un autre collègue de CM2, on est vraiment bien accueillis au Chili. On se fera d'ailleurs ramener par Christine (une enseignante résidente depuis 17 ans à Santiago et à la retraite dans 2 ans) qui habite à quelques rues de chez nous : quel curieux hasard! Il est presque 2 heures du matin, nous allons nous coucher.

 

Quelle journée!!!

 

A bientôt

 

Nelly et Nico

 

 

 

 

 

 

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