Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Nico et Nelly en Amérique du Sud
14 novembre 2015

Entre les vacances en Argentine et celles à l'île de Pâques

Nous sommes le lundi 28 septembre 2015...les vacances sont officiellement terminées, il faut reprendre les chemins de l'école et chaque matin sera un enfer pour se lever. On ne peut pas dire qu'on se soit reposés pendant ces vacances (comme à chaque fois) ni que l'on a récupéré la veille (entre les courses à faire, les sacs à défaire, régler les factures, etc...On n'a pas arrêté).

 

Cette première semaine de reprise ne sera pas de tout repos (et pourtant, on en aurait bien besoin) : ça sera zumba pour Nelly, le mardi (c'est tout nouveau : ça se passe à l'école de Nico et ça lui plait bien même si le trajet du retour est une vraie galère, à cause des embouteillages sur la route et du monde dans le métro). A son retour, on enchainera direct, d'ailleurs, avec une sortie à la Piojera pour boire les fameux « terremoto » en compagnie de deux nouveaux collègues.

 

Le mercredi soir, Nelly devra retourner à l'école (celle de Nico) à 19h afin d'assister à la réunion de présentation pour les séjours d'été à la Parva (classe verte d'une semaine) à destination des parents (seulement 3 de présents pour sa classe). D'ailleurs, c'est la première fois que les enseignants sont conviés à cette réunion, vu que le projet est tout nouveau. Sachant qu'aucun professeur n'a pris la parole, elle se demande bien l'utilité de sa présence (mis à part de l'embêter). Nico, lui, avait eu plus de chance : cette réunion avait eu lieu l'année passée avec les parents, avant que l'on arrive...Pour lui, c'est foot comme beaucoup de mercredi soir.

 

Le w-e sera assez gris... Pour Nelly, ça sera repos complet : elle a besoin de se reposer, de rien faire, de ne pas sortir. Nico, quant à lui, regorge forcément d'énergie (vu qu'on est souvent en décalage au niveau de la forme). Pour lui, ça sera un barbecue le samedi midi (enfin, à 15h, plutôt, ici). Puis, ensuite, il rejoindra Nelly à temps pour notre cours de danse. Normalement, il nous restait 5 heures de Cueca (à faire le mardi ou le jeudi soir) mais quand on s'est pointé au cours dans la semaine, on nous a dit qu'il n’y avait aucun élève et donc, ils annulaient. Afin de nous dédommager, ils nous ont proposé de participer aux cours de salsa... Et voilà, comment, un samedi, entre 18h et 20h, on se retrouve à danser la salsa. Pour Nico, ce n'est pas nouveau mais il a oublié beaucoup de choses... Mais, ça ira, on s'en sortira bien (les pas sont les mêmes qu'en France, c'est bon, Ilario, le prof de danse de Nico à l'époque, lui avait appris correctement)...En 2 heures, on connaîtra les 3 pas de base et une figure ultra-compliquée (on se demande bien pourquoi le prof nous apprend des choses si difficiles alors que pour la plupart, c'était leur premier cours). C'est le même prof que celui qu'on avait pour la Cueca... Au final, on (enfin surtout Nico) ne le trouve pas très bon...Ah, ces profs, toujours en train de critiquer...mais c'est notre ressenti!

 

Lors de cette semaine, il se passera aussi deux choses bizarres qui restent sans explication rationnelle. Tout d'abord, le téléphone de Nico. Pendant toutes les vacances en Argentine, il n'a pas arrêté de s'éteindre tout seul sans qu'on le lui demande, de changer de date tout seul, de ne pas vouloir s'allumer alors que la batterie vient d'être chargée, de vibrer sans s'arrêter tout en restant bloquer à la page d'accueil, etc...Bref, on sentait bien que c'était la fin pour lui : Nico espérait qu'il arrive au moins jusqu'à décembre puis après, il le changerait en France...Et là, miracle, depuis notre retour au Chili, c'est fini tout ça : il marche normalement et ne fait plus de caprice (même si la batterie tient beaucoup moins qu'avant, mais ça, ce n'est pas nouveau et moins grave)...C'est quand même un mystère. Si maintenant, même les téléphones décident de choisir l'endroit où ils veulent vivre, on ne s'en sort plus.

 

La deuxième chose bizarre, c'est le mystère de la télé. En effet, pendant nos vacances, notre proprio a laissé aux concierges tout un tas de choses : un protège-matelas, des nouveaux rideaux, un poste-radio et une nouvelle télé (plus grande, neuve)...Tout fonctionne bien sauf la télé puisque, mystère, impossible d'y trouver le câble pour la brancher alors que la proprio assure qu'elle a vérifié le carton et qu'il y était bien. Au final, elle est censée nous en passer un autre...mais quand, ça, c'est une autre histoire...Bref, on se retrouve avec un grand carton dans l'appart', en attente...

La semaine suivante, il ne se passera pas grand chose de très intéressant à raconter. Le lundi soir, on ira dans « notre ciné » mais franchement, si on avait pu éviter d'y aller, ça aurait été pas plus mal : les films qui passent nous plaisent de moins ne moins. On n'a pas du tout accroché avec celui-là, pour une fois pas en français (en italien, sous-titré en espagnol comme toujours) : « Madre mia ». Le rythme du film est assez lent et aborde le thème de la vieillesse avec en parallèle le tournage d'un film : bref, tout sauf immanquable, à zapper! Le w-e sera par contre plus intéressant, vu qu'on a trois jours (le lundi étant férié, fête de la découverte de l'Amérique...découverte plutôt controversée ici et beaucoup plus festif en Espagne).

 

Nous sommes le vendredi 8 octobre 2015 et ce matin, Nelly ne part pas à l'école avec son sac habituelle mais avec le gros sac de rando. En effet, tout de suite après la fin des cours, on part en w-e. On a un bus qui part à 15h45 (métro Universitad de Santiago, en plein centre) et elle n'a pas le temps de faire un crochet par l'appart, contrairement à Nico, qui si tout va bien (s'il n'y a pas de soucis avec les « vélos en libre-service », comme quelquefois, mais rarement) aura 30 minutes pour manger et fermer son sac avant de se rendre à la station de bus.

 

Finalement, tout se passera bien et on se retrouvera vers 15h30 au terminal de bus. Nelly n'a plus de forfait car elle essaiera d'appeler Nico. Chose étrange, ce dernier recevra un sms de Nelly : « por favor, llamame »...bizarre, depuis quand, se dira t-il, elle envoie des textos en espagnol. En fait, vu qu'elle a essayé de le joindre, c'est un message automatique...c'est plutôt intelligent ! Heureusement, Nico en a (et aussi, son portable marche toujours aussi bien...un vrai mystère, d'ailleurs). Nelly attend depuis une trentaine de minutes (par chance, elle a pu partir de l'école à 13h30 avec une collègue qui l'a déposée à Vitacura à la place de prendre la navette de 14h) et s'était trompée de quai (elle n'avait pas noté l'info)...

 

Sur notre billet de bus que l'on avait pris il y a un mois environ (afin d'éviter la même mésaventure qu'à Paques où on avait dû changer nos plans car tout était complet, une semaine avant), il est écrit que l'on doit attendre entre le quai 38 et 46. D'ailleurs, on se croirait dans le hall d'une gare d'une grande ville française la veille d'un long w-e ou des grandes vacances, tellement il y a du monde. Il est 15h45 et on ne voit toujours pas notre bus : on s'inquiète car aucun ne ressemble à celui que l'on doit prendre. Nico commence à se demander si on est au bon endroit et par pur hasard (ou intuition), il va voir sur les quais d'en face...Il y a deux bus de la compagnie « Libertadores » (la même que notre bus). Il court pour voir la destination et l'heure de départ...Bingo, sur un des deux, c'est le nôtre : « Talca, 15h45 »...Et il est 15h55. Il sprinte comme un fou pour l'annoncer à Nelly : on prend nos gros sacs et on refait le chemin inverse (10m), toujours en galopant.

 

Ouf, on est à l'intérieur...On a eu chaud. On a failli rater le bus, tout ça à cause du gars qui nous les a vendus il y a un mois et qui s'est trompé de quai (à moins que ça ait changé entre temps, ce qui est plus probable). Ils devraient mettre des grands écrans qui annoncent les bus comme dans certains endroits, ça serait quand même plus simple. Moins de 5 minutes plus tard, on s'en va. On était les derniers à rentrer dans le bus et il est plein (on a sans doute bien fait de réserver à l'avance). Le trajet durera plus longtemps que prévu (1h de plus) car sur la route, ça bouchonne un peu...et puis avec un accident, on est carrément à l'arrêt pendant un bon moment. A bord, on nous offre même une petite boite qui contient un jus d'orange et un petit paquet de crackers : ça nous servira pour demain.....

 

Il est donc presque 20h quand nous arrivons au terminal de bus de Talca (à 250 km au sud de Santiago). Il ne fait pas encore nuit mais ça ne va pas tarder...Et voilà maintenant autre chose. Quand on a mis nos sacs dans la soute, le mec qui s'en charge n'a pas donné de ticket à Nelly et sur le moment (avec le stress), on n'a pas fait attention. Le problème, c'est que maintenant, il ne veut pas nous le rendre et nous demande d'attendre que tous les passagers aient pris le leur. Dans un sens, c'est logique, mais on lui dit « regardez, les deux sacs ont la même protection et sont de la même couleur, on est forcément ensemble ». Au final, il nous le rendra...ouf! Maintenant, on arrête, qu'est-ce qu'il va nous arriver maintenant ?

 

Dans le bus, on a vu par la fenêtre qu'il y a un « hostal » juste en face du terminal...parfait pour nous car demain, on a un bus à 12h en direction de Vilches. On ne veut pas trop s'éloigner du terminal...surtout qu'en plus, le gros sac à dos de Nico a lâché juste en arrivant au bus à Santiago (séance couture pour Nelly, ce soir...heureusement, on le pressentait et elle avait pris une aiguille et du fil). Et là, la chance tourne enfin...On prend la dernière chambre, certes un peu chère (25 000 pesos) mais ce n'est pas grave : on ne va pas s'amuser à faire le tour des hôtels à cette heure-ci. Et puis, ça a l'air d'être très bien : la chambre est immense (6 lits) avec une salle de bain privée et elle n’est que pour nous.. 5 minutes après notre arrivée, des gens appelleront pour réserver mais l'hôtelière dira que c'est complet : ici, c'est chacun sa chambre alors qu'il lui reste des lits (on ne va pas s'en plaindre...en même temps, c'est ce qui justifie le prix).

 

Mission n°2 maintenant, trouver un endroit pour manger...La nuit est tombée quand on ressort de l'hôtel. On fait un tour dans les environs mais il n'y a que des fast-foods. On demande dans la rue à une vendeuse de fruits et légumes où est le centre mais elle nous déconseille d'y aller à pied : selon elle, c'est dangereux. Ok, on ne va pas tenter le diable. Finalement, on ira manger des fajitas et des frites au « Tarragona » (sorte de Mc Do) du terminal. Et puis, au moins, c'est pas cher (5 000 pesos à deux), sûr, juste à côté et plutôt bon (les frites sont faites « maison » et ils proposent un jus de fruits à base de vrais fruits).

 

On passera une bonne nuit (bonne couverture car on ne peut pas dire que la pièce soit chaude) et Nelly en profitera pour faire la grasse matinée (Nico est debout depuis un petit moment). Vers 11h30, on rendra la chambre (après avoir fait nos pique-niques) et on montera dans notre vieux mini-bus. On a bien fait d'arriver un peu en avance car il est plus que complet. On a une place assise mais pas tout le monde. Et vu qu'il y a deux heures de trajet, ce n'est pas négligeable, d’autant plus que Nelly continuera sa nuit (la grasse matinée n’ayant pas été suffisante pour récupérer de toute cette fatigue cumulée depuis le début d’année). Au fur et à mesure, certains descendront en route. Les 30 derniers kilomètres se font sur un chemin de terre (ou de pierre, plutôt)...bref, on apprécie d'être en bus et de ne pas avoir loué une voiture ( 4 500 pour Santiago-Talca et 1 900 pesos pour Talca-Vilches, c'est vraiment pas cher : moins de 10 euros.)

 

Vers 14h, le bus nous dépose (avec une multitude de gens avec des gros sacs) juste devant la Conaf. Il nous reste 2km à faire (sur un chemin de pierre) pour arriver jusqu'à « la administracion » (en gros, là où on s'enregistre, où on prend la carte du parc et toutes les informations nécessaires et où on paie). On décide d'y aller tout de suite et de manger plus tard. On mettra environ 45 minutes...Et oui, ça grimpe et on est bien chargé. Là-bas, le temps de manger, de faire la queue pour s'enregistrer et de payer (17 000 pesos les 2 nuits en camping + l'entrée du parc pour 2), on arrivera au camping vers 16h (800 m de plus). On sera accueillis par une femme qui nous informera que l'emplacement 25 est libre et qu'il y a de l'eau chaude (on se méfie et on aura bien raison : en réalité, elle est tiède, tendance froide et c'est uniquement chez les femmes).

 

On repère rapidement notre emplacement (avec grand espace, électricité, table de pique-nique, eau potable) puis on file faire une très courte balade (20 minutes) à l'intérieur du camping (à partir de l'emplacement 23). On profitera des quelques instants avant la tombée de la nuit pour se reposer. Les températures sont correctes pour l'instant avant d'être assez fraiches un peu plus tard. Ce soir, ça sera carotte crue, raisin sec et riz pour le repas (ah, ça nous avait manqué ce type de repas!!!)

 

La nuit sera fraiche (4 °C dans la tente) mais pas glaciale. Malgré nos bons sacs de couchage, on sera bien habillés (-2° C la température de confort, c'est carrément faux : il faudra qu'on nous montre comment ils la déterminent), surtout Nelly (très drôle à voir avec son bonnet, ses chaussettes de ski et son bandeau : ça rappelle la Patagonie). Nico, lui aura chaud dans la nuit et fera l'erreur d'enlever sa polaire car sur le matin, il aura un peu froid au bras et aux épaules. Il faut dire aussi qu'on aura amené avec nous une couverture pour le dessous et une pour le dessus (mais elles sont fines).

 

Sans se presser (on n'avait pas mis de réveil), à 9h30, on décolle. On a de la chance, il fait grand beau. Le chemin est bien balisé, du début à la fin et nous informe tout de suite, après le camping que nous avons 9,4 km à parcourir pour arriver au « Mirador Nevado », notre objectif final. Assez rapidement, on enlève nos grosses vestes car il commence à faire chaud. Le parcours est très sympa car le relief est très varié : ça monte, ça descend (mais tout en douceur avec même du plat). En plus de ça, on a plein de petits repères (que l'on a aussi sur notre carte). Au bout de 45 minutes, on arrive au point 2 (il y a une cache mais elle a disparu, dommage ! On était au bon endroit): un camping primitif (comme nous dit notre guide) gratuit. Au 6, c'est de nouveau un camping (comme l'autre) : on a mis 2 heures (au lieu des 3 annoncées par le mec de la Conaf).

 

Sur le chemin, on alterne entre l'ombre et le soleil. On passe à travers la forêt et on enjambe des cours d'eau, ce qui rend la balade assez ludique. A partir du point 6, la suite est globalement plate mais le paysage change : on sort de la forêt et le terrain est caillouteux et dégagé. On aperçoit bien les montagnes enneigées aux alentours. Un tout petit peu avant 12h30, on arrive à destination. En effet, le point de vue est sympa sur la vallée et les montagnes (il parait qu'on voit un volcan mais on ne voit pas lequel est-ce parmi toutes ces montagnes)...On pique-niquera sur la plate-forme qui a été construite un peu plus bas (une bonne salade et notre éternel sandwich au pâté). Ensuite, impossible de mettre la main sur une autre cache : elle aussi a disparu car la photo correspond bien à l'endroit où l'on est. Quel dommage ! On repart un peu déçu.

 

On refait exactement le même chemin qu'à l'aller. On aura la chance de voir des « carpinteros a cabeza roja » : une sorte de pic vert noir à tête rouge vif. On arrive au campement un peu avant 16h : ça sera repos pour Nelly (pour ne pas changer) et blog pour Nico puis préparation du sac : le w-e prend bientôt fin. Plus on avance vers le soir, plus ça se rafraichit : on ressort la grosse veste afin d'assister au coucher de soleil qui ne sera pas bien merveilleux vu que les nuages arrivent. Nico part un peu avant afin de faire chauffer l'eau des raviolis. On mangera dans la tente juste un peu avant que la nuit tombe réellement. Dehors, il ne fait pas chaud mais pourtant, la nuit sera beaucoup moins fraiche que la veille. Nico aura encore plus chaud que la nuit précédente et se réveillera vers les 1h du matin...Pourtant, il avait laissé la couverture à Nelly, qui elle l’a bien appréciée.

 

Au réveil, à 7h, il fait 10-12°C. On déjeune, on plie la tente, on fignole nos sacs puis on s'en va : il est 8h. Le temps est couvert : on se dit qu'on a vraiment eu de la chance d'avoir eu un grand soleil pendant ces 2 jours. On repasse devant « la administración » pour y déposer une feuille qui informe qu'on est partis puis à 8h45, on est à l'arrêt de bus. On n'est pas tous seuls. Le bus ne tardera pas à arriver et on partira à 9h15 (le prochain est à 14h, il ne fallait pas le rater), pile, comme prévu. Au fur et à mesure, le bus se remplit. On est bien content d'être assis mais Nico laissera gentiment sa place à une vieille dame pour la dernière heure de trajet (ici, systématiquement, quand une personne du 3ème âge cherche une place, un jeune la lui laisse de manière spontanée...c'est bien!).

 

A 11h, on est à Talca...malheureusement, notre bus pour Santiago n'est qu'à 13h45. On essaiera tant bien que mal d’en trouver un autre un peu avant, mais ils sont tous complets jusqu'à 20h, même chez les autres compagnies. Tant pis, on ira patienter et manger au « Tarragona », au même endroit que vendredi soir (même menu)...et cool, il y a le wifi. Le temps passera vite et on partira à l'heure en direction de Santiago. Sur le bus, il est écrit qu'il y a le wifi : Nico est perplexe et une fois qu'on est sur l'autoroute, il s'enclenche. On nous informe en ouvrant une page internet que l'on a 30 minutes gratuites. Bon certes, la connexion est un peu lente....Oh, les parents de Nelly sont connectés sur Skype. On les appelle et on parlera un peu moins de 10 min en « direct live » du bus Talca-Santiago à plus de 8 000 km de la France : énorme ! Bon, au final, ça coupera et on reparlera plus tard...Par la suite, on fera un scrabble, pas besoin de connexion pour ça, ça marche tout le temps !

 

A 17h, on arrive sur Santiago après avoir dormi un peu (qu'est-ce qu'ils sont confortables ces sièges!) : on n'a pas eu de bouchons et 30 minutes plus tard, on est à l'appart. Le w-e est officiellement terminé : demain, reprise du boulot. En tout cas, cette petite escapade aura été vraiment sympa. La balade dans la « réserve Alto de Lircay » vaut vraiment le détour : enfin un parcours valloné (pas que de la montée), pas trop dur, varié et en pleine nature.

 Cliquez ici pour voir les photos de ce w-e dépaysant, en pleine nature.

Mardi 13 octobre, le rythme est difficile à retrouver. Pas de grand bouleversement. Le vendredi 16 octobre, c'est la fête du prof : les cours terminent un peu plus tôt et tous les enseignants de l'école sont réunis vers 13h dans le gymnase afin de partager un moment de convivialité. Il y a des empanadas, des petits-fours, du pisco sour...bref, c'est plutôt sympa. Niveau musique, c'est quand même moins bien que l'année passée, on a droit à un chanteur qui nous chante du « Louis Amstrong ». Sinon, dans la journée, le directeur passe dans nos classes pour nous offrir un cadeau au nom du lycée : on s'attendait à du chocolat comme l'année dernière...mais c'est raté, ce sera quelque chose de plus scolaire (ensemble à l'effigie de l'école : calculatrice et post-it). Nico recevra un couteau-suisse (un vrai) de la part des parents tandis que Nelly aura droit à des caramels, des after-eight, et une tablette de bon chocolat, un foulard, des boucles d’oreille et un collier.

 

Le soir, nous sortirons prendre un verre avec quelques collègues dans le centre dans un endroit bien sympa. Nous rentrerons un peu avant l'arrivée de Romain (pote du Pays de Gex qui vit actuellement en Bretagne) et de sa pote Fanny. En effet, ils terminent leur séjour en Bolivie (+ le désert d'Atacama) par un petit tour chez nous et ça fait bien plaisir de les voir. Leur avion arrive tard et ils ne seront chez nous que vers 3h du matin, passé. Le temps de discuter un peu et c'est à 5h seulement que nous irons nous coucher pour nous lever 5h plus tard. Après un peu de réflexion sur ce que l'on va faire, on cuisinera quelques empanadas puis direction Valparaiso où nous y débarquerons pour la 5ème fois vers les 15h.

 

Par chance, il fait chaud et grand beau (bien meilleur qu'à Santiago) et cet aprèm’ sera bien agréable. Notre pauvre cher Romain est malade et pour lui, c'est un peu un supplice : ah, la Bolivie fait toujours autant de ravage sur les estomacs français ! En plus de ça, on sera à 2 doigts de rater notre bus de retour : nous serons obligés de courir les 10 dernières minutes. Et oui, c'est ça de discuter et de marcher tranquillement sans regarder l'heure...Mais ouf, le bus partira avec 10 minutes de retard et nous, on y sera pile à l'heure (bref, on aurait presque pu ne pas courir). Le soir, en arrivant sur Santiago, on ira directement à la Piojera pour leur faire découvrir ce bar typique : mais pas de chance pour Romain qui est toujours vaseux. Le lendemain matin, pour eux, c'est déjà la fin et le retour en France.

 

En tout cas, ça nous a fait super plaisir de les voir : c'est la 3ème visite que l'on a de France plus celle des parents de Nico et tous de la même région. Pays de Gex 3 – reste de la France 0...et puis maintenant, il ne reste que 2 mois donc autant dire que les gessiens ont gagné!!! Le lundi, ça sera fin d'aprèm ciné...et pour ne pas changer, un film français qui a plu à Nico, un peu moins à Nelly : « 3 cœurs » avec Poelvoorde et Charlotte Gainsbourg. C'est une histoire un peu tordu d'un gars qui fait la connaissance d'une femme mais par un concours de circonstance, ils se ratent lors d'un rendez-vous...Par la suite, cet homme va se marier avec la sœur de cette femme...Bref, un vrai merdier !

 

Les deux dernières semaines, avant les vacances à l'île de Pâques, passeront assez vite (enfin, plus pour Nico que Nelly qui reçoit tous les matins des parents d’élèves inquiets pour leur progéniture au sujet de la semaine de classe découverte qui a lieu après les vacances). On sent que la fin de l'année approche : on est sur les rotules. La preuve, on passera notre w-e du 24/25 à ne pas faire grand chose : des grasses mat' jusqu'à 10h, à regarder des séries, à faire des recherches sur plein de choses. Heureusement, juste une petite soirée à l'appart le samedi soir où nous avons invité une collègue de Nelly (Marie-Agnès, qui est très marrante) et son copain à manger. Le lendemain : aprèm foot pour Nico et puis c'est tout. Lors de la dernière semaine, rien de particulier...on a envie que d'une seule chose, c'est d'être en vacances. Heureusement, on sera vite le vendredi 31 octobre!

 

A bientôt

 

Nelly et Nico

 

ps : prochainement, les vacances à l'île de Paques!!!!

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Nico et Nelly en Amérique du Sud
Publicité
Archives
Pages
Newsletter
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 19 722
Publicité